Depuis quelques années les attaques et les actions des "anticorridas" sont plus nombreuses plus insidieuses et parfois violentes et bénéficient de soutiens très médiatiques.
Même si ces actions, parfois très virulentes, ne sont pas prêtes d'aboutir en France, il n'en demeure pas moins que les aficionados doivent réagir et doivent avoir la liberté d'assister aux spectacles taurins.
Si un jour cet abolitionnisme atteignait la corrida il est certain qu'alors les prochaines victimes seraient la course camarguaise, les abrivados et tous les spectacles taurins.

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Association de défense des tauromachies - Sommières

L'observatoire de l'Aficion

Seules les cultures taurines sont garantes de la préservation et de la survie de l'espèce animale taurine en milieu naturel.

2016

ARENES DE LUNEL
.../...Relooké et agrandi, le bar-restaurant Le Pavillon renaîtra de ses cendres grâce à une surface disponible de près de 300 m2. La salle polyvalente d’une superficie égale permettra réceptions, conférences et spectacles. Les deux seront surmontés d’une terrasse de 600 m2 ouverte sur l’extérieur.
Enfin une galerie d’exposition dédiée à la culture taurine sera aménagée au rez de chaussée.
Rappelons que la décision d’édification des arènes de Lunel date de 1861 (sous l’impulsion du maire de l’époque Charles Bézard) et que les premiers toros estoqués dans ce « cirque aux taureaux » le furent en 1873, même si la première novillada formelle (avec picadors) est datée de 1893.
Bon nombre de cocardiers et de razeteurs célèbres sont passées par Lunel, ainsi que de nombreux « toréadors » et autres toreros de renom et moins connus (Voir les ouvrages « Lunel, reine de la course libre » de Manu Péro et « Les arènes de Lunel et la corrida » de Maurice Figère).
En 1981, les arènes furent rénovées et agrandies, la capacité étant ainsi portée à près de 3 000 places. Baptisées quelques années plus tard au nom du célèbre razeteur Francis San Juan, le cirque pescalune, au fil des temporadas, n’a cessé d’accueillir les as du crochet face aux meilleurs taureaux mais aussi des toreros et des toros non moins fameux.
L’histoire du cirque pescalune n’est pas finie. Un troisième chapitre est en train de s’écrire. Nous suivrons ensemble l’évolution de sa rédaction.

Colloque au Sénat le 4 octobre 2016 : L'homme et les animaux, vers un conflit de civilisation.
Au terme d’une journée d’exposés brillants de la part de philosophes, anthropologues, sociologues, juristes, psychiatre, etc… et de témoignages souvent émouvants des représentants de toutes les filières concernées, qui ont permis de mettre en évidence les dérives sectaires du mouvement animaliste, les conclusion exposées par la sénatrice des Landes Dany Michel au nom du sénateur Jean-Louis Carrère, empêché par un problème familial, se sont terminées sur l’annonce de la création d’une commission d’enquête parlementaire sur le mouvement animaliste :
"Je demanderai donc, avec de nombreux autres sénateurs, qu’une commission d’enquête parlementaire soit mise en place pour étudier la réalité de ce phénomène inquiétant dont les ramifications et le financement s’étendent dans le monde entier. Pays des Droits de l’Homme, la France ne doit pas permettre que ceux-ci soient plus longtemps bafoués ».
En complément du colloque « L’Homme et les animaux, vers un conflit de civilisations ? » les maires des sept principales villes taurines françaises (Arles, Bayonne, Béziers, Dax, Mont de Marsan, Nîmes, Vic
Fezensac), se sont réunis au Sénat le lendemain (mercredi 5), et ont ratifié la « Charte pour les libertés et la diversité des cultures », qui a été remise au Président du Sénat.
Voici le texte intégral des conclusions : (publié sur le site torofiesta)
"À l’occasion de ce colloque, des choses fondamentales ont été dites que nous pourrions brièvement résumer ainsi. Depuis un demi siècle, une idéologie nouvelle connue comme l’écologie profonde et qui a donné naissance au mouvement végan, a entrepris de modifier le rapport de l’Homme aux animaux, tel que les religions, l’humanisme et le droit l’avaient établi depuis les débuts de notre histoire.
Sous la pression des mouvements animalistes, le Code civil a été amendé le 28 janvier 2015 pour y introduire les animaux en tant qu’« êtres vivants doués de sensibilité ». Le danger est réel, car malgré son apparence laconique et anodine, l’amendement soulève de nombreuses interrogations, sur sa portée juridique réelle et ses possibles conséquences, sur les méthodes et les objectifs des mouvements animalistes, sur la perception et les réactions des milieux concernés, agricoles notamment, ainsi – et là n’est pas le moindre motif d’inquiétude – que sur le devenir de l’idéal humaniste.
L’Animal est à la mode, et à l’Animal-objet, l’animalisme contemporain oppose l’Animal-personne.
Les causes de cette vogue sont bien connues : sentiment de culpabilité face à certaines conditions d’élevage et d’abattage de certains animaux de boucherie, exigées par le productivisme contemporain ; urbanisation et perte de tout contact avec les bêtes sauvages ou domestiques ; oubli de la lutte ancestrale contre les espèces nuisibles ; disparition quasi-totale de toutes les formes de travail animal mais aussi de rites, de jeux, ou de relations symboliques avec les animaux, etc.
Il en découle une nouvelle figure éthico-politique, l’Animal, nouvelle incarnation du Prolétaire, et une nouvelle utopie, l’animalisme, selon laquelle rien ne différencie moralement les hommes des autres animaux.
Mais l’Animal n’existe pas. C’est une invention de l’animalisme. Ce qui existe ce sont des millions d’espèces vivantes avec qui nous avons des relations différenciées.
La vision humaniste distingue, comme le veut la sagesse du Droit français, les obligations que nous avons vis-à-vis des animaux de compagnie (ne pas rompre le contrat affectif qui nous lie à eux), celles que nous avons vis-à-vis des animaux de rente (leur assurer des conditions de vie et de mort conformes aux exigences de leur espèce), et celles que nous avons vis-à-vis des espèces sauvages (assurer l’équilibre des espèces et défendre la biodiversité). Et elle est respectueuse de toutes ces histoires millénaires entrelacées des hommes et des animaux.
À l’opposé, le phénomène de globalisation qui tend à l’uniformisation des cultures favorise le développement de la « pensée unique » dont l’animalisme est aujourd’hui le syndrome le plus inquiétant.
Comment s’étonner dés lors qu’émergent en contrepartie de fortes résistances émanant de « minorités culturelles » engendrées par les phénomènes migratoires, le brassage ethnique et l’éclatement de la cohésion sociale (milieu urbain versus milieu rural), lesquelles réclament, comme il a été dit ici, le droit naturel et inaliénable de perpétuer leurs cultures et de les transmettre à leurs enfants.
Déjà, au début du siècle dernier, des sociologues nord américains ont analysé ces situations de ruptures sociétales en développant le concept de «conflits de cultures», largement repris par la suite dans la littérature criminologique en vue d’expliquer les infractions dites « culturelles » commises par les populations étrangères.
Il incombait au droit de contribuer à la régulation de ces conflits en instituant des dispositions destinées à assurer la protection des « minorités culturelles », gage de cohésion sociale. C’est dans ce but que se sont multipliées, dans l’ordre interne et international, les dispositions normatives ayant pour objet de lutter contre les discriminations de toutes sortes, notamment culturelles.
Ainsi s’est constitué, au fil du temps un corpus juridique, largement développé dans le cadre européen tendant à préserver une « communauté de culture », à la fois respectueuse du principe d’égalité et soucieuse de préserver la diversité.
La protection juridique des « minorités culturelles » constitue ainsi un instrument au service du « vivre ensemble », contre les tentatives de domination idéologique, génératrices de tant d’oppressions.
C’est ce danger de rupture entre des populations attachées aux valeurs de l’humanisme et celles qui prétendent lui substituer l’idéologie animaliste, que les intervenants de ce colloque sont venus dire ici.
La liberté d’expression étant un droit constitutionnel indiscutable, on ne saurait contester à quiconque celui de proposer une évolution de la législation sur la question animale, à partir de l’adoption en 2015 de l'amendement Glavany. En revanche, une humanisation excessive de l’animal qui aurait pour effet de porter atteinte à d’autres libertés fondamentales appelle une réponse de la part de l’immense majorité des citoyens qui place les droits universels de l’homme au-dessus de ceux que certains sont tentés de concéder aux animaux.
Et pour éviter ce conflit de civilisation extrêmement clivant qui accentuerait l’éloignement de la société urbaine de ses racines rurales, entraînerait des dommages incalculables pour l’économie et la diversité culturelle, favoriserait l’appauvrissement de la biodiversité et bouleverserait le quotidien de tous les citoyens français, la seule option de bon sens consiste à conforter la culture dans son rôle de variable d'ajustement, tel que le prévoient les lois républicaines et les traités européens.
Il est désormais évident, au regard de ce colloque, que l’État ne peut plus fermer les yeux sur la montée en puissance d’une idéologie qui bat en brèche les valeurs humanistes et menace les fondements de notre société.
Je demanderai donc, avec de nombreux autres sénateurs, qu’une commission d’enquête parlementaire soit mise en place pour étudier la réalité de ce phénomène inquiétant dont les ramifications et le financement s’étendent dans le monde entier. Pays des Droits de l’Homme, la France ne doit pas permettre que ceux-ci soient plus longtemps bafoués".

Suite a notre communiqué, Midi Libre ouvre encore une fois ses colonnes le 1/09
LETTRE A RAMA YADE Candidate à la Présidence de la République 22 juillet 2016
L'Association de Défense des Tauromachies « L'AFICION » a eu connaissance de vos interventions et de votre investissement dans la cause antitaurine tout dernièrement à MONT DE MARSAN.
Il ne nous appartient de porter un jugement sur le sentiment de rejet, qui peut être le vôtre, de la corrida, par contre, vous ne pouvez nous contester notre droit de surprise quand on voit un élu de la république, qui plus est ex secrétaire d'état, et, porteur d'ambition nationale s'immiscer dans ce genre de manifestation.
Alors que dans le contexte actuel qui est le nôtre, une certaine solidarité semblerait être une priorité, voir une ex ambassadrice de l'UNESCO et ex chargée de droits de l'homme, s'afficher par sa présence physique en première ligne, ne peut, au contraire que dégager une volonté de diviser.
Vouloir incarner a LA France QUI OSE » peut-être générateur de certaines attitudes opportunistes, mais, quel est le reflet réel qui en résulte ? lorsque l'on est le témoin (direct ou par images interposées) d'une scène irréaliste où l'on voit la présidente éventuelle d'un pays « s'afficher » contre un spectacle dont l'existence légale a pourtant été reconnue à maintes reprises.
Pensez-vous un seul instant que ces participants de MONT DE MARSAN et ces encenseurs de FACE BOOK ou TWITTER ont-ils plus de valeurs que ces aficionados dont leur seul défaut est de pouvoir satisfaire leur désir d'assister à une tradition culturelle légale ?

Nous tenions à vous faire part de notre position.
Monsieur le Directeur CARREFOUR NIMES OUEST 405, Chemin Bas de Montpellier 30900-NIMES
Monsieur le Directeur GENERAL DE CARREFOUR 33 avenue Emile Zola 92100 BOULOGNE BILLANCOURT
23 Juin 2016

L'Association de Défense des Tauromachies "L'AFICION" vient d'avoir connaissance de la nouvelle capitulation de CARREFOUR devant une expression taurine.
Cette fois ci, il ne s'agit -même pas de menace, mais simplement d'un dictat, notre surprise n'en est donc que plus grande.
Comment une entreprise qui se veut être un géant de la distribution peut-elle en arriver là ?
S'agirait-il d'une participation importante des anti-taurins dans le capital ou simplement une couardise ?
Devons-nous faire campagne pour la restitution des cartes de fidélité des clients taurins de CARREFOUR ? mais, au fait, les taurins ont-ils chez vous la qualité de client ?
Une réponse nous serait agréable.

INTERVENTION DE L AFICION A PROPOS DE LA PROPOSITION DE LOI DEMANDANT L ABOLITION DE LA CORRIDA
L'Association de Défense des Tauromachies « L'AFICION » a eu connaissance de la proposition de loi déposée par 5 députés visant à abolir la corrida.
Le sénateur est un élu de la nation, il agit donc et parle au nom de l'intérêt général.
Peut-on ainsi, sous quelque pression plus ou moins déguisée ou tout simplement par convenance personnelle bafouer l'intérêt qu'ils doivent justement défendre ?
L'atout majeur pour notre pays est sa diversité culturelle, par des propositions de loi aussi stupides que nocives, c'est vers l'uniformité culturelle, pourtant tant décriée, que ces personnes nous dirigent.
Vouloir faire disparaître la corrida, dont la légitimité a été reconnue, c'est vouloir amputer notre région d'une partie importante de cette structure culturelle dont la richesse essentielle doit justement être la diversité.
II nous serait agréable que vous interveniez, en votre qualité de représentant de notre région au Sénat, auprès de ces élus afin de leur faire part de notre position.
Suite à l’initiative de Michel Zumkeller, cinq députés UCDI ont déposé un projet à l’Assemblée de loi visant à abolir les corridas, Yvan Lachaud, Président de l'UDI du Gard et de Nîmes Métropole, leur a adressé le
courrier suivant : 10/06
Yvan LACHAUD - Président de Nîmes Métropole et de l’UDI du Gard
C’est avec grand regret que j’ai pris connaissance de votre proposition de loi visant à abolir la corrida. Je peux bien évidemment comprendre que cette tradition vous paraisse quelque peu « exotique » vu de votre circonscription, mais ici dans le sud de la France, elle rassemble et passionne des millions de personnes tout au long de l’année et génère une économie importante pour nos territoires notamment sur Nîmes Métropole.
La corrida n'est pas, comme vous l’écrivez, un spectacle barbare ou sanguinaire. Née au siècle des Lumières, elle est une illustration du pouvoir de l'homme et de la civilisation sur la nature brute. Les aficionados ne sont ni des pervers, ni des sadiques. Peuvent en témoigner Mérimée, Lorca, Bergamín, Picasso et bien d'autres acteurs du monde culturel et intellectuels. La plus grande émotion éprouvée dans une arène par les spectateurs est l'admiration : admiration pour la puissance et la bravoure du taureau, admiration pour le courage et le sang-froid de l'homme. La corrida est une école de respect : pour le rituel, pour l'animalité
et la manière dont elle s'exprime, pour l'humanité.
La corrida Monsieur le Député, est une des dernières formes d'élevage extensif existant en Europe. Les pâturages sont des réserves écologiques incomparables pour la faune et la flore et la préservation de nos paysages extraordinaires et particulièrement ici en Camargue. La suppression des corridas entraînerait donc l'extinction du bos taurus ibericus, le taureau de combat d'origine espagnole et avec lui l’élevage extensif, provoquant irrémédiablement une catastrophe écologique et économique pour nos territoires.
Sachez qu’en tant que Président de Nîmes Métropole et Gardois attaché à sa terre et sa culture, je défends plus que jamais cette tradition qui a forgé une sensibilité, une culture taurine auprès de toute une population. Je vous demande pour cela Monsieur le Député, de revenir sur cette proposition de loi, et de respecter l’identité des habitants des régions taurines de France.

Monsieur le Sénateur-Maire,Jean Paul FOURNIER (15/06/2016)
L'Association de Défense des Tauromachies « L'AFICION » a eu connaissance de l'intervention des anti-taurins via l'UNICEF.
Cette démarche démontre une fois encore l'intolérance et !'absurdité manifestées par des personnes persuadées d'être investies du pouvoir souverain de dicter à l'autre la conduite à adopter.
Aujourd'hui c'est l'enfance avec le support UNICEF, demain un autre prétexte sera trouvé.
Peut-on reprocher à une ville de vouloir transmettre à notre jeunesse une culture, fusse-t-elle taurine ?
Peut-on reprocher à une ville par un film, au demeurant remarquable, de permettre à nos jeunes de s'imprégner de notre terroir et de cette tauromachie vecteur de tant de valeurs humaines ?
Nous tenions à vous féliciter pour le choix de cette exposition et en tant que de besoin pour vous apporter notre soutien.

LETTRE D ANDRE VIARD Président de l'Observatoire National des Cultures Taurines
À monsieur Philippe Saurel,Président d e Montpellier Métropole
Monsieur le Président,
Le thème de la campagne de communication retenu pour promouvoir votre Trophée taurin cause un préjudice moral inopportun au monde de la corrida.
Comment comprendre en effet que la Course Camarguaise, dont l'ONCT a défendu les valeurs à diverses reprises, et les met en évidence dans le documentaire et l'exposition "Tauromachies Universelles", puisse imaginer tirer parti d'une démarche qui consisterait à se démarquer des autres pratiques taurines ?
Face aux attaques du mouvement animaliste qui a pour objectif d'interdire toute utilisation de l'animal de quelque manière que ce soit (le précédent du taureau à la corde d'Eyragues aurait du vous interpeller), condamner de manière induite la Corrida équivaut pour la Course Camarguaise à ouvrir une brèche dans notre défense commune et risque de susciter un mouvement de rejet à son encontre de la part des aficionados, ce qu'il convient à tout prix d'éviter.
Imaginez par exemple que, pour répondre à votre affirmation "nous ne tuons pas le taureau, nous le célébrons", fleurissent sur vos arènes ou dans la presse des slogans tel que : "Dans la course camarguaise, la célébration débute par la castration". Vous conviendrez que la riposte serait aussi stupide que l'agression.
Étant persuadé qu'il s'agit davantage d'une maladresse que d'une intention délibérée de nuire, en ma qualité de président de l'ONCT qui regroupe toutes les entités taurines françaises, mais aussi les fédérations de course landaise et camarguaise, je vous remercie de retirer cette campagne dans les meilleurs délais afin de ne pas créer de confusion au sein de la grande partie de votre public, qui, loin de toute polémique, assiste aussi aux corridas.

03 Mai 2016 ,
Monsieur le Président de la FFCC,

Nous avons été saisis par divers membres de notre association, d'une publicité, via les boulangeries, qui sème un certain trouble.
Il se trouve, en effet, que vouloir dissocier les diverses formes de tauromachie ne constitue pas un élément pouvant plaider en faveur de celle-ci.
Les actions permanentes sous des apparences diverses formulées par les « animalistes » n'ont pour seul but que de tendre à supprimer la tauromachie en général.
Notre association qui a pour objet de défendre ce qui représente avant tout notre culture régionale trouve pour le moins surprenant que la discrimination ainsi affichée puisse ainsi faire désolidariser le monde
taurin, qui, bien au contraire, doit se fondre dans une osmose parfaite.
Nous osons espérer, qu'il ne s'agit que d'une forme maladroite de publicité et nullement une volonté de délibérée de créer la scission évoquée ci-dessus.
il nous serait agréable que vous nous le confirmiez, ce dont nous vous remercions par avance.

AVRIL 2016
LETTRE DE L AFICION AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

Monsieur le Président de la République,
Nous nous permettons, par la présente, de vous solliciter afin d'apporter la contradiction au courrier qui vous a été adressé (information médiatisée à !'extrême) par !a SPA visant à interdire, notamment la corrida.
Notre association dont le but est défendre la tauromachie n'est pas constituée de pervers ou de tortionnaires, mais de citoyens pour qui les mots « respect » et tolérance » possèdent un sens.
La corrida tient son existence légale dans notre droit français, en tant que telle, elle ne peut donc avoir vocation à disparaitre, l'argumentation évoquée ne pouvant être soutenue que par des personnes empreintes d'un sentiment de dictat excluant à ce titre le mot « liberté ».
L'animal voué à l'alimentation ou au labeur permanent a-t-il une mort plus délicieuse (existe telle d'ailleurs !) que te toro de combat ? La mise à mort non publique fait elle oublier les souffrances ?
Le toro est il d'ailleurs le seul objet du débat ? Ne s'agirait t il pas d’une volonté de vouloir imposer une autre façon de vivre ?
La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du 26 Août 1789 dans son article 4 laisserait penser qu'il en soit autrement.

A PROPOS DES ABATTOIRS DU VIGAN
Monsieur le Maire HOTEL DE VILLE 30-LE VIGAN

L’ASSOCIATION DE DEFENSE DES TAUROMACHIES « L’AFICION » a eu connaissance du matraquage médiatique subi par votre ville suite aux incidents survenus à l’abattoir municipal.
Sur le fond, nous n’avons pas à intervenir, mais sur la forme nous tenons à vous apporter notre soutien, car il est inadmissible de voir un tel acharnement.
Nous sommes confrontés trop souvent à ce problème, comme étant également la proie de ces groupuscules téléguidés qui essaient sous des formes déguisées, et via internet, de tenter d’imposer cette pensée unique qui est la leur.
Ne nous y trompons pas, il ne s’agit pas pour eux de relater des faits, mais de les interpréter avec force images à l’appui pour imposer leurs pratiques qui ne doivent souffrir d’aucune discussion puisque par hypothèse, ils détiennent la vérité.
Cette mobilisation informatique devenue facile par le biais des réseaux sociaux et relayée par des médias toujours en quête de sensationnel devient incohérente au regard de la réalité des choses, n’hésitant pas à jeter, sans aucun discernement, au cas particulier, l’opprobre sur votre ville.
Nous tenions à vous en faire part.

Communiqué adressé à RADIO France Bleu HERAULT suite à la relation des faits dans leurs journaux.
L'Association de Défense des Tauromachies "L'AFICION" se montre particulièrement étonnée par la manière utilisée par grand nombre de médias et notamment par FRANCE BLEU HERAULT pour traiter "Le procès de RODIHAN".
S'il est parfaitement normal que ceux-ci se fassent l'écho d'un tel événement monté en fléche par les anti-taurins, il est par contre totalement discriminatoire de voir l'orientation qui en est donnée.
On ne peut en effet considérer qu'il existe une neutralité voire même une simple objectivité dans le traitement de cette actualité.
Le fait de ne donner la parole à une seule des parties présente un caractère de ségrétation avec une volonté de téléguider la réceptivité de l'information excluant ainsi toute notion d'impartialité.
Sur le fond, s'il est indéniable que la violence reprochée, conséquence d'une exacerbation débordante, ne peut être contestée, il ne faut surtout pas oublier que la cause repose sur le fait qu'il s'agissait du blocage d'une manifestation parfaitement légale par 'l'intrusion de personnes qui justement étaient interdites d'accès à cette enceinte.
Quelle serait la réaction des donneurs de leçon, si un groupe de personnes pénétraient chez eux pour s'y installer ? attendraient-il sagement l'arrivée des forces de l'ordre ?
Un média se doit d'apporter de l'information, c'est sa vocation première, et respecter les régles de base avec l'application des "5 W", pourquoi justement "Le pourquoi" élément essentiel de ces régles n'est même pas esquissé?
NDLR:
Les cinq W du journalisme sont une règle du journalisme, particulièrement en agence de presse, qui exige une précision dans la rédaction des dépêches. Les cinq w sont en anglais : « who did what, when and where, and why » (qui a fait quoi, où, quand et pourquoi ?). Le journalisme en agence de presse mondiale et généraliste exige que les réponses aux cinq questions soient données dès le début de la dépêche, ce qui
permet un découpage de l'information par priorité.

Madame CAROLE DELGA PRESIDENTE DE LA REGION LANGUEDOC ROUSSILLON -MIDI PYRENEES 12/01/2016
Nous nous permettons par la présente de vous faire part de notre surprise quant à la pétition circulant sur les réseaux sociaux visant la corrida et qui semble-t-il aurait une origine régionale.
En votre qualité de nouvelle présidente et à la lecture de vos récentes déclarations privilégiant l'unité régionale, vous comprendrez aisément que nous ne pouvons qu'être étonnés.
Outre son caractère discriminatoire, la volonté de détruire la culture taurine et par la même l'essence même de nos valeurs ancrées dans notre région nous apparaissent en totale contradiction avec le principe même de liberté, trop souvent mis en exergue mais hélas totalement bafoué.
Comment est-il possible de cautionner un mouvement actionné par des radicaux obtus aux textes fallacieux ?
Pourquoi vouloir entretenir un climat de discorde et juger unilatéralement, comme investi d’un droit souverain, du bien et du mal ?
Vouloir supprimer la corrida dans notre région révèle d'une ignorance totale de notre culture et ses fondements.
Nous souhaiterions que la pétition susvisée ne soit que la conséquence d'une opportunité souhaitée par certains et que vous puissiez ainsi nous assurer que votre nouveau rôle sera celui d'unifier la région dans le respect des droits de chaque individu en osmose parfaite avec notre culture.

M. Allain BOUGRAIN DUBOURG 5/01/2016
C/0 France INTER Emission matinale Week-End

Nous faisons suite à votre intervention de Dimanche 03 Janvier 2016 sur France INTER relative à la corrida.
Il n'est pas dans nos intentions de juger de l'opportunité de celle-ci pas plus que celles de tenter une quelconque plaidoirie en faveur de la corrida.
Notre passion fusse t elle débordante n'est pas aveuglante au point d'imposer le droit d'aimer à une personne qui n'aime pas.
C'est sur ce point, qu'il y aurait lieu, le pensons-nous , de vous pencher de manière objective, si tentez que ce mot possède un sens, sur le droit de chacun d'aimer ou ne pas aimer.
Pourquoi vouloir interdire aux enfants d'assister aux corridas ? Êtes-vous investit d'un pouvoir souverain pour émettre une tel précepte ? Pensez-vous que les parents sont inaptes à juger et que vous êtes là en justicier pour suppléer ?
Pourquoi vouloir interdire la création des Ecoles Taurines ? Pensez-vous que les parents qui autorisent leurs enfants (l'avis préalable des parents est requis) à participer à ces écoles ne sont pas capables d'assumer
leur responsabilité ? Pensez vous qu'ils sont inaptes à juger et que vous êtes là en justicier pour suppléer ?
De réponses nous n'en attendons pas, car, il ne vous est pas possible dans un raisonne vent rationnel d'y satisfaire, le seul argument à nous opposer, c'est la volonté manifeste du droit de juger de l'autre que vous vous octroyez.
La présente lettre vous est destinée (obtenir un minimum de satisfaction.
NDLR: A Baugrain Dubourg est président de la ligue de protection des oiseaux


LA DERAISON A L'ETAT PUR