Depuis quelques années les attaques et les actions des "anticorridas" sont plus nombreuses plus insidieuses et parfois violentes et bénéficient de soutiens très médiatiques.
Même si ces actions, parfois très virulentes, ne sont pas prêtes d'aboutir en France, il n'en demeure pas moins que les aficionados doivent réagir et doivent avoir la liberté d'assister aux spectacles taurins.
Si un jour cet abolitionnisme atteignait la corrida il est certain qu'alors les prochaines victimes seraient la course camarguaise, les abrivados et tous les spectacles taurins.

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Association de défense des tauromachies - Sommières

Transhumance entre Vilches (province de Jaen, Andalousie) et la Sierra de Alabarracin (province deTeruel, Aragon), de la ganaderia Alicia Chico. 400 kilomètres, 30 jours.

Transhumance entre Fortanete (province deTeruel, Aragon) et le Delta de L'Ebre (province de Castellon), de la ganaderia Martorell. 120 km, 6 jours.

Traversée de 5 provinces. Au printemps, trajet de Vilches, province de Jaen, jusqu'à la Sierra de Albarracin, près des sources du Tage. En passant près de Ciudad Real, Albacete, Cuenca, par les Cañada real. Trajet inverse à l'automne.
Une multitude de difficultés, routes, ravins, pluie, neige ou fortes chaleurs. Aventure peu commune encore possible aujourd'hui avec l'élevage bravo, dans une décor époustouflant.

Vidéos en langue espagnole mais pourvue d'un traducteur automatique pour la vidéo1.

Vidéos en langue espagnole mais pourvues d'un traducteur.

Le passé n'est pas mort, il n'est même pas passé. Il est possible de vivre dans le présent absolu et de se souvenir de scènes d'un passé qui se déroule encore.

Pour l'élevage d'Alicia Chico, l'arrivée du froid et de la chaleur entraîne des changements et ramène dans le paysage taurin une des scènes les plus anciennes, presque oubliée, qui est toujours présente dans cet élevage : la transhumance.  Il n'y a pas si longtemps encore, la recherche constante des meilleurs pâturages pour le bétail entraînait un parcours itinérant à l'écart des grands axes. Kilomètre après kilomètre, les animaux sont amenés vers le sud en hiver - à la recherche d'un climat moins extrême - et vers le nord en été - à la recherche de la fraîcheur des montagnes et de l'herbe.

L'évolution de la société a fait disparaître ces images, qui font presque partie des histoires racontées de génération en génération. Cependant, dans l'élevage d'Alicia Chico, la transhumance est plus présente que passée, il est un des derniers élevages de taureaux à effectuer ce travail encore à pied.  A la tâche déjà ardue de conduire les taureaux de combat à pied, s'ajoute pendant ces périodes l'inclémence du temps, ce qui nous donne des images comme celles-ci : la transhumance des taureaux de combat sous la neige. Une tâche difficile que les vaqueros d'Alicia Chico réalisent depuis le campo de Teruel jusqu'à la ville de Vilches près de Jaén, où ils paîtront jusqu'au début de l'été, lorsque le campo commencera à jaunir

Un mois où l'élevage d'encaste Arranz, un joyau génétique du "campo bravo", perpetue un autre trésor qui rapproche encore plus le taureau de l'écologie et du ruralisme : la transhumance. 

Texte traduit du site "mundotoro.com"