Depuis quelques années les attaques et les actions des "anticorridas" sont plus nombreuses plus insidieuses et parfois violentes et bénéficient de soutiens très médiatiques.
Même si ces actions, parfois très virulentes, ne sont pas prêtes d'aboutir en France, il n'en demeure pas moins que les aficionados doivent réagir et doivent avoir la liberté d'assister aux spectacles taurins.
Si un jour cet abolitionnisme atteignait la corrida il est certain qu'alors les prochaines victimes seraient la course camarguaise, les abrivados et tous les spectacles taurins.

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Association de défense des tauromachies - Sommières

L'observatoire de l'Aficion

Seules les cultures taurines sont garantes de la préservation et de la survie de l'espèce animale taurine en milieu naturel.

2020

L’UNESCO ET LA REPONSE CACHEE
Ecrire que la tauromachie est attaquée n’est pas une révélation, les interventions, les commentaires, les interprétations diverses constituent le quotidien des réseaux sociaux et d’une certaine presse.
Dernièrement, des médias espagnols se sont emballés au sujet d’un message adressé par l’UNESCO suite à un questionnement par l’AIT (International Bullfighting Association) auprès de cet organisme au sujet de la reconnaissance de la tauromachie comme patrimoine culturel immatériel.
Dans celui-ci l’UNESCO rappelait que, seul un état membre, peut se permettre d’intervenir et qu’à ce titre elle n’avait pas à se prononcer, cela a été suffisant pour déclencher des conclusions à l’opposé de la version en réponse, vites reprises par les anti-taurins et par certains journaux analysant « ipso facto » le défaut de compétence comme un rejet.
L’UNESCO devant le déballage médiatique d’une telle désinformation a dû procéder par communiqué spécial afin de rétablir la vérité.
Un élément important a toutefois été totalement occulté, il s’agit d’une lettre en date du 11 Septembre 2020, aux termes de laquelle le gouvernement espagnol, via son ambassadeur délégué permanent auprès de l’UNESCO, et en réponse à la demande de ladite UNESCO sur l’interprétation des dispositions légales existantes, reconnait la tauromachie « comme l’une des traditions culturelles les plus enracinées dans l’histoire de l’Espagne et l’identité collective, représentant le patrimoine historique et culturel de tous les espagnols »
Cette réponse, que l’on ne saurait plus claire de la part du gouvernement espagnol, va même au delà de la loi de 2003 qui reconnaissait à la tauromachie la qualité de patrimoine culturel, puisque selon l’argumentation juridique, le mot « immatériel », non expressément visé dans ladite loi, apparait à présent comme une évidence au vu de cette lettre extraite désormais de sa cache pour circuler à sa guise.
Le secret ne s’oppose pas à la vérité mais à la communication.

LA CENSURE MEDIATIQUE ET LA TAUROMACHIE
Le pouvoir médiatique, bien qu’officiellement non reconnu, comme tel, existe, si hélas ! des exemples récents sont là pour nous le faire constater, il faut bien se rendre à l’évidence, celui-ci avance à présent sous une forme beaucoup plus pernicieuse par le biais des réseaux sociaux.
C’est ainsi que des grandes plateformes, comme VIMEO, suppriment systématiquement tous les contenus pouvant avoir une connotation taurine.

Le médiateur vient tout récemment d’être saisi en Espagne, car il n’y a aucune violation de la loi, la corrida possède en effet son existence légale de par la constitution espagnole et par les divers arrêts qui s’en sont suivis, incluant la tauromachie comme élément culturel.

Le problème est grave, car cela suppose que lesdites plateformes s’octroient un pouvoir de décision visant à exclure toute information sur la tauromachie et par la même lui empêchant de la promouvoir cette culture reconnue pourtant constitutionnellement.

Ces méthodes qui ont pour but de limiter de manière arbitraire toute liberté d’expression non conforme à leur métonymie ont pour nom « censure », serions, nous revenus aux temps anciens où pour certaines sociétés c’était le moyen de réguler les mœurs et la vie politique ?

Aucune explication rationnelle n’est donnée à ce blocage, il n’y en a pas, mais, malgré ce, celui-ci existe, il en est de même chez nous, exemple récent, FR 3 OCCITANIE et les images interdites des
corridas Nîmoises.

Le fait de décider ce qui peut-être bon ou mauvais ne peut-être l’apanage non pas donné mais pris par des médias qui profitent de leur position dominante pour sévir, il s’agit là d’un abus de droit contraire à un état de droit.

LA LOI RESTE LA LOI
Le Tribunal de BAYONNE vient de rendre sa décision suite à la procédure intentée par les anti-corridas à l’encontre de la municipalité et l’ »empresa » Basque (Alain LARTIGUE-Juan BAUTISTA) pour « actes graves de cruauté envers animal ».

Le juge en charge de celle-ci a débouté les demandes de la SPA, visant notamment à interdire la féria, en s’appuyant sur le caractère légal de la corrida.
Il ne s’agit donc que la simple application de la loi, mais en ces temps perturbés où les anti-taurins de manifestent tous azimuts, ce constat sous sa forme la plus simple coupe court à toutes les velléités pernicieuses régulièrement intentées.

FRICTION ESPAGNOLE
Suite aux déclarations du Ministre de la Culture en Espagne José Manuel Rodríguez Uribes se moquant ouvertement de la tauromachie et la privant de subvention, un point de friction vient de naître en Espagne entre deux associations taurines, l’une d’elles reprochant à l’autre une contestation trop polie frisant le laxisme, justifiant selon elle un recours en justice à l’encontre dudit ministre ?

Compte tenu de leur importance dans le « mundillo », quelle que puisse être la véracité des griefs invoqués, cela fait désordre. Il a été évoqué à plusieurs reprises par de nombreux pro-taurins « le millefeuille » des entités taurines destinées à défendre la tauromachie, s’il est réjouissant de constater que chaque strate peut apporter sa pierre à cet édifice aujourd’hui ébranlé par le contexte sanitaire ambiant, il n’en demeure pas moins que trop de biens nuit.

Cette volonté manifeste et incontestable de vouloir s’investir dans une construction stabilisée de notre monde taurin risque de se heurter au problème du « leadership », et c’est certainement, ce qu’en silence, apprécient les anti-taurins, le vieil adage « diviser pour régner » leur convenant parfaitement.

Nous avons en France de nombreuses associations, sous forme de clubs taurins notamment, qui œuvrent bénévolement afin que leur passion souvent innée puisse s’exprimer librement, nous avons également des d’autres associations que l’on ne peut qualifier de supérieures mais, et il faut le reconnaitre, qui bénéficient d’une autre écoute, parce qu’elles comptent dans leur rang des membres à l’influence marquée où en tout cas remarquée.

Il faut de tout pour faire un monde, la tauromachie n’y échappe pas, mais la grandeur du fleuve à son embouchure n’est que la conséquence de l’acceptation de ses divers affluents.
La qualité d’affluent ne doit pas être liée à une participation financière pénalisante pour certaines associations qui n’ont pour s’exprimer que leur passion.

Ce n’est donc qu’au travers d’une osmose parfaite que l’on pourra faire face à cette adversité grandissante, à cet effet la solidarité reste le maître mot, chacun devant jouer sa partition sur des registres différents certes mais dans un but identique sans pour cela donner une priorité à l’aspect financier.

ABUS OU AVEUGLANT POUVOIR
La question se pose? Les réponses sont nombreuses, mais, ou se situe la vérité ?
Les décisions municipales d'interdire la corrida sont-elles le reflet d'une idéologie masquée ou en tout cas inavouée ? ou tout simplement la conséquence d'une volonté d'affirmer cette position dominante donnée
par les urnes ?

Ce qui gêne, c'est ce mot « interdire », car ce n'est pas le pouvoir d'interdire qui est en cause, mais la notion de victime qui est affectée au subissant.
Bien sur, les argumentations standardisées sont immédiatement évoquées, toute notion d'idéologie vite déclarée exclue, s'ensuivent les questions de sécurité, de police, et les financières, incontournables pour tout contribuable.

Balayer ces éléments n'est certainement pas la situation la plus adaptée car ils ont leur importance, a cet effet, ils peuvent faire l'objet de discussions préalables dans ce contexte de démocratie populaire pourtant tant vantée durant les campagnes politiques.

Alors pourquoi interdire avant de discuter? Agir ainsi, cela porte un nom qui n'a rien de glorieux.
Vouloir se créer l'auréole blanche de la virginité par le jeu de manifestations compensatrices ne peut être la panacée, car, et les exemples sont hélas frequents, les arènes démolies dans certains villages ont vu le projet de reconstruction passé au rayon souvenir, et des abrivados, bandidos, encierros ont été cantonnées dans des espaces réduits destructeurs d'envie.

Les problèmes reprochés a la corrida apparaîtront vite sous d'autres formes pour ces manifestations de substitution qui deviendront aussi des victimes, que restera-t-alors de nos traditions, de notre culture régionale après le passage ravageur du mot « interdire »?
Une société aseptisée coulée dans un moule dont l'uniformité sera la règle et la triste conséquence d'un pouvoir éphémère dont les effets ne feront (peut-être ?) qu'effleurer leur porteur.

LA SOLIDARITE SELECTIVE ET LE COMBLE DE LA STUPIDITE 30JUIN
Le monde taurin, contrairement à ceux qui le combattent, est ouvert à la tolérance et au respect de chaque individu, ce monde n’a rien d’une enclave dans notre société, il fait partie intégrante de celle-ci et vit avec et pour elle.
Lorsqu’il s’agit de participer pour venir en aide à des démunis ou à des victimes de catastrophes, il est toujours présent, on l’a vu dernièrement avec la pandémie où les arènes françaises et les plazas espagnoles ont spontanément libéré leurs installations médicales au profit des hôpitaux ou cliniques, et on le voit encore avec les diverses manifestations tauromachiques programmées cet été pour des œuvres caritatives.

Tout cela peut paraitre normal dans un monde normal mais celui-ci existe-t-il ?
Que penser en effet, des récentes réactions de ces mouvements dits « animalistes » ?
Le jeune torero JUAN LEAN n’hésite pas à affronter seul 6 toros à ISTRES les bénéfices étant destinés aux Restos du Cœur,
Les arènes de BEZIERS présentent un cartel de luxe pour le 16 Août dont les bénéfices sont destinés au Service Hospitalier. Que font ces destructeurs de liberté ? Ils sollicitent la Direction des Restos du Cœur et écrivent au Ministre de la Santé pour solliciter un véto.
Coutumier de ce genre de demandes incongrues, le comble du comble vient d’arriver avec la réponse des Restos du Cœur qui refusent ce don.
La solidarité est donc devenue sélective, le pro-taurin en serait exclu parce que des entités téléguidées par de puissants lobbys, souvent étrangers, l’ont décidé et que d’autres courbent l’échine et
se dérobent à leurs responsabilités.
Ces manipulateurs de l’esprit pour qui l’animal n’est qu’un faire-valoir, profitent d’une naïveté extrêmes et de l’absence de tout jugement réaliste de certains pour qui avant tout cela « fait tendance » de se draper dans cette vertu nouvelle, ils s’appuient en cela sur les anti-corridas toujours enclins à se manifester pour imposer leur vérité, et c’est ainsi qu’est atteint le comble de la stupidité.

LE MIROIR DE LA TAUROMACHIE juin 2020
Si toute manifestation en faveur de la tauromachie ne peut qu’être louable, subsiste toutefois la méthode utilisée.
Chaque entité porteuse d’un lien l’unissant à cette passion qui nous anime se veut représentative et à cet effet juge de la forme à adopter et c’est très bien ainsi, sauf que cela donne une image de miroir à plusieurs faces, chacune d’elle se délectant de son reflet.
Il ne s’agit pas d’attribuer une numérologie dans l’échelle de l’incarnation, chacune avec ses moyens essayant d’apporter une pierre à cet édifice que certains voudraient détruire.
Force est de constater néanmoins, sans jeter le moindre soupçon d’affront à quiconque, que par exemple l’UVTF et l’ONCT possèdent un impact conséquent et bénéficient certainement d’une écoute plus perceptible.
Mais, quelque puisse être le rang occupé dans cette hiérarchie symbolique, il est dommage que beaucoup d’autres associations ou clubs composés de bénévoles animés uniquement par leur seule passion, soient exclues de tout débat, devant seulement se contenter de commentaire ou compte rendu.
Qu’en est-il des autres, ces quantités négligeables, ces sortes d’epsilon ? le mot « solidarité » est expressément énoncé, parmi les synonymes, le dictionnaire donne « coopération » « contribution » « cohésion », ce ne sont que des mots certes, mais la force est la résultante de l’union et pour qu’il y ait union il faut au préalable une concertation.
Le peuple taurin a su toujours répondre présent lorsqu’il a été appelé, il est aujourd’hui concerné de manière différente certes que les intervenants directs, mais les uns dépendent des autres et inversement.
Il ne faudrait pas que le miroir à plusieurs faces devienne un miroir aux alouettes.

UN TIMIDE RAYON DE SOLEIL juin 2020
Il semblerait qu’un rayon de soleil essaie de percer dans les nuages du monde taurin, BEZIERS qui semblait devoir suspendre l’ouverture de ses arènes, annonce pour le 15 Août une corrida pour les 20 ans d’alternative de Sébastien CASTELLA une corrida avec au cartel Enrique PONCE et Léa VICENS, toros de MARGE et GALLON.
Les contraintes liées à l’urgence sanitaire restent d’actualité mais sous ces réserves une embellie semble se dessiner, qu’en sera-t-il précisément ? la question est posée.

En Espagne, ce sont les provinces qui se sont vues transférer le pouvoir de décision, l’EXTRAMADURA par exemple vient de révéler sa position, 50% du potentiel spectateur pour Juillet et 75 % pour Août.
La situation est toutefois plus complexe, le gouvernement Espagnol en effet a exclu la tauromachie des aides financières, bien que celle-ci soit reconnue constitutionnellement comme formant partie intégrante de la culture.
La manière tacite utilisée et gérée par un ministre pro-animaliste a déclenché un tollé entraînant des réactions en chaînes du monde taurin surprenantes par leur diversité et surtout par la solidarité
qui les animent.

Dans le respect des consignes sanitaires et sans heurt, des foules d’aficionados ont manifesté dans les rues espagnoles de SEVILLE, VALENCIA, CASTELLON, SALAMANQUE, TOLEDE, CACERES,
SORIA, VALLADOLID, LOGRONO, ALBACETE, AVILA, CUENCA CIUDAD REAL, CIUDAD RODRIGO (Liste non exhaustive).


Le week-end prochain ce sera au tour d’autres villes de prendre le relais (MADRID, CORDOUE etc…).
La réactivité et l’ampleur présentent un côté presque inattendu, tout comme l’osmose qui s’est faite entre le peuple aficionado et les divers intervenants taurins qu’il s’agisse de figuras en activité, en retraite, de toreros d’or et de plata, de ganaderos, d’empresas, une sorte de lien s’est révélé ainsi unissant jeunes et vieux pour la défense de la tauromachie, cette passion commune dont l’existence légale ne peut souffrir aucune contestation.

DISCRIMINATION SCANDALEUSE mai 2020
Si en France, les ganaderos français sont considérés (du moins par la Présidente de notre Région) comme « persona non grata », en Espagne une forme nouvelle de discrimination vient de se faire jour.
Il ne s’agit pas là d’une possibilité d’oubli, d’incompréhension ou autre artifice compensateur justificatif, mais d’une discrimination ouverte.

Une jeune fille de VALADOLID sollicite un emploi de vendeuse auprès de la Société ZUMUB, une des plus grandes entreprises de vente en ligne de compléments alimentaires, elle essuie un refus au motif « … que ses inclinaisons vers la corrida ne correspondent pas aux objectifs de la société ».

Surprise d’une telle réponse, elle insiste et une deuxième réponse lui est adressée notant qu’elle remplissait toutes les conditions, mais que ses penchants pour la tauromachie (totalement respectables) ne correspondent pas aux objectifs de la société ».
C’est scandaleux mais cela a le mérite d’être clair.
Il faut noter que la société n’attaque pas la corrida, elle prend bien soin de noter « penchants pour la tauromachie totalement respectables» mais pourtant il s’agit bien d’une discrimination basée sur un point précis excluant « ipso facto » d’une possibilité d’emploi toute personne pro-taurine.

Qu’en pensent les donneurs de leçon ? le mot légalité existe-t-il ? f éministes, défenseurs des travailleurs, syndicats, politiques et autres moralistes interviendront-ils ?
Vraisemblablement que certains diront « C’est en Espagne, en France ce n’est pas pareil » qu’en pensent nos ganaderos et tout simplement qu’en pensons nous aficionados ?

« ETRE OU NE PAS ETRE » 9 MAI 2020
C’est une forme de « remake » à la SHAKESPEARE qui se vit actuellement dans notre monde tauromachique, la reconnaissance passe avant tout par l’existence, mais pour affirmer celle-ci, il faut parfois ne pas craindre de froisser les susceptibilités.
Dans ce monde tauromachique, nous sommes les témoins d’une discrimination, avec une séparation marquée, le camarguais puis l’autre, il n’est pas même cité, existe-t-il ? Il ne s’agit pas d’une ignorance, pas plus que d’un oubli.
L’aficionado de base, n’ayons pas peur du mot, il n’a rien de péjoratif, vit sa passion et sait se mobiliser lorsqu’il le faut, il répond toujours présent, mais, qu’en est-il « des autres » ? quelques voix s’élèvent sous forme polie mais sans grande envolée, pour l’immense majorité , ce sont des taiseux, les uns parce qu’ils ont reçu une offrande régionale (ne soyons pas dupes c’est nous qui y contribuons), les autres par ce qu’ils freinent leur volonté de réagir afin de pas s’exposer au risque de voir leur « pré carré » subir une réaction négative.
Il ne faut pas faire de vagues, conserver l’eau calme, cette forme d’uniformité tacite nous entraîne dans une relation normalisée, aseptisée en quelque sorte, avec la gouvernance dans une forme de soumission basée uniquement sur la peur de disparaitre de manière officielle, mais de compromis en compromis, de silence en silence, nous en arrivons à la situation actuelle.

Pourtant, officiellement la corrida existe en France, nos anciens se sont battus pour conserver cette culture régionale, certes particulière pour le profane, mais, une culture régionale quelle que soit sa nature possède son originalité, la culture elle-même est d’ailleurs un phénomène matériel et idéologique caractérisant un groupe par rapport à un autre.
Si notre existence est légale, constitutionnellement c’est ainsi, affirmons nous et réagissons en tant qu’ être vivant dont le but est de se reproduire, peut-on y parvenir en se cantonnant dans une inertie coupable ?

Nous montrons un peu plus nos limites dont profitent les adversaires de la corrida, notre résignation, notre apathie sont mises à profit dans leur ligne droite de l’abolition.
Le peuple aficionado doit se montrer uni car de la division que nous supportons nous ne pouvons rien en attendre, ne rejouons pas HAMLET.

LETTRE A CAROLE DELGA Présidente de la région Occitanie 20 avril
Nous avons été ravis d’apprendre la prise en compte, dans le budget régional dont vous avez la charge, de la situation de l’entité camarguaise particulièrement touchée du fait des circonstances actuelles que nous subissons.
Toutefois, dans le cadre de notre association dont le but essentiel est la Défense des Tauromachies, nous sommes surpris qu’une partie du monde taurin, en l’occurrence, l’élevage des toros-bravos, en soit exclue, peut-être qu’il ne s’agit que d’un différé, voire d’un oubli.
L’économie régionale ne peut que souffrir de la carence que nous impose la présente conjoncture, la place tenue par l’ensemble des intervenants dans la tauromachie est importante et par tauromachie s’entend l’ensemble de celle-ci.
Nous ne doutons pas qu’il puisse n’y avoir une quelconque discrimination, nous savons pertinemment et vous l’avez prouvé et mis en avant à de nombreuses reprises, que la solidarité, le partage, le souci de l’intérêt du développement de notre Occitanie sont des critères du bien vivre dans une région que nous aimons tous et que beaucoup nous envient.
Il nous serait agréable de voir ainsi confirmer que l’élevage taurin forme un tout indissociable et qu’à ce titre, dans l’union qui est la sienne, il sache qu’il peut compter sur l’aide de sa région et surmonter les aléas pour continuer d’avançer.

LA LEGALITE DE LA TAUROMACHIE
Il y a quelques jours, la Cour Supérieure de Justice de la Communauté de VALENCIA vient de donner raison à une Association Taurine (AIT) en annulant une résolution du Maire de la ville de XIRIVELLA (Province de VALENCIA) prise le 28 Juillet 2016, visant à interdire les Fêtes Populaires.
Le maire d’alors avait organisé une sorte de référendum populaire avec la question » TORO OUI ? TORO NON ?, s’appuyant, malgré une faible participation 7% de la population pour une ville de 24 000 habitants, et des conditions d’organisation particulières, sur le résultat qui lui était favorable, c’est-à-dire interdire les célébrations populaires dans sa ville.
Cette décision avait été alors attaquée par l’AIT précitée, considérant que la décision de référendum était contraire aux lois protégeant la tauromachie, dans le cadre du Patrimoine Culturel Immatériel.
La Cour Supérieure appuie la condamnation du maire de XIRIVELLA sur le fait que les maires ne peuvent interdire en fraude des lois qui protègent.
Cette décision de protéger la tauromachie vient s’ajouter à celles déjà prises par la Justice en Espagne, constituant un nouvel obstacle pour ceux qui ont l’intention d’agir illégalement contre la tauromachie.

Fevrier LA TAUROMACHIE ET LE MONDE RURAL
A PARIS s’est ouvert le Salon de l’Agriculture avec un monde rural qui se retrouve au ban des accusés, comme étant le vecteur de nombreux maux qui, pour beaucoup, ne sont que le fait d’une course au profit à laquelle la majorité de nos agriculteurs ne participent pas, celle-ci étant réservée aux multinationales et leurs tentacules liées à la loi du marché.
La tauromachie fait partie intégrante de ce monde rural et à ce titre, bien que directement menacée par les lobbys animalistes, elle subit également le malaise existant.
La disparition de la tauromachie entraînerait un vide certain dans nos campagnes, sans tauromachie, plus de taureaux, plus de chevaux, plus de prés, plus de bois, outre le déséquilibre économique, s’ajouterait le déséquilibre environnemental et écologique liés à l’abandon de ce monde animal et végétal, qui peut-être constitue déjà un miroir pour de futures exploitations agricoles avides de profit où se côtoieraient, culture extensive et élevage intensif.

En Espagne, un consensus s’est fait quant aux revendications communes, alliant ainsi dans un même combat tauromachie et monde rural, la vague de protestation qui a débuté en JANVIER dans les provinces de GALLICE, ARAGON, PAYS BASQUE , EXTRAMADURE s’est étendue ces jours derniers aux provinces de GRANADA et de NAVARRA, des milliers de tracteurs ont défilé dans les rues de GRANADA et PAMPELUNE, avec des participants revêtu du traditionnel uniforme de « SAN FERMINES » les tracteurs étant quant à eux transformés en toros avec de magnifiques cornes.
De nombreuses municipalités avaient affrété des bus pour ces manifestations à laquelle de nombreux élus avaient apporté leur soutien à ce mouvement qui se poursuit donc chez nos voisins espagnols.

En France, et en particulier dans notre région, la tauromachie est liée à des structures agricoles d’importance relative par rapport à la majorité de celles en Espagne, on aurait tort, semble-t-il d’imaginer que de ce fait, le danger est quasiment inexistant.
En effet, si celles-ci venaient à disparaitre sous les coups de boutoir d’une fiscalité envahissante, d’une réglementation proliférante, d’une augmentation inconsidérée des charges (ex. primes assurances), elles feraient des envieux, la réunion de celles-ci dans une seule main pourrait ouvrir des perspectives à des entreprises « extra-muros » en quête d’une manne financière issue d’une exploitation totalement éloignée de la tauromachie.

Février LA QUESTION ?
S’il est incontestable qu’il est très tendance actuellement de mettre en avant le monde animal et s’il est tout aussi incontestable qu’il n’est pas question de minimiser celui-ci, il n’en demeure pas moins qu’il serait opportun de s’inquiéter de cette dérive.
La tauromachie se trouve ainsi directement concernée par celle-ci, le taureau-toro n’est pas et ne peut être un animal de compagnie, il reste un animal sauvage avec tout ce que cela comporte et la survie de son espèce passe par cet état, mais il n’est pas considéré toutefois comme « sauvage » au sens du mot « res nullius » (n’appartenant à personne).
Le législateur toujours enclin à « fabriquer » des lois ferait bien de se pencher sur ce problème, si à notre époque la recherche de responsabilité constitue une priorité, il serait peut-être bon d’essayer de discerner où commence et ou se termine celle-ci, si le manadier est le propriétaire de l’animal et à ce titre responsable, lorsque celui-ci est en piste ou dans les rues, en est-il juridiquement le détenteur ?
Ce point est important, en effet l’Article 1243 du Code Civil ( ex 1385 ) transfère la responsabilité sur le détenteur et non sur le propriétaire, une nuance est faite entre le propriétaire et celui qui s’en sert.

Au cas particulier, qui serait le détenteur, le manadier en quelque sorte loueur et à ce titre non détenteur ? L’organisateur ? La commune ? Le participant au spectacle ? Certes le problème des primes d’assurances ne serait pas réglé par ce transfert de responsabilité et cette sorte de fuite en avant ne ferait que compliquer un peu plus, mais ne serait-ce pas un moyen de se mettre autour d’une table pour discuter et essayer de trouver la solution la moins pénalisante ?.
Cette période d’élections souvent propice à des promesses qui parfois font figures d’engagement pourrait être posée à nos futurs élus, quelle est votre position sur ce point précis ?
Seriez-vous prêt à intervenir afin qu’il puisse être légiféré sur la notion de responsabilité en matière de spectacle taurin ?