Depuis quelques années les attaques et les actions des "anticorridas" sont plus nombreuses plus insidieuses et parfois violentes et bénéficient de soutiens très médiatiques.
Même si ces actions, parfois très virulentes, ne sont pas prêtes d'aboutir en France, il n'en demeure pas moins que les aficionados doivent réagir et doivent avoir la liberté d'assister aux spectacles taurins.
Si un jour cet abolitionnisme atteignait la corrida il est certain qu'alors les prochaines victimes seraient la course camarguaise, les abrivados et tous les spectacles taurins.

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Association de défense des tauromachies - Sommières


                       MONTPELLIER, le 11 février 2023

Amis de la bouvine bonjour !

Aficionados, manadiers, raseteurs, arlésiennes, gardians, éleveurs de taureaux Brave et de Camargue, matadors de taureaux, cavaliers, musiciens, gens costumés.

Merci aux présidents de chambres d’Agriculture.
Merci aux présidents de fédérations de chasseurs.
Merci aux présidents de fédérations de pêche.
Merci à l’Union des Jeunes de Provence et du Languedoc pour la défense de nos traditions

Monsieur le Préfet, cher Hugues MOUTOUH,

Mesdames et Messieurs les parlementaires :
députés, sénateurs, députés au Parlement européen,

Mesdames et Messieurs les Conseillers régionaux et départementaux,

Mesdames et Messieurs les Présidents d’Intercommunalité,

Mesdames et Messieurs les maires,

Mesdames et Messieurs les adjoints et Conseillers municipaux.

Quel bonheur d’avoir sous mes yeux et à perte de vue, le peuple de Camargue et du Sud de la France !

Mesdames, Messieurs, chers amis ! Ce samedi 11 février 2023 est un jour historique ! Nous sommes nombreux ! Très nombreux !
Notre pari est réussi. Nous partîmes à 5 et aujourd’hui nous sommes 15 000, rassemblés sur l'Esplanade jusqu'à la place de la Comédie.

Ce matin, nous sommes réunis en réaction aux nombreuses attaques que nous subissons, ici, sur la Métropole de Montpellier.

Mesdames, Messieurs, chers amis !

Il faut comprendre ce qui se joue aujourd’hui. Il y a un mouvement politique, celui de l’écologie punitive, composé d’élus animalistes et écologistes (EELV), qui veulent remettre en cause des pans entiers de nos traditions mais aussi de notre manière de vivre.

Oui ! Il y a, ici, à Montpellier, une écologie sectaire qui s’est installée dans le paysage politique local.

Il n’aura pas fallu très longtemps aux maires de notre métropole, pour se rendre compte du vrai visage de celles et ceux qui se cachent derrière ce mouvement.

Derrière l'interdiction de la pratique de la chasse comme ce fut le cas à Montpellier en 2021, il y a la remise en cause d’un mode de vie, d’une tradition.

Derrière la remise en cause de la pratique de la pêche, comme ce fut le cas sur notre métropole en 2022, il y a la remise en cause d’une pratique populaire.

Derrière l'idée de réformer la bouvine, comme c’est le cas aujourd’hui, il y a la remise en cause de nos traditions taurines, de la course camarguaise, de nos abrivados, de nos bandidos et de nos fêtes votives.

De manière plus générale, derrière la remise en cause de la ruralité, il y a la déconstruction du monde agricole.

Mesdames, et Messieurs, les exemples sont de plus en plus nombreux et démontrent que la bataille que nous menons aujoud’hui, est une bataille politique !

Cette bataille-là, avec quelques collègues maires, nous allons la mener.

Vous me connaissez : nous ne transigerons pas ! Avec Jean-Luc MEISSONNIER et quelques autres, nous ne pratiquons pas la politique du cul entre deux chaises !

Aujourd’hui, il y ceux qui sont ici et puis il y a celles et ceux qui se planquent… Il est temps que chacun se démasque !

Sachez que vous pouvez compter sur nous dans ce combat que nous mènerons jusqu'au bout !

Discours de Laurent Jaoul

Discours de Benjamin Cuillé

Bonjour à tous,

Merci d’être là, gens de bouvine, gens de terroir, gens de passions rurales.

Je remercie également les élus présents en nombre devant nous pour soutenir la bouvine.

Vous êtes venus défendre les gens de vos territoires, laissant quelques instants de côtés vos étiquettes politiques pour défendre notre culture.

Car c’est bien de culture dont nous parlons aujourd’hui, de cultures diverses, variées, enracinées dans des territoires et surtout belles.
Et la culture n’a pas de couleur politique et ne devrait jamais en avoir.

Nous sommes tous réunis ici, car quelques bobos animalistes veulent déconstruire nos traditions sous le prétexte fallacieux du bien être animal.
C’est le mot à la mode ça « déconstruire », moi je n’aime pas ce mot.
Je préfère de loin être un bâtisseur.
C’est ce que sont les gens de bouvine, c’est ce que sont nos chers manadiers : des bâtisseurs.

Nos ancêtres ont bâti au fil du temps une merveilleuse tradition autour du taureau. Nous la faisons vivre aujourd’hui avec tous les acteurs du monde taurin !

Ce mode de vie permet un élevage unique en France, l’élevage du taureau, Camargue et brave.
Par l’élevage du taureau, nos manadiers et nos ganaderos, façonnent les territoires que nous connaissons et que nous aimons.
Par son mode d’élevage unique, en semi liberté et ultra extensif, le taureau entretien un écosystème rare, unique, une diversité de faune et de flore incroyable.
Par son mode d’élevage le taureau entretien tout un écosystème qui ne pourrait pas exister sans lui, je pense notamment à la Camargue.
Nous n’avons pas de leçon d’écologie à recevoir d’animalistes enfermés dans leur appartement de centre ville.

Nous aimons le taureau et nous le respectons pour ce qu’il est, dans sa nature profonde et sauvage.
Il est chez les manadiers, aimé, choyé et soigné. Il est pour les gens de la bouvine, tout simplement adulé.
Toutes personnes ayant mis un pied chez un manadier peut s’en rendre compte et il suffit de se tourner vers le passé pour réaliser que le taureau n’a jamais été aussi bien traité, aussi bien élevé. Il n’a jamais été aussi beau et aussi fort qu’aujourd’hui. Il en va de même pour nos beaux chevaux de Camargue.

L’amour que nous portons aux bious, fait que nous n’avons pas attendu les bobos écolos donneurs de leçons, pour sans cesse progresser et s’améliorer sur le bien être de nos animaux.
De maltraitance, il n’y en a tout simplement pas chez nous.

Aujourd’hui, la bouvine est encore une fois attaquée.
Souvenons nous que ce n’est pas la première fois, je pense à certains manadiers, déjà attaqués en justice pour une ferrade, et personne ici n’a oublié l’encierro à l’eyraguaise.
La pêche et la chasse sont quotidiennement attaquées, et en novembre dernier c’était la corrida.

Mes amis, le temps où nous vivions cachés et en paix est révolu. La communication à outrance dirige notre société actuelle et nous devons nous adapter.
Les attaques ne cesseront pas car elles sont menées par un courant de pensé extrémiste, sectaire et dangereux. L’antispécisme.
C’est un fait, nous sommes, depuis un moment déjà, dans un combat contre une pensée unique, certes menée par une minorité de soi-disant bien pensant, mais disposant d’une large force médiatique :

- Une pensée unique qui veut aseptiser notre société
- Une pensée unique qui veut éradiquer, par son intolérance, nos libertés culturelles
- Une pensée unique qui peut, sans vergogne, diffamer, accuser, insulter en toute quiétude
- Une pensée unique qui veut aller jusqu’à dicter ce que nous devons manger.

Comme toute pensé unique, ce mouvement n’a qu’un mot à la bouche : interdire.
Je n’aime pas les taureaux : j’interdis.
Je n’aime pas la chasse : j’interdis.
Je n’aime pas la pêche : j’interdis.

C’est assez. Nous ne sommes pas des barbares à éduquer.

Si certains se demandent pourquoi ce rassemblement, ensemble.
Nous sommes réunis aujourd’hui pour revendiquer notre droit à la singularité, pour protéger nos territoires à l’identité forte et passionnée. Pour défendre nos libertés culturelles et notre droit à l’exception culturelle.

Nous devons surtout être là pour faire union, ensemble.
Car seule l’union de nos diverses minorités culturelles présentes ici, permettra la défense efficace de tous.
Nous demandons liberté et respect, nous devons l’appliquer à nous même.
Nous, peuple du taureau, ne sommes pas obligés d’aimer les autres minorités
culturelles, mais nous devons faire l’effort de les comprendre et surtout de les respecter.
Nous devons prendre conscience que la chute d’un seul domino entrainera mécaniquement la chute des autres.
Ensemble, nous ne devons rien céder, rien lâcher aux totalitaires antispécistes.

Aujourd’hui nous ne livrons pas bataille seul, nos amis de la pêche, de la chasse, etc, sont là pour nous soutenir, garantissons leur notre solidarité quand leur tour viendra.
Ce n’est qu’ensemble que nous persévèrerons nos si belles différences.

Per nosti liberta, vivo nosto bouvino.