Depuis quelques années les attaques et les actions des "anticorridas" sont plus nombreuses plus insidieuses et parfois violentes et bénéficient de soutiens très médiatiques.
Même si ces actions, parfois très virulentes, ne sont pas prêtes d'aboutir en France, il n'en demeure pas moins que les aficionados doivent réagir et doivent avoir la liberté d'assister aux spectacles taurins.
Si un jour cet abolitionnisme atteignait la corrida il est certain qu'alors les prochaines victimes seraient la course camarguaise, les abrivados et tous les spectacles taurins.

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Association de défense des tauromachies - Sommières

Visites de manades et ganaderias

France - Espagne - Portugal

2019                               Blohorn

Un des chauffeurs qui est aussi piquero et mayoral a participé à une tienta excellente, avec deux vaches prometteuses sous le regard du patron Bruno Blohorn en personne qui prenait des notes. Les vaches ont été  mises en valeur par la très bonne prestation du torero d’alternative Clemente originaire du Sud Ouest de la France.

PROPRIÉTAIRE : Bruno Blohorn                                               
MAYORAL : Patrick Alarcon
DEVISE : jaune blanche et rouge                                         
ESCOUSSURE : deux oreilles fendue sur la longueur
ANCIENNETÉ DE CRÉATION : 1965                                         
ORIGINE : Domecq PREMIÈRE SORTIE EN ARÈNE AVEC LA NOUVELLE ORIGINE :Novillada sans Picador en 2001,Novillada avec  picador en 2002.


SAMEDI 25 MAI JOURNEE A LA GANADERIA BLOHORN

Cette ganaderia, à l'instar de plusieurs collègues de Camargue, est en  phase de renouvellement depuis 1995. Chez BLOHORN, le bétail ancien d'origine Sol et Antonio Perez Tabernero est en cours de rafraîchissement. Place est désormais faite à l'encaste Domecq avec 30 vaches d'origine Jandilla et des reproducteurs de chez le matador Espartaco, Los Guateles et José Ortega Sanchez.  Les presque voisins Jalabert possédant cette branche similaire n'hésitent pas à échanger les reproducteurs.

Une bien belle journée ensoleillée dont ont profité plus de 80 membres et amis de l’Aficion au bord de l’étang du Vaccares Après un bon petit déjeuner d’accueil, départ suR deux remorques pour un tour du très vaste domaine ( plus de 500 Ha) où se répartissent pâturages pour les bêtes, zones agricoles pour le riz et zone marécageuse de chasse. Ce long tour a permis de découvrir le domaine, et les vaches et taureaux répartis dans divers pacages en fonction de l’âge ou de la destination.

Plaque commémorative pour le toro 69 appellé COMOÉ (nom d'un fleuve traversant la Côte d'Ivoire)

UNE PETITE PARTIE DE L HISTOIRE DU MAS DE CARRELET
Quelques infos sur le mas tirées des archives communales d’Arles. Résultat des recherches de Michel Morra. 

1230  : Guillaume Reynaud, Guillaume et Pierre Bertrandis frères, vendent à Pons et Rostang Bertrand aussi frères le petit mas de Carrelet.   

1492 : Madeleine Retronchin veuve de Jean De Porcellet, en paiement d’un leg de 1500 florins fait aux Cordeliers donne au dit couvent le mas de Carrelet. 

1549 : Achat d’une partie du mas par Guillaume Barthélémy.

1592  : Enchère et délivrance de la moitié du mas situé partie sur le terroir d’Arles et partie sur celui de Notre Dame de la Mer, ou requis de Magdeleine de Nicolas femme d’Antoine Icard, en faveur de Barthélémy Planchus marchand.

1618  : vente de la 4 eme partie de la moitié dudit mas jadis de Jean Icard audit Planchus par Gaspard Chalot.

1624  : vente du mas de Carrelet appartenant à la famille d’Icard à Planchus.

1700  : achat d’une partie du mas par Joseph Pillier Carrelet à dame Louise de Falecher veuve de Charles d’Azegat.

1742  : vente du mas par Trophime et Jacques Charle Pillier père et fils à Mr d’Avignon.  Au début du XXè siècle, le Mas de Carrelet appartenait à M. Catzigras de Marseille. Il faisait partie de la deuxième moitié du Château d’Avignon celle qui comprend le Vaccarès. Il fut occupé par M. Henri Bérard, félibre.   

Créée en 1962 avec du bétail Espagnol acheté à la manade Sol, l’élevage appartenait alors à Henry d’Andecy et André Blohorn. 

En 1995 le fils d’André, Bruno Blohorn, producteur de riz reprend seul la destinée de la ganaderia. Il choisit comme devise les couleurs de la Côte d’Ivoire pays où la famille passa un temps de sa vie et conserva, pour marque, le trèfle du fer qu’il inscrit dans un écu.