Depuis quelques années les attaques et les actions des "anticorridas" sont plus nombreuses plus insidieuses et parfois violentes et bénéficient de soutiens très médiatiques.
Même si ces actions, parfois très virulentes, ne sont pas prêtes d'aboutir en France, il n'en demeure pas moins que les aficionados doivent réagir et doivent avoir la liberté d'assister aux spectacles taurins.
Si un jour cet abolitionnisme atteignait la corrida il est certain qu'alors les prochaines victimes seraient la course camarguaise, les abrivados et tous les spectacles taurins.

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Association de défense des tauromachies - Sommières

Conférences

Seules les cultures taurines sont garantes de la préservation et de la survie de l'espèce animale taurine en milieu naturel.

2017


La présentation par l’Aficion, association de défense des tauromachies, du documentaire TAUROMACHIES UNIVERSELLES a séduit un nombreux public régional attiré par la qualité du film et la personnalité du président de l’Observatoire national des cultures taurines. Le film d'André Viard est une œuvre pédagogique très documentée,  qui  montre comment l'homme et le taureau ont été entraînés dans un combat dont les premières traces sont inscrites sur les parois des grottes de Lascaux.

Il raconte d'où vient la tauromachie afin qu'elle soit mieux comprise par le grand public. Il s'agit d'une initiation au sens large. À une époque où la tauromachie et ceux qui la soutiennent subissent des assauts de plus en plus nombreux des anti-corridas, des deux côtés des Pyrénées, le film d'André Viard est   un document à vocation instructive, pour tous les publics.. Le nombreux public l’a bien compris et a tenu a tenu a emporter des traces (DVD, livre) de cette soirées.




Après un vibrant hommage rendu par Claude Ricard au regretté Daniel Gimenezet le conférencier du jour, Gilles Vangelisti s’est présenté en toute simplicité en retraçant son parcours qui a commencé à Mauguio, terre de bouvine où comme tous les enfants il jouait au « taureau » plutôt qu’au foot. Cet enfant qui idolâtrait les fringants manadiers voulait rester dans le monde du taureau. Mais ses parents lui indiquèrent vite la voix de la raison et il devint un brillant avocat fiscaliste. Le hasard fit qu’un de ses premiers clients fut Simon Casas qui démontra à son conseil que la protection des tauromachies ne pourrait se faire que par une grande rigueur d’organisation et fiscale.

C’est en 2008 qu’il crée la ganaderia San Sebastian en délaissant l’élevage des chevaux, mais en en gardant le fer. Au cours d’un inventaire détaillé de la tauromachie, Gilles Vangelisti veut rester raisonnablement optimiste pour le futur et s’appuie sur des faits concrets, grâce à sonexpertise auprès des plus grandes « plazza de toros »  d’europe : la fréquentation des arènes a-t-elle baissé ? Assez peu en France et quant à l’ Espagne, durement touchée par la crise économique, la « remontada » est bien commencée. D’ailleurs, ces baisses de fréquentation ne concernent pas que la corrida, beaucoup d’autres grands évènements sont également atteints.

Comme chacun sait, la corrida est souvent attaquée, parfois de façon très injuste, mais un certain nombre d’organismes bien implantés et aguerris savent apporter les bonnes réponses et les diffuser. Par contre, à plus long terme G.Vangelisti pense que certaines mentalités peuvent changer suite aux pressions des mouvements animalistes qui veulent instaurer l’égalité entre l’homme et l’animal. Au sein du petit monde de la tauromachie, il redoute les disputes stériles entre « toristes » et « toreristes » qui doivent cesser, il s’inquiète du  manque de renouvellement des grandes stars, ce qui crée une certaine lassitude du public, qui paradoxalement réclame toujours de grandes « figuras »

Y a-t-il des solutions ou des pistes à explorer ? Le ganadero estime que la tauromachie ne s’en sort pas trop mal et  pense que globalement son socle   est bon, mais que les aficionados doivent amplifier leur investissement pour leur passion. En effet le contexte a changé et la tauromachie vit elle aussi dans un monde nouveau et intégrer les réseaux sociaux, l’internet etc. Un certain nombre de nouvelles associations se sont créées : jeunes aficionados, associations de défenses et doivent être encouragées. Piste non négligeable de la part de ce fiscaliste qui dit que la tauromachie doit repenser totalement son système économique entre les organisateurs publics et privés et redoute que ceux qui tentent de travailler au-dessus de leurs moyens réels ne disparaissent.
Bien introduit dans ce milieu, il pense que les « empresas » doivent modifier leur façon de travailler : marketing, communication etc Bien entendu Gilles Vangelisti a lourdement insisté sur la nécessité de la transmission aux jeunes générations des valeurs de la tauromachie, que ce soit par les écoles taurines ou d’autres expériences pédagogiques

Le ganadero qui avec son fils est à la tête d’un cheptel de 120 bêtes a narré un peu la vie quotidienne au campo et a modestement reconnu que l’élevage du toro de combat est une expérience extraordinaire mais que les résultats sont toujours difficiles et longs a obtenir pour avoir des toros qui aient de la bravoure, de la noblesse et du « moteur », qualités indispensables. En préambule à la soirée, un film de Jean Roumajon d’Aqueduc Vidéo avait présenté la ganaderia San Sebastian de Fontanes et son propriétaire. Le verre de l’amitié a conclu la soirée et la première partie des soirées à thème de l’Aficion.

On aurait pu donner ce titre à la conférence de Francis Fabre à Sommières : "élevages français de taureaux de combat, origine, histoire et actualités »

En effet en deux heures de temps il a FABRE a présenté les élevages de taureaux français à partir des encastes d'origine et à travers les différents croisements réalisés depuis la fin du 19ème siècle lorsque le premier élevage a été créé dans notre Pays. De plus le conférencier a expliqué clairement les motivations des éleveurs qui ont fait ou arréter les croisements entre divers encastes.

En tauromachie, un encaste (mot espagnol, du verbe encastar : amélioration d'une race animale par croisement avec une autre de qualité supérieure) est le point de départ d'une caste. Le terme caste est proche de race. Il s'applique uniquement aux taureaux de combats. Il prend en compte la lignée d'hérédité et sous-entend une sélection.
À l'intérieur d'une caste déterminée, un encaste est un groupe réduit à l'échelle d'une ganadería. Par sa sélection, l'encaste affine les caractéristiques de la caste et forme une nouvelle origine, point de départ d'une nouvelle lignée de taureaux de combats.

Les nombreux tableaux présentés avaient pour effet de mettre en évidence les origines des bêtes de toutes les ganaderias françaises qui regroupent environ 8500 bêtes dans le Sud ouet et Sud Est de la France.

Une attention particulière fut consacrée  , au fondateur des ganaderias françaises, Joseph Yonnet, le premier à se lancer dans la folle aventure. Le public de connaisseurs a pu ensuite poser de très nombreuses questions très pertinentes et a retenu longuement le conférencier pour d’autres questions et des dédicaces.

Vendredi 15 décembre.
C’est un excellent documentaire filmé par Jean Roumajon qui a permis la présentation de la finca de Coste-Haute qui s’étend sur plus de 220 hectares, aux portes de la Camargue et du Parc naturel régional des Alpilles. Aujourd’hui plus de 400 bêtes vivent en liberté sur ces vastes étendues.

Devant un public nombreux, Claude Ricard a introduit, le ganadero, haut en couleur, propriétaire de ces élevages qui a raconté (parfois dans le détail) l’histoire de l’élevage des toros de Valverde, qui a connu son âge d’or avec son encaste Conde de la Corte.

Egalement celle de la ganaderia Concha y Sierra qui est l’un des élevages de toros bravos les plus prestigieux au monde, considérée comme la dernière représentante de l’encaste pure  «Vazqueña».

On aurait pu donner ce titre à la conférence de Francis Fabre à Sommières : élevages français de taureaux de combat, origine, histoire et actualités » En effet en deux heures de temps il a FABRE a présenté les élevages de taureaux français à partir des encastes d'origine et à travers les différents croisements réalisés depuis la fin du 19ème siècle lorsque le premier élevage a été créé dans notre Pays. De plus le conférencier a expliqué clairement les motivations des éleveurs qui ont fait ou arréter les croisements entre divers encastes.

En tauromachie, un encaste (mot espagnol, du verbe encastar : amélioration d'une race animale par croisement avec une autre de qualité supérieure) est le point de départ d'une caste. Le terme caste est proche de race. Il s'applique uniquement aux taureaux de combats. Il prend en compte la lignée d'hérédité et sous-entend une sélection.

À l'intérieur d'une caste déterminée, un encaste est un groupe réduit à l'échelle d'une ganadería. Par sa sélection, l'encaste affine les caractéristiques de la caste et forme une nouvelle origine, point de départ d'une nouvelle lignée de taureaux de combats.

Les nombreux tableaux présentés avaient pour effet de mettre en évidence les origines des bêtes de toutes les ganaderias françaises qui regroupent environ 8500 bêtes dans le Sud ouet et Sud Est de la France.
Une attention particulière fut consacrée, au fondateur des ganaderias françaises, Joseph Yonnet, le premier à se lancer dans la folle aventure.

Le public de connaisseurs a pu ensuite poser de très nombreuses questions très pertinentes et a retenu longuement le conférencier pour d’autres questions et des dédicaces. La présentation par l’Aficion, association de défense des tauromachies, du documentaire TAUROMACHIES UNIVERSELLES, a séduit un nombreux public régional attiré par la qualité du film et la personnalité du président de l’Observatoire national des cultures taurines. Le film d'André Viard est une œuvre pédagogique très documentée,  qui  montre comment l'homme et le taureau ont été entraînés dans un combat dont les premières traces sont inscrites sur les parois des grottes de Lascaux. Il raconte d'où vient la tauromachie afin qu'elle soit mieux comprise par le grand public. Il s'agit d'une initiation au sens large.

À une époque où la tauromachie et ceux qui la soutiennent subissent des assauts de plus en plus nombreux des anti-corridas, des deux côtés des Pyrénées, le film d'André Viard est   un document à vocation instructive, pour tous les publics. Le nombreux public l’a bien compris et a tenu a tenu a emporter des traces (DVD, livre) de cette soirée.

Après un vibrant hommage rendu par Claude Ricard au regretté Daniel Gimenezet au conférencier du jour, Gilles Vangelisti s’est présenté en toute simplicité en retraçant son parcours qui a commencé à Mauguio, terre de bouvine où comme tous les enfants il jouait au « taureau » plutôt qu’au foot. Cet enfant qui idolâtrait les fringants manadiers voulait rester dans le monde du taureau. Mais ses parents lui indiquèrent vite la voix de la raison et il devint un brillant avocat fiscaliste. Le hasard fit qu’un de ses premiers clients fut Simon Casas qui démontra à son conseil que la protection des tauromachies ne pourrait se faire que par une grande rigueur d’organisation et fiscale.

C’est en 2008 qu’il crée la ganaderia San Sebastian en délaissant l’élevage des chevaux, mais en en gardant le fer. Au cours d’un inventaire détaillé de la tauromachie, Gilles Vangelisti veut rester raisonnablement optimiste pour le futur et s’appuie sur des faits concrets, grâce à sonexpertise auprès des plus grandes « plazza de toros »  d’europe : la fréquentation des arènes a-t-elle baissé ? Assez peu en France et quant à l’ Espagne, durement touchée par la crise économique, la « remontada » est bien commencée. D’ailleurs, ces baisses de fréquentation ne concernent pas que la corrida, beaucoup d’autres grands évènements sont également atteints.

Comme chacun sait, la corrida est souvent attaquée, parfois de façon très injuste, mais un certain nombre d’organismes bien implantés et aguerris savent apporter les bonnes réponses et les diffuser. Par contre, à plus long terme G.Vangelisti pense que certaines mentalités peuvent changer suite aux pressions des mouvements animalistes qui veulent instaurer l’égalité entre l’homme et l’animal.

Au sein du petit monde de la tauromachie, il redoute les disputes stériles entre « toristes » et « toreristes » qui doivent cesser, il s’inquiète du  manque de renouvellement des grandes stars, ce qui crée une certaine lassitude du public, qui paradoxalement réclame toujours de grandes « figuras » Y a-t-il des solutions ou des pistes à explorer ? Le ganadero estime que la tauromachie ne s’en sort pas trop mal et  pense que globalement son socle est bon, mais que les aficionados doivent amplifier leur investissement pour leur passion. En effet le contexte a changé et la tauromachie vit elle aussi dans un monde nouveau et intégrer les réseaux sociaux, l’internet etc. Un certain nombre de nouvelles associations se sont créées : jeunes aficionados, associations de défenses et doivent être encouragées.

Piste non négligeable de la part de ce fiscaliste qui dit que la tauromachie doit repenser totalement son système économique entre les organisateurs publics et privés et redoute que ceux qui tentent de travailler au dessus de leurs moyens réels ne disparaissent. Bien introduit dans ce milieu, il pense que les « empresas » doivent modifier leur façon de travailler : marketing, communication etc.

Bien entendu Gilles Vangelisti a lourdement insisté sur la nécessité de la transmission aux jeunes générations des valeurs de la tauromachie, que ce soit par les écoles taurines ou d’autres expériences pédagogiques Le ganadero qui avec son fils est à la tête d’un cheptel de 120 bêtes a narré un peu la vie quotidienne au campo et a modestement reconnu que l’élevage du toro de combat est une expérience extraordinaire mais que les résultats sont toujours difficiles et longs a obtenir pour avoir des toros qui aient de la bravoure, de la noblesse et du « moteur », qualités indispensables.

En préambule à la soirée, un film de Jean Roumajon d’Aqueduc Vidéo avait présenté la ganaderia San Sebastian de Fontanes et son propriétaire. Le verre de l’amitié a conclu la soirée et la première partie des soirées à thème de l’Aficion.

Créés vers 1940 ces élevages, séparés à l’origine ont été acquis par passion par JL Couturier il y a une dizaine d’années. Avec Valverde et Concha Y Sierra, Geneviève et Jean-Luc Couturier ont intégré  le cercle des ganaderos et entendent contribuer à l’excellence de l’élevage toros brave en France. Leur priorité : revenir à l’essence des toros toristas de Valverde et des toreristas de Concha y Sierra,  combatifs mais pas forcément durs, de belle morphologie et de noble caractère. Par un travail de sélection impitoyable, la caste retrouvée des deux ganaderias a enfin séduit les aficionados comme certains toreros dans d’authentiques corridas.

Les deux élevages qui paissent sur les terres provençales de Coste-Haute près de Chateaurenard débuteront la saison 2018 dans les arènes d’Arles avec un novillo de Concha y Sierra le dimanche 1er avril  lors de la novillada concours. Le même jour dans les arènes d’Aignan, seront combattus trois toros de Valverde et trois autres de Concha y Sierra. De même sont programmées de nombreuses sorties en Espagne pour des encierros réputées.

Les soirées à thème de l'Aficion