Depuis quelques années les attaques et les actions des "anticorridas" sont plus nombreuses plus insidieuses et parfois violentes et bénéficient de soutiens très médiatiques.
Même si ces actions, parfois très virulentes, ne sont pas prêtes d'aboutir en France, il n'en demeure pas moins que les aficionados doivent réagir et doivent avoir la liberté d'assister aux spectacles taurins.
Si un jour cet abolitionnisme atteignait la corrida il est certain qu'alors les prochaines victimes seraient la course camarguaise, les abrivados et tous les spectacles taurins.

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Association de défense des tauromachies - Sommières

Votre message a bien été envoyé au Médiateur des antennes de Radio France.

De : Madame Mireille GRAIS (91000)
Concernant la chaîne : Radio France
Monsieur le Médiateur;
Permettez moi d'avoir la coquetterie de ne pas préciser depuis combien d'années je suis fidèle à France Inter...Je n'ai pourtant jamais eu pour habitude de communiquer
avec votre antenne. Je sors de ma réserve aujourd'hui,après avoir écouté en replay la chanson, inspirée à Frédéric Froment, par la mort du toréro Ivan Fandino.

Je suis atterrée par une telle bêtise,une telle haine et une telle vulgarité! Je ne parlerai pas ici du style largement relâché de "l'oeuvre" diffusée à une heure de grande
écoute.Toutefois, il me semble me souvenir que votre radio s'est donné pour mission à la fois l'information -avec tout ce que cela comprend de noble- et l'éducation -avec le
respect nécessaire dû au public.

Dans le cas présent ,les journalistes ont largement failli en caricaturant de façon grotesque un monde que visiblement ils ignorent totalement
et qu'ils n'ont pas une seule seconde tenté de percevoir.L'enseignement dans les écoles de journalisme insiste pourtant sur la necéssité de comprendre pour pouvoir
transmettre et expliquer. On en est bien loin ici! Etant aficionada depuis l'âge de 16 ans,j'entends et j'admets les critiques.Combien de fois n'ai je pas entendu "Il l'a cherché"
" il connait le risque" "Il n'avait qu'à laisser tranquille le gentil taureau qui n'avait rien demandé à personne". Il fut un temps où ces remarques ainsi que d'autres étaient
l'origine de vifs échanges acceptés dans le respect de l'autre.

C'était avant ;..avant la dictature d'une forme de pensée unique incarnée par l'humoriste qui prétend détenir la
Vérité! Mais là il s'agit de tout autre chose puisque le texte attaque la dignité humaine ,à laquelle ,d'après la déclaration des Droits de l'Homme,chacun a droit .Elle est ici
complètement foulée aux pieds et bafouée . Les ricanements en arrière ,qui se veulent de bon aloi et politiquement corrects ,sont aussi graves que le texte lui même .Ils sont
la preuve d'une méchanceté crasse et d'une grande sottise.

Mme Vanoeker, qui se gausse avec gourmandise, semble avoir oublié qu'en son temps d'autres ont eu "les yeux
qui brillent" (je cite la chanson) à la nouvelle de ce qui était arrivé à ses copains de "Charlie" qui ,selon certains obscurantistes contre lesquels nous nous sommes levés ,
"l'avaient ,après tout eux bien cherché" .

Une telle attitude relève de la même pulsion irraisonnée de haine aveugle et se doit d'être combattue Je ne rappellerai pas non plus
que les barbares qui vont aux corrida (dont je me revendique) comptent dans leurs rangs de nombreux artistes et des esprits supérieurs qui ont davantage fait pour élever le
niveau de l'humanité que cette misérable petite chanson....

Je ne suis pas un bonnet de nuit.J'aime l'humour..Malheureusement personne ne peut nous rendre la finesse de
Désproges,mais de grâce laissez cet esprit "putassier" (pardon pour le terme ,je n'en trouve pas d'autre) aux chaines qui en font leur miel. Je vous remercie Monsieur le
Médiateur pour les quelques minutes que vous avez bien voulu consacrer à lire ma missive .Je vous adresse mes salutations.

LETTRE D UN ADHERENT JUIN 2017
HONTE A France INTER


Dans la recherche aveugle du taux d'audience, pouvait-on imaginer que l'ignonimie serait atteinte ?
C'est chose faite, avec cette parodiede chanson volée à notre patrimoine national pour être transformée avec des paroles insoutenables et indignes d'un être humain.
Se vouloir ou se dire humoriste ne peut autoriser sous prétexte de faire rire (d'essayer hélas !!!) de se moquer ainsi de la mort d'un torero.
Ivan FANDINO était avant tout un homme, le fait d'être torero lui enlèverait-il ce titre ?
Pour ce parolier de bas-étage et de son acolyte interprète, l'esprit de Satan a frappé, honte à eux et à ceux qui qui ont osé applaudir ces mots enfielleux.
Le comble dans cette hérésie c'est que nous finançons de tels actes, sous prétexte de culture et liberté d'expression.
Ces deux mots directeurs ne peuvent permettre une telle dérive, France INTER saura-il (pourra -t-il ) revenir sur ses mots puants et inadmissibles pour une chaîne nationale ?

LETTRE ADRESSEE AU COURRIER DES LECTEURS DE MIDI LIBRE

AU SUJET DES ABATTOIRS DU VIGAN  Février 2016

Pour ce qui est du "lynchage à l'adresse de le mairie du VIGAN "...à mes yeux ,nous avons à faire à un SYSTÈME D'AGITATION D'OPINION ayant pour prétexte
des images ,d'ailleurs parfois insoutenables ,de maltraitance d'animaux...Bien sûr les relais médiatiques ne manquent pas !!!

Ces agitateurs sont les mêmes qui manifestent très violemment aux abords des arènes de NIMES , ARLES ,ALES,BEZIERS , VAUVERT , VERGÈZE ,ST GILLES
,  RODILHAN , ETC....en mollestant verbalement et physiquement les aficionados et les badauds . En "détruisant" tout ce qui a un rapport avec le spectacle taurin...
Nous aussi, les DÉFENSEURS DES TAUROMACHIES , nous avons des chiens , des chats, des chevaux, etc ... des taureaux même , et  nous les aimons . La
cause animale nous rend très sensible et nous ne sommes ni assoiffés de sang , ni de mort...Nous condamnons fortement les agissements vus aux abattoirs DU
VIGAN , mais nous en connaissons parfaitement la cible finale conduite par des végétaliens de tous poils...!
Laissons prévaloir le principe de LIBERTÉ.
C. RICARD (adddt)

COMPTE RENDU DE L AG DE L'ONCT

Restons vigilants et développons les opérations de communication sur la culture tauromachique ; ce sont les grandes lignes developpées
par la président André Viard lors de l’assemblée générale de l’OBSERVATOIRE NATIONAL DES CULTURES TAURINES qui s’est  tenu à
Toulouse le 19 décembre 2015.
A l’issue de 2015 on peut dire que les anti taurins ne sont pas partout comme ils l’avaient promis ! et qu’on assiste à de nombreuses luttes
internes au sein de cette mouvance entrainant des dénonciations entre eux. Tout ceci  prouvant qu’on assiste à un émiettement des
groupes  anti taurins, même s’il ne faut pas négliger leur nuisance.

Signalons l’existence d’un groupuscule.  Très violent a la grande motte  auteur de plusieurs actions en 2015.
En 2015, on a assisté  à une grande Implication (comme d’habitude)  des avocats bénévoles de l’ONCT qui ont obtenu plusieurs
condamnations et des relaxes pour des aficionados impliqués dans diverses affaires.

Le 15 janvier à Nîmes est prévu un nouveau procès concernant des aficionados accusés de violence à Rodhilan. Les avocats de l’ONCT
ont réussi à obtenir la convocation de Guarrigues (à cause de qui tout est arrivé) sur le banc des accusés.

On peut penser qu’en 2016, si la délinquance ordinaire ne sera plus au premier plan des actions, il est probable qu’un certain nombre
d’affaires locales concernant la règlementation des organisations, la fiscalité etc. vont surgir  suite à des dénonciations de plus en plus
nombreuses  à l encontre de certaines arènes, organisateurs, , ou structures officiant à l’occasion des corridas.

La fiche d'inventaire de la Tauromachie sur le site du Ministère de la Culture a été retirée ce qui a entrainé des cris de victoire et de
grandes discussion un peu compliquées.. L’observatoire qui veut conserver sa ligne d’action légaliste  a décidé de faire un recours en
cassation devant le Conseil d état  et de solliciter à nouveau une rencontre avec nos ministre de tutelle (affaires culturelles) pour dissiper
enfin cette impression de discrimination notée à de nombreuses reprises.

Quant à l‘inscription de la tauromachie a un inventaire de l’Unesco : c’est le calme plat étant donné que le porteur de projet : l’Espagne n’a
rien entrepris…et la période électorale outre Pyrénées n’active pas les choses.

Début 2015 l’ONCT et l’union des villes tauromachiques françaises UFVT ont lancé un vaste programme sur trois ans comprenant entre
autres un volet sur la communication. L’exposition itinérante est prête  et a été inauguré à St Sever  le 9 novembre 2015.

TAUROMACHIES UNIVERSELLES : Ce film documentaire (70’) d’André Viard retraçant l’itinéraire de la tauromachie est terminé et sera
prochainement disponible.

Encore d’autres outils pédagogiques pour les 10 14 ans (petite fiches – BD etc;.) sont à  créer …
Future opération pilote à Nîmes portant sur la  présentation présentation des cultures taurines et des  visites en milieu scolaire
En 2016 un dossier sera monté  sur les ferlas et la  la tva pour tous les organisateurs. . Ce dossier est complexe mais a de gros enjeux
pour les arèbes, organisateurs de feria et tous les organisateurs : il concerne les taux de TVA applicables.

LA MORT DU TORO DANS L’ARÈNE    par Sophie MALAKIAN VERNEUIL    Docteur Vétérinaire

Il est entré. Noir. Lourd. Dangereux. Rapide. La force faite animal.
Il court sans savoir vers quoi, vers qui. Un mouvement, dans le coin de son œil, lui indique que le danger vient de là, et il
charge, brave, fait face.
Une masse de muscles, des cornes, la bête est dangereuse. Cette force et cette agressivité, en font une sorte de minotaure,
dont on pourrait croire un instant qu’il est invincible.
Il s’arrête, et tente de comprendre de quel danger il s’agit. Où ? Quoi ?

Dans son lexique des dangers, rien ne ressemble à ça. Mais dans sa bravoure, son instinct sait déjà qu’il va devoir
combattre un ennemi inconnu jusque là. Une sorte d’animal très coloré, dont les ailes roses et jaunes virevoltent et
l’agacent. C’est sûr, c’est là qu’il faut frapper. Il baisse la tête, et s’élance, les cornes prêtes à broyer du rose.
Arrivé de l’autre coté, il sait qu’il a réussi, il l’a encorné ce volatile, il a senti son odeur, fait voler ses ailes. Il se retourne pour
contempler sa proie.

Que diable ! Pas de traces de sang, pas de signaux de détresse, pas de cri de souffrance ni d’agonie.
« Cet animal est vraiment surprenant ! »
Ne se laissant pas décourager par l’étrangeté de ce combat, la bête s’élance de nouveau, plus vite, plus déterminée à en
finir avec cette chimère. Et encore, et encore. Chaque fois c’est le même scénario.

Le toro se rapproche, commence à connaître cette odeur. Un mélange de sueur animale, et d’autre chose, inconnu ; mais au
fil de ce corps à corps, il finit par reconnaître cette odeur là, celle qui le galvanise. L’odeur de la peur, l’odeur de la proie qui
sent le danger.
Plus rien n’existe autour, il n’entend plus rien du bruit de la foule qui réclame le sang, acclame la bravoure, et se délecte de
la violence.
Plus rien d’autre que cette odeur, cet adversaire se résume à cette émotion, car c’est la seule chose qui lui est familière ici :
la peur.
Les charges se transforment en combat rapprochés, mélange de sueur et de tissus qui le frôlent, et volent, mais jamais rien
au bout des cornes.

La bête s’épuise à chercher la chair, mais à chaque fois elle ne trouve que du tissu.
Dans ce monde inconnu, une seule certitude, une seule option : combattre, jusqu’à la mort.
Il est né avec cette connaissance. Il porte en lui toute la bravoure et la force de l’Andalousie, il est né pour combattre. Ses
cornes pointues le prouvent, ses muscles saillants, le prouvent. Son ardeur au combat, fait partie de son existence. Il ne
peut en être autrement.

Ca fait maintenant de longues minutes que dure ce combat, les forces de l’animal commencent à baisser, et toujours pas
une goutte de sang en face. La bête s’est arrêtée, essoufflée, elle sait que sa force ne suffira pas. Elle regarde encore cet
adversaire qu’elle ne comprend pas. Il lui tourne le dos et s’en va en marchant lentement, fièrement. L’odeur familière a
disparue, faisant place à une nouvelle odeur, inconnue : celle de la vanité.

Et voilà qu’il revient, il lui fait face. Il a troqué ses ailes contre deux cornes pointues et oranges qu’il brandit vers l’animal,
signe que le combat doit reprendre.
« Cette fois-ci je vais l’écrabouiller » se dit la bête en chargeant de nouveau l’homme. Mais au bout de sa course folle, il n’y
a plus de doute, l’adversaire est plus fort, toujours aussi insaisissable. La morsure des pointes plantées dans sa chair, en
atteste. C’est le premier sang versé, avec son cortège d’adrénaline, qui lui donne la place de proie et non plus de prédateur.
Encore la poussière, encore la sueur, encore le sang rouge comme le tissu, et la chaleur écrasante du soleil qui hier encore
caressait son cuir. Soudain, dans cet enfer, un éclair de lumière. Dans une dernière tentative d’encorner son adversaire, la
bête a aperçu cet éclair du coin de l’œil, et c’est la fin.

Au fond de ses entrailles, l’éclair est venu se planter, le mal est rentré dans sa chair, et la déchiquète de l’intérieur. Son cœur
qui bat la chamade vient s’y déchirer à chaque battement, à chaque mouvement.
Un genou dans le sable, puis deux. La tête se repose enfin. Pendant que lentement l’esprit vaillant quitte ce monde, on
découpe une oreille de cette carcasse, qui, il y a quelques minutes encore, était une bête pleine de vigueur et de force. Le
public applaudit le courage du torero, et célèbre la vaillance de ce toro qui a combattu jusqu’au bout.

Il quitte cette terre sous les applaudissements d’une foule venue observer cette brutale nature, et ce courage qu’elle n’a pas.
L’existence de ce toro qui prend fin sous nos yeux, nous donne une leçon. L’arène s’est transformée en théâtre de la vie.
Ceux qui refusent de la voir ainsi, useront leur salive dans un inutile plaidoyer contre ce qu’ils nommeront « la cruauté
humaine », croyant défendre une cause qu’il ne comprennent pas, une nature dont ils ignorent tout.

Dans ce monde où s’affrontent les idées, où les écolos combattent les afficionados, où ceux qui se prennent pour les
défenseurs de la cause animale s’élèvent avec force contre ces pratiques et cette tradition, on oublie de regarder l’animal
pour ce qu’il est.
Ces amoureux de « la nature », ne regardent pas la nature elle même, mais l’image qu’il veulent en voir. Ils ne regardent pas
l’animal, mais un prolongement d’eux même, imaginant que respecter un animal, c’est le traiter comme un être humain.
Ils s’imaginent dans l’arène, comme au temps des gladiateurs, avec leur vision d’un monde sans violence, désarmés face à
un adversaire redoutable.

Le combat entre le toro et le torero, ne se résume pas à une comparaison entre les armes, il ne se résume pas non plus à la
justice, ou à la violence de la situation, ni même à l’utilité des traditions dans notre monde.
La sauvagerie est animale, le combat côtoie partout la vie animale.
La nature originale n’existe plus, elle se transforme à chaque instant, elle est la vie qui évolue.
Dans ce monde où, tout finit par être façonné par l’homme à son image,  le mot « nature » devient un prétexte pour se
donner bonne conscience.

Nous avons perdu le sens de notre vie, trop occupés à chercher le confort, la reconnaissance, et l’immortalité.
Le toro de combat, lui, est la nature à l’état brute. Il est programmé pour vivre, se reproduire,  combattre, et mourir. C’est sa
nature à lui, et sa vie y est conforme.
Combattre dans une arène n’est certes pas « naturel », mais pour le toro, cette mort là, aura plus de sens, que celle d’un
toro exécuté dans un abattoir ; même si la morale se satisfait d’avantage du coté aseptisé de la mort des animaux dans ces
temples de la consommation alimentaire.

Aujourd’hui on mange la viande comme n’importe quel autre aliment, pour son goût, pour ses qualités nutritives, pour ses
habitudes. Mais il est fini le temps où l’on avalait l’animal chassé puis tué.
Le temps où la viande n’était pas un aliment, mais un moyen de survie, un moyen de continuer à vivre.
Aujourd’hui on élève puis on abat, puis on déguste. Aucune de ces morts n’a de sens. Nous sommes programmés pour
manger de la viande, mais nous nous sommes détournés de l’activité majeure de nos ancêtres : la survie. Nos prédateurs
sont d’une nature différente.

La société, ses stress, la course à l’argent comme seul garant de notre survie, ont fait de nous des êtres à contre courant de
notre nature.
Nous trouvons sans cesse des artefacts nous permettant de compenser les incohérences de nos vies. La nature telle qu’on
se la représente, n’est plus de ce monde ci.
Combien de temps reste-t-il encore à ces toros de combat, témoin d’un temps où un morceau de viande voulait dire un
morceau d’animal que l’on a tué, un temps où cela se calculait en temps de survie avant la prochaine chasse fructueuse.

Messieurs les avocats de la défense des droits de l’animal, vous vous trompez de cause, d’accusé, et de procès.
Comment dénoncer l’existence des corridas, et accepter celle des abattoirs ?
Votre quête a perdu tout sens, elle repose sur un point de vue intellectuel qui ignore la trivialité de votre propre existence.
Tel un dictateur qui sait qu’il ne pourra convaincre la majorité, et impose sa vision du monde par la force. S’il était en votre
pouvoir d’imposer le végétarisme au monde entier, vous le feriez sans doute, ignorant que vous signeriez ainsi la disparition
de toutes les espèces animales que l’homme consomme.

Pour que les toros de combat vivent, il faut tuer des toros de combat dans les arènes. Ainsi va la logique du monde.
La mort des quelques centaines de toros courageux choisis pour affronter les toreros, assure la survie de milliers d’autre,
élevés sur les terres et sous le soleil de l’Andalousie, et d’ailleurs.

N’en déplaise aux militants de la cause animale, l’homme d’aujourd’hui est garant de la survie des animaux. La nature ne
peut plus se suffire à elle même, et ignorer le monde dans lequel elle vit.
L’adaptation à l’environnement a depuis toujours fait évoluer les espèces. L’homme a toujours été un prédateur, et il l’est
toujours. Il y a de nombreuses façons de tuer les animaux. Dans un abattoir, dans  un arène, dans la forêt… et dans les
tribunaux ! Car finalement, les plus grands assassins d’animaux ne seraient-ils pas ceux qui veulent empêcher qu’on les tue
?
Certains refusent de voir la partie de l’homme qui le pousse à chasser, à combattre et à tuer, et prétendent que notre
cerveau reptilien, siège de nos émotions primitives, n’a pas le droit de s’exprimer, alors qu’il conditionne notre survie.

LES TAUREAUX DU MOTO CLUB SOMMIEROIS
De 1967 à 1973 le moto club sommiérois a organisé pendant la fête de Sommières  des rassemblements de moto qui ont atteint un nombre record
de participations, avant d’être mis en veilleuse. Beaucoup d’activités étaient centrées autour du thème du taureau avec notamment une participation
massive des motocyclistes le dimanche matin pour la sortie aux prés. Chaque participant recevait une médaille souvenir accompagnée d’un
millésime qui pouvait être accroché.

Ci joints quelques exemplaires de ces médailles (dont une faite à la main par les membres du club).
Il manque une médaille faite autour d’un bouton avec une tête de taureau et une médaille sur fond vert (identique à celle sur fond jaune) qui était un
tirage limité pour ceux qui avaient suivi un parcours spécial pour se rendre à Sommières

COURRIER D UN ADHERENT AFICIONADO

Le 4 mars 2012,l’association de défense des tauromachies a organisé pour ses membres une réunion ( une centaine de
personnes étaient présentes) où a été exposé un argumentaire réalisé par un groupe de travail ; argumentaire, n’ayant
pas pour but de contrer ou de persuader les « anticorrida », mais destiné a fournir aux aficionados des pistes de
réflexion.
Cet argumentaire est disponible sur demande à aficion1@wanadoo.fr
Après la réunion un débat animé s’est poursuivi et a permis a ceux qui le souhaitaient d’apporter leurs opinions.
Un de nos membres s’est brillamment exprimé et a même rédigé par la suite un courrier que nous vous livrons cidessous.
« Lorsqu’on aime un animal, on se met à sa place et c’est ainsi qu’on recueille un petit chat abandonné qui a faim et
froid.
On aime le taureau parce qu’il n’a peur de rien et fonce sur tout ce qui se présente, il est pour l’aficionado un demi-dieu.
Il est un animal comestible et doit mourir de ce fait, et nous mettant à sa place nous voulons pour lui une  mort en
harmonie avec les qualités de son espèce. La corrida lui offre une mort en combattant, sacralisée par le fait que l’autre
combattant risque la mort aussi. Chacun sait que les plus grands littérateurs, les plus grands artistes ont loué cette
situation ; citons pour l’actualité le dernier prix Nobel de littérature : Marion Vargas Llosa. Nous ne voulons pas que le
taureau ait une mort industrielle.

Il est désolant d’imaginer qu’il devait peut être alors faire la queue aux portes de
l’abattoir pour être fusillé à la chaîne comme un boulon vissé par Charlie Chaplin dans « le temps modernes ». Ce serait
une insulte au taureau et aussi au créateur, et s’il n’y en a pas, à la création car cela reviendrait a piétiner une fleur.
Il a été dit qu’il y avait dans la corrida torture du taureau ; c’est trahir le sens des mots, car comme l’a souligné Francis
Wolff, directeur du département de philosophie de l’Ecole normale supérieure, la torture est une douleur infligée à un
être vivant sans défense, et qui ne peut pas s’y soustraire, alors que le taureau fonce sur le picador et le torero selon son
bon vouloir ; et c’est l’essence de la corrida.

Si un taureau n’avait pas envie d’affronter les piques et les banderilles, une sortie de l’arène serait alors demandée pour lui, par le public et le président responsable de l’ordre, et son destin serait alors celui de la mort industrielle, ce qui ‘offusquerait personne.
Il a encore été dit que le sadisme s’accompagne d’humiliation, alors que le taureau combattant avec vaillance dans
l’arène est applaudi par tous ; l’aficionado étant debout.

Il reste que des situations fâcheuses surviennent parfois au moment de la mise à mort du taureau. C’est ainsi qu’une
maladresse peut entraîner une fin avec suffocation et hémorragie, c’est là un accident pénible et très regrettable. Mais
nous vous proposons de considérer que ce qui est un accident dans la corrida se retrouve dans l’ordinaire  cette fois de
la mort d’un animal comestible, sans penchant  pour la combativité.

Disons, sans être exhaustif ni s’attarder que le sourire complice  adressé au pécheur rencontré au bord de l’eau et venant de réaliser une prise, concerne le poisson qui mourra asphyxié et égorgé par le hameçon ; que l’écoute attentionnée prêtée au chasseur racontant sa réussite
concerne parfois un gibier qui n’a pas été tué du premier coup. L’animal tué à la ferme a souvent « insisté » pour ne pas
mourir ; et puis il est des animaux comestibles non répertoriés comme « fermiers » qui dans leur élevage industriel n’ont
jamais commencé a vivre, parce que la vie commence avec le jour et qu’ils ne l’ont jamais vu.
La gastronomie est très appréciée, mai la cuisson est exigeante et la serviabilité de l’oie ou du canard bien mise à
contribution.

Nous ne parlerons pas des rites religieux.
Nous n’avons rien a dire aux végétariens.
Nous invitons les autres à réfléchir.
J. Maller


Alors qu'il recevait le Trophée au triomphateur de la Feria de Ciudad Real, Sébastien Castella, fidèle à ses convictions, en a
profité pour adresser un discours poignant mais surtout plein de bon sens à l'encontre des politiques de Ciudad Real.
En effet, comme il l'avait déjà fait cet été dans une lettre ouverte, Sébastien a une nouvelle fois pris ses responsabilités afin de défendre
le Toreo dans une ville où l'alliance entre le PSOE et Podemos souhaite le mettre à mal.

"La fiesta taurine est une manifestation culturelle comme n'importe quelle autre. Ou mieux dit, elle est SUPERIEURE aux autres, parce
que c'est la seule parmi les arts où il n'y a pas de représentation: tout se fait par vérité et l'on y met sa vie en jeu. LES TOREROS SE
JOUENT LA VIE comme aucun autre être humain dans un "travail" qui est réalisé pour divertir et émouvoir les spectateurs.

Soutenir économiquement le Toreo c'est appuyer le deuxième spectacle de masses en Espagne: le public assiste aux toros bien plus qu'à
beaucoup d'autres évènements culturels qui eux OUI sont bien subventionnés. Et le Toreo ne reçoit ni un seul euro des Financements
Généraux de l'Etat alors qu'il rapporte plus de 3% du Produit Intérieur Brut et que c'est le spectacle culturel qui rapporte le plus à l'Etat en
impôts, quasiment 50 fois plus que le cinéma par exemple.

N'oublions pas non plus que c'est un spectacle très cher. Pourquoi ? Et bien parce que l'on y combat un animal qui est élevé durant quatre
ans dans les champs espagnols, français ou portugais, avec une qualité de vie supérieure à celle de n'importe quelle mascotte, celles
dont on pense qu'elles vivent comme des rois enfermées en cages dans nos maisons.

SUIS-JE UN MENTEUR ? Le toro est mieux soigné
que n'importe quel autre animal élevé par l'homme, il bénéficie de la plus grande quantité de terrains à sa disposition, d'une alimentation
privilégiée, d'une sélection génétique ainsi que de nombreux vaccins et suivis vétérinaires. Ceci sans parler bien sûr des nombreux
animaux qui sont élevés aux hormones afin de grandir plus vite pour être abattu plus tôt dans la chaîne des abattoirs où les plus chanceux
seront étourdis par une décharge électrique. Ou bien les canards à qui l'on provoque une cirrhose afin d'obtenir le précieux foie gras.
Ajoutons à ceci que les permis nécessaires pour organiser une corrida de toros coûtent aussi très cher, bien supérieurs à n'importe quel
autre spectacle public. Cet argent va directement dans les caisses publiques et il est employé pour améliorer la qualité de vie de tous les
citoyens aussi bien taurins qu'anti-taurins.

Je l'ai déjà écrit il y a quelques mois et je le répète: LE TOREO N'EST PAS POLITIQUE. Les uns et les autres l'utilisent à leur guise pour
gagner des votes mais quand arrive le moment de vérité nous continuons à être seul. Nous jouons beaucoup. Etre des citoyens avec les
mêmes droits que n'importe quel autre ou bien être des citoyens de seconde zone supportant des trahisons comme ici, à Mallorca ou
Barcelone.
Faire bouger les lignes est entre nos mains."

Jack LANG et la corrida

Un Lundi  matin d'avril 2011, sur France Inter Jack LANG est invité pour présenter son dernier livre sur François Mitterand et
répond aux questions des auditeurs sur son ouvrage.

Vers  8 :45 la présidente de l’alliance anticorrida  est en ligne et pose une question tout à fait hors sujet :
Les textes ci-dessous ne sont pas du mot à mot mais indiquent fidèlement le sens.
En tant que Ministre de la culture auriez vous validé l’idée saugrenue ( mot exact) de porter la corrida au Patrimoine immatériel français ?

D’entrée Jack Lang précise que l’idée ne lui semble pas saugrenue et sans langue de bois il indique clairement que la corrida est un spectacle très riche, fait partie des traditions et de la culture française, que beaucoup de gens s’y intéressent et que cet aspect des choses ne doit pas être négligé, et qu’il ne voit pas en quoi cette inscription peut créer un débat.

A la gloire du taureau
Ta robe noire,
Tes cornes en lyre,
Font de toi un seigneur
Que tout le monde admire!
Tu as vaincu le froid,
La tempête et la pluie.
Ajourd'hui tout cela
N'est qu'un lointain oubli.
Avec les beaux jours,
Tu reviens dans l'arène
Faire vibrer la foule
Qui t'applaudit et t'aime.
Quand la trompette sonne,
Après un beau combat,
Tu retournes au toril fier de toi,
Car encore une fois, ta course a été bonne.
Brave taureau,
Tu avives nos passions
Et tous à l'unissons,
Nous te disons Bravo!
Emile Bros.