Depuis quelques années les attaques et les actions des "anticorridas" sont plus nombreuses plus insidieuses et parfois violentes et bénéficient de soutiens très médiatiques.
Même si ces actions, parfois très virulentes, ne sont pas prêtes d'aboutir en France, il n'en demeure pas moins que les aficionados doivent réagir et doivent avoir la liberté d'assister aux spectacles taurins.
Si un jour cet abolitionnisme atteignait la corrida il est certain qu'alors les prochaines victimes seraient la course camarguaise, les abrivados et tous les spectacles taurins.

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Association de défense des tauromachies - Sommières

L'observatoire de l'Aficion

Seules les cultures taurines sont garantes de la préservation et de la survie de l'espèce animale taurine en milieu naturel.

2022

Juin 2022:                Nîmes : après la manifestation anticorrida lors de la feria, un aficionado demande des comptes à la préfète

Le 4 juin, tandis qu'une soixantaine de personnes manifestaient devant les arènes, 12 000 assistaient à la corrida.

Source Midi Libre. Publié le 16/06/2022 à 14:59 Parce que la corrida est un spectacle légal, dont l'achat des places est assujetti à la TVA, il demande à Marie-Françoise Lacaillon pourquoi le trouble à l'ordre public causé par les sirènes, lors de la corrida du 4 juin, a été toléré.  Suite à la manifestation anticorrida qui s'est déroulée le 4 juin à Nîmes, à quelques mètres seulement des arènes, un aficionado, qui réside à Paris et qui assistait à la course, a adressé un courrier à la préfète du Gard. Alors que 12000 personnes étaient dans les arènes pour assister à la corrida, une soixantaine de personnes, au plus fort de la mobilisation, a fait part de son opposition à la corrida, par des affiches, des slogans, quelques insultes et le bruit incessant de sirènes. Précisant à la représentante de l'Etat, dans un premier temps, qu'une "corrida n'était pas synonyme de bruits et de fureur, comme ses détracteurs aiment à le penser", l'aficionado demande "pourquoi la police, placée sous votre autorité, n'a-t-elle pas mis fin à une telle perturbation".  Il ajoute : "Tous les avis peuvent s'exprimer dans une démocratie (...). En revanche, il est anormal que soit toléré un trouble manifeste à l'ordre public lors d'un spectacle légalement organisé. Or, la corrida est un spectacle légalement autorisé pour lequel les spectateurs ont payé leurs places dont les montants sont soumis à la TVA, l'organisateur étant, quant à lui, soumis aux règlements en vigueur et assujetti aux impôts d'une activité de spectacle. Dès lors, rien ne justifie que les spectateurs d'une corrida ne puissent jouir du spectacle pour lequel ils se sont acquittés de leur droit d'entrée. Un tel trouble à l'ordre public ne serait toléré, j'en suis persuadé, pour aucun autre spectacle." "Je préfère laisser de côté l'hypothèse selon laquelle une telle situation résulterait de l'opinion que vous auriez, à titre personnel, des spectacles taurins. Dans ce cas, l'impartialité dont doivent faire preuve les représentants de l'Etat dans l'exercice de leurs fonctions serait gravement mise en défaut", conclut l'aficionado qui demande à la préfète de bien vouloir lui "exposer les raisons pour lesquelles les forces de police ne sont pas intervenues, après un délai raisonnable permettant aux manifestants d'exprimer leurs opinions, pour faire cesser ce trouble à l'ordre public."

Le triste personnage

Source www.chassepassion.net

Juin 2022:    Dimanche 19 juin, une jeune cavalière de 20 ans est décédée suite à un accident de cheval dans une ferrade qui avait lieu à Marsillargues dans l’Hérault.
Ce dramatique accident a suscité une vive émotion dans le monde du cheval ainsi que dans sa commune d’origine à Saint-Just. Malgré le respect qu’impose ce genre d’accident dramatique, un membre du parti animaliste a réussi à faire preuve du manque de respect le plus insolent et violent qu’il soit sur les réseaux. Cet homme c’est Adrien Larcher, candidat pour le même parti aux législatives 2022 dans la circonscription de Rochefort. Souvenez-vous bien de son nom, car ce tweet doit rester dans les mémoires comme l’exact reflet de la pensée animaliste. L’homme a tweeté sur le compte de France 3 Occitanie « Comment va le cheval qui a été forcé de participer à cette ferrade ? ». Comment avoir si peu de respect pour la vie d’une femme et aller jusqu’à ironiser sur sa mort ? Comment ne pas respecter le deuil de la famille de la victime ? Des questions sans réponses pour des gens normalement constitués, mais apparemment logiques lorsque l’on est animaliste.

Communiqué à propos de la défense de la corrida en France…

  Après le rassemblement de la feria, organisée par les jeunes aficionados et la rencontre des parlementaires et des élus présidée par le sénateur Burgoa, l’Aficion reste mobilisée.

La Coordination des clubs taurins de Nîmes et du Gard vous convie à la rencontre du monde taurin, solidaire, face à l’attaque contre les corridas en France, le   DIMANCHE 9 OCTOBRE 2022, de 9h30 à 11h30, au siège de la coordination, Foyer Albaric – 27 rue Jean Reboul – 30000 Nîmes

Ensemble, ganaderos, manadiers, professionnels des tauromachies, écoles taurines, Nacioun Gardiano, confréries des gardians, aficionados, nous pouvons déjouer cette agression frontale contre nos cultures et notre histoire.

Ensemble, nous voulons nous projeter dans l’avenir,  quel que soit le devenir de cette proposition de loi, malveillante.

Participeront à ces échanges, Dominique Valmary, Président de la fédération des  sociétés taurines de France, André Viard, Président de l’Observatoire national des cultures taurines. Frédéric Pastor, Adjoint au maire de Nîmes, délégué à la tauromachie.

Nous sommes tous concernés. Nous comptons sur vous…

Juin 2022: NOS TRADITIONS MENACÉES… LA VIGILANCE S’IMPOSE

Comme toutes les organisations anti-corridas de France et de Navarre, le Colbac et la Flac traquent tout ce qui a trait à la Tauromachie : une exposition de tableaux, de photos, une publicité montrant un toro ou des arènes, une conférence, un film, un livre, des jeunes qui visitent des arènes, un élevage de taureaux de combat... Alors par courriels, réseaux « sociaux », rassemblements… elles se déchainent pour en obtenir retraits ou fermetures… En période électorale ces associations épluchent la vie des candidats et malheur à celui qui se veut aficionado. C’est le cas dans notre région Occitanie, où les traqueurs constatant que dans le Gard Nicolas Cadène, investi par le bureau national du parti EELV serait pro-corrida.

Immédiatement lettres, coups de fil, mails, inondent Julien Bayou un des responsables nationaux des investitures écologiques pour le retrait de la candidature de Cadène… celui-ci sait certainement le rôle écologique tenu par les élevages de taureaux de combat : des milliers d’hectares de terres préservant la bio-diversité au profit de la faune, de la flore… Comme tout bon Gardois et Occitan, il sait aussi qu’il faut préserver cette tradition légale la Tauromachie, une tradition culturelle qui n’opprime, ni mutile des enfants, des femmes ou des hommes. Il y a peu d’années les anti-corridas d’Agde – qui sévissent aussi à Béziers - ayant appris qu’un des organisateurs, par ailleurs bénévole, des arènes d’Alès était cadre supérieur d’une grande entreprise nationale, avait écrit au PDG pour le dénoncer ( !). Il en fût de même vis à vis des des aumôniers d’arènes dénoncés à leur évêque. Je m’interroge encore pour connaitre le but poursuivi de telles actions.

Faudra-t-il un jour que les aficionados portent un signe distinctif ? qu’il en soit de même des commerces, entreprises qui sponsorisent des activités ayant un rapport avec la tauromachie : expositions, films, conférences, spectacles..? À Béziers, le Colbac est sur cette funeste voie. En effet, ayant appris que la société BETARRA, qui dirige les arènes biterroises, organisait dans celles-ci cinq concerts du 7 au 11 juillet 2022 « Les nuits de Béziers » les antis déclenchent une opération pour dissuader les personnes de s’y rendre, arguant notamment qu’une partie du prix des places serait reversée à l’École taurine de Béziers et à l’Union des Villes Taurines de France.

Hors cela est totalement faux ! Ce n’est que pour les spectacles taurins, comme prévu au contrat liant les gestionnaires des arènes à la Ville de Béziers, que cela est contractuel et ne concerne donc que les aficionadas et aficionados. La phrase de l’aficionado et écrivain Albert Camus, membre du Club taurin de Paris :"La démocratie, ce n'est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité" est plus que jamais d’actualité. Alors soyons vigilants pour défendre un pan important de l’Esprit du Sud : la Tauromachie au sens large du terme.

Hugues BOUSQUET membre de l’Observatoire National des Cultures Taurines

Mai 2022: La tauromachie et le gouvernement Portuguais en 2022

La semaine dernière devant le parlement portugais, le gouvernement a présenté pour être débattu son projet de budget pour 2022. Au cours du débat, le nouveau ministre de la culture, Pedro Adao e Silva, a ouvertement déclaré :a propos de la tauromachie "Je ne suis pas un fan, j'allais beaucoup voir les taureaux avec mon grand-père jusqu'à l'âge de 15 ans... mais ce que j'aime beaucoup, c'est le respect des pratiques culturelles des autres".

Sur la politique culturelle, le nouveau ministre a été très clair et a affirmé : "L'idée que la politique culturelle puisse exclure la culture populaire me semble choquante et inacceptable. Je pense qu'il est  que ceu
essentielx qui ont la responsabilité de la politique culturelle sachent respecter les pratiques culturelles des autres. Cela implique de respecter les goûts de tous ceux qui sont différents de nous". Il conclut : "L'idée que ceux qui ont des responsabilités en matière de politique culturelle puissent commencer à appliquer leurs goûts particuliers en matière de politique culturelle est aussi tentante qu'elle est profondément fausse."

Interrogé par le seul député que le Parti animaliste (PAN) possède encore après sa débâcle électorale, le ministre a désavoué les déclarations de ce parti et a réaffirmé très clairement son respect pour la tauromachie : "Ne comptez pas sur moi pour censurer la tauromachie", a-t-il réitéré, défendant "le respect et la tolérance absolue" pour la Fiesta.

Adao e Silva a souligné que la corrida "est une pratique culturelle qui fait partie de l'identité de nos populations dans de nombreuses régions", et a ajouté : "Chacun peut avoir son opinion sur la corrida", mais a insisté sur le fait que sa position relève du "bon sens" et représente "la grande majorité des Portugais qui vont ou non aux corridas, mais qui ne pensent pas à interdire aux autres citoyens de prendre leurs décisions, en toute liberté".

Le ministre de la Culture a conclu sa réponse en soulignant sa "tolérance absolue" pour la diversité culturelle et s'est insurgé contre le "prosélytisme et la censure" du député animaliste.



à partir d'Aplausos

Né à Lisbonne en 1974, Pedro Adão e Silva est un universitaire, spécialisé dans les politiques publiques et les politiques sociales, titulaire d'une licence en sociologie et d'un doctorat en sciences sociales et politiques. Professeur universitaire à l'ISCTE - Instituto Universitário de Lisboa, depuis 2007, il a suspendu ses fonctions après avoir été nommé par le gouvernement, en mai 2021, pour diriger la structure de la mission qui organise les commémorations des 50 ans du 25 avril, jusqu'en 2024.
Dans un profil esquissé en 2021, le magazine Visão rappelle que Pedro Adão e Silva a commencé au PS à l'âge de 18 ans, après avoir été membre du Secrétariat national du parti, sous la direction d'Eduardo Ferro Rodrigues.
Pedro Adão e Silva est également commentateur politique sur RTP, TSF et Sport TV, et tient une colonne d'opinion dans les journaux Expresso et Record.

Mai 2022: Mise au point d’Alain Bonijol

En marge de l’essentiel qui reste la très bonne cuvée de la féria d’Alès 2022, plusieurs comptes-rendus de la corrida de dimanche matin, parus dans la presse taurine ou sur les réseaux, évoquent un mécontentement ou agacement des picadors et mettent en cause l’emploi de la pique validée par l’UVTF. Ces commentaires incomplètement informés m’obligent à cette mise au point pour rétablir la vérité.
1 - Les piques françaises seules homologuées par l’UVTF depuis 2021 ne sont pas nouvelles. Elles sont utilisées depuis 2008 à la satisfaction générale et validées par le syndicat espagnol des picadors.
2 – A Alès, j’étais présent en tant que puyero pour apporter les caisses de piques validées par l’UVTF, à la demande expresse de l’organisateur. Je ne fournissais pas la cavalerie qui était celle de Philippe Heyral.

Pendant la corrida du dimanche matin, il y a eu un problème dans les coulisses : la pointe d’une pique a été dévissée après montage sur le palo, soit après le contrôle effectué par le délégué aux piques.

Cette manipulation a été préméditée, car une autre caisse de piques espagnoles était prévue en coulisses. Il s’agit d’une intention de nuire à moi- même, fabriquant de la pique française, et aussi à l’intégrité du spectacle.

Conséquence, les 3e et 4e toros ont subi chacun 1 rencontre avec ces piques non réglementaires, l’autre palo étant monté avec la pique française. L’incident a été résolu grâce l’intervention du délégué aux piques, de l’organisateur et de moi-même.

La Cuadra Bonijol tient à dénoncer ces pratiques frauduleuses qui portent tort à l’image de la profession. En aucun cas, la pique validée par l’UVTF ne nuit au travail du picador. Elle est seulement plus respectueuse du toro brave.

DES ELUS RESPONSABLES

Des élus de tous bords ont débattu, vendredi soir 30 octobre, de la façon de défendre leur passion pour la tauromachie. Ce n'est pas tous les jours que l'on trouve, assis côte à côte, des élus communistes (Vincent Bouget, Sylvette Fayet), LR (le chef de l'Agglo Franck Proust, la sénatrice Vivette Lopez, les élus nîmois Frédéric Pastor et Daniel-Jean Valade), UDI (Thierry Procida) ou encore RN (le député Meizonnet).

Mais la cause, - la défense de la corrida -, dépasse ici les clivages politiques. A l'invitation du sénateur Laurent Burgoa, élus et représentants des aficionados ont débattu vendredi soir au foyer Albaric de la façon dont il faut défendre la tauromachie, notamment à l'Assemblée nationale et au Sénat, alors qu'une proposition de loi visant l'interdiction de la corrida a été déposée par le député Nupes Aymeric Caron.

"Le plus important, c'est de bien mobiliser ceux qui sont pour la corrida, a insisté le sénateur Burgoa. Les gens qui n'aiment pas, ce n'est pas la peine de les réveiller..." Laurent Burgoa fait donc un travail de fond, auprès de ses collègues parlementaires pro-corrida, pour les inciter à être présents le 24 novembre, date à laquelle la proposition de loi pourrait être présentée à l'Assemblée nationale. Mais attention, souligne-t-il: "Elle figure en quatrième position de la niche parlementaire LFI, il risque d'y avoir des débats importants sur les précédentes propositions, il n'est pas sûr que la proposition sera présentée."

Pas de gros rassemblement organisé, pour l'heure, par les pro-corridas le 24 novembre à Paris. Mais certains, comme Roland Cecchi-Tenerini, président de la coordination des clubs taurins de Nîmes et du Gard, seront ce jour-là dans la capitale. "Nous, nous ne sommes ni des professionnels de la tauromachie, ni des politiques, mais des citoyens, passionés de toros. On doit pouvoir aussi exprimer la position de la société civile.

" Frédéric Pastor  incite lui aussi les aficionados à se faire entendre, alors que les anticorridas et autres animalistes multiplient les interventions médiatiques. Corentin Carpentier, des Jeunes aficionados, prévient lui que la chute de la corrida ne serait, si elle avait lieu, qu'un début : "Si la digue tombe, il y en aura d'autres. Après, ce sera la course hipppique ou le gavage des oies."

Adrien BOUDET du MIDI LIBRE

Bonne nouvelle pour les aficionados lusitaniens.

Après un an dans le tiroir, le décret-loi avec lequel le gouvernement du Portugal entendait restreindre l’accès des moins de 16 ans aux arènes a finalement été annulé. Ainsi, les spectacles continueront d’être librement accessibles aux plus de 12 ans, tandis que les enfants de 3 à 11 ans pourront y assister accompagnés d’un adulte. Le gouvernement portugais, aux mains du Parti socialiste, avait annoncé cette restriction pour s’assurer le soutien parlementaire des législateurs du PAN, une formation animaliste qui a fortement conditionné l’exécutif tout au long de la dernière législature, au point qu’un vote budgétaire a fini par être décidé en échange de l’augmentation de la TVA payée par les spectacles taurins.

Cependant, après les dernières élections législatives, le PAN a vu sa représentation parlementaire drastiquement réduite, ne conservant qu’un seul siège. A cela, il faut ajouter la progression de la droite dans les sondages d’intentions de vote. Ces deux éléments ont contribué à une amélioration directe du climat d’opinion concernant la tauromachie. Ainsi, le ministre de la Culture, Pedro Adão e Silva, a reconnu dans des déclarations au journal Público que le gouvernement « ne considère plus comme une priorité » de restreindre l’accès aux arènes. Pour la Fédération taurine portugaise, Protoiro, c’est la meilleure démonstration que le décret-loi avait été approuvé dans le cadre d’une négociation politique, sans qu’il y ait une véritable motivation politique pour éloigner les mineurs des arènes.

De son côté, la Présidence de la République a pris acte de ce qui s’est passé et a renvoyé le décret-loi à l’Exécutif, exigeant un traitement plus rigoureux du document. Cet échange a joué en faveur de la tauromachie, retardant l’entrée en vigueur de la restriction. Enfin, la présidence de la République a opposé son veto au décret-loi, éteignant complètement un processus que le gouvernement admet ne pas vouloir reprendre. Ainsi, l’accès gratuit des mineurs aux arènes sera maintenu, selon les conditions qui prévalaient jusqu’à présent.

En Espagne, la Communauté de Madrid a réuni en 1999 quatre équipes académiques d’autant d’universités pour étudier dans quelle mesure la participation des mineurs aux corridas peut avoir des effets négatifs sur les enfants. Ces travaux scientifiques ont conclu qu’il n’y a pas de conséquences néfastes associées à la fréquentation des arènes. Dans le même ordre d’idées, en 2017, une thèse de doctorat de David Guillén a été publiée qui étudie le profil des élèves des écoles taurines et trouve des aspects très favorables associés à cette forme de formation et d’enseignement.

Pierre Vidal site CORRIDA SI

COMMUNIQUÉ de la COORDINATION des CLUBS TAURINS du GARD


BONNE NOUVELLE pour les AFICIONADOS LUSITANIENS

Déclaration de la Coordination des Clubs Taurins de Nîmes et du Gard face à la tentative d’abolition de la corrida en France Une attaque sans précédent agite notre pays. Il s’agit ni plus ni moins que d’interdire les corridas en France. Aymeric CARON, Député de Révolution Écologique pour le Vivant (REV) allié au groupe des Insoumis, veut modifier le Code pénal en remettant en cause le principe constitutionnel de l’exception que représentent les courses de taureaux lorsqu'une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. Aymeric CARON s’arroge le droit d’imposer à chacun d’entre nous une nouvelle morale au nom de l’immoralité de ce spectacle. Une véritable offensive contre la culture française, contre notre démocratie, est lancée. La tauromachie et ses pratiques à travers les siècles dans nos régions ont permis le développement d’une véritable culture régionale qui dans le respect de chacun permet d’exprimer le vivre ensemble, la convivialité, la fête, le respect de la vie et de la mort. Cette tauromachie a généré l’expression de différentes formes d’art, la peinture, l’écriture théâtrale et poétique, la musique. La tauromachie par son implantation dans nos territoires ruraux joue un rôle certain dans la préservation de la biodiversité dans notre pays. Au nom de la démocratie et des libertés individuelles, nous demandons le respect de notre diversité culturelle. Face à cette situation, les 27 clubs taurins réunis au sein de la Coordination des Clubs Taurins de Nîmes et du Gard, prendront toutes les initiatives pour favoriser, dans cette période et au vu de l’évolution des débats, un large rassemblement dans notre département et au-delà dans les régions taurines pour s’opposer à cette agression contre la corrida.

Éric Dupond-Moretti opposé à l'interdiction de la corrida : "Je défends nos territoires et nos libertés"
Publié le 23/11/2022 à 19:01 Vincent Coste


Ce jeudi 24 novembre, dans le cadre de la niche parlementaire de La France insoumise, va être discutée et votée, à l’Assemblée nationale, une proposition de loi visant à l’interdiction de la corrida en France. Éric Dupond-Moretti, ministre de la Justice, explique pourquoi il s’oppose à ce texte.

  Pourquoi cette volonté de vous engager sur ce sujet ?

D’abord, non, je ne défends pas la corrida. Je défends avant tout, bec et ongles, depuis que je suis ministre, les territoires. Notamment avec la justice de proximité. Je défends nos territoires et nos libertés parce que c’est pour moi un combat consubstantiel à ce que je suis.

Tout le monde connaît ma passion pour la corrida, mais beaucoup se trompent. Ce n’est pas cette passion qui me fait m’opposer à ce texte. C’est dire qu’il faut impérieusement défendre la liberté. Je respecte ceux qui n’aiment pas la corrida. Mais que personne ne m’interdise d’y aller !

Je veux que nos concitoyens aient le choix d'aller ou de ne pas aller à la corrida. Je veux que l’on cesse d’interdire, en pensant que depuis la Butte-Montmartre, on a plus d’importance qu’un éleveur de Camargue. C’est l’inverse de la conception que je me fais de la démocratie. Je respecte les initiatives parlementaires mais celui qui n’a pas compris que l’on n’humilie pas les peuples n’a rien compris à l’histoire. 

Derrière la corrida redoutez-vous que d’autres interdictions se profilent ?

Dans les années 1968, la gauche c’était : "Il est interdit d’interdire". Aujourd’hui, l’extrême gauche porte toutes les interdictions. Pas toute la gauche d’ailleurs, et je salue la sagesse de Fabien Roussel qui s’est exprimé en disant qu’il ne souhaitait pas voter ce texte, qu’il était respectueux des libertés. Parce que derrière la corrida, il y a la chasse, le foie gras, la pêche, les sapins de Noël, le Tour de France, le barbecue. Au fond, poureux, après l’homme déconstruit, il y a l'homme déraciné.

Moi, je n’ai pas envie de vivre dans une société comme ça. La République est indivisible mais pour autant, elle ne nie pas les spécificités de nos territoires, nos traditions locales.

Auriez-vous aimé être le ministre désigné pour répondre à Aymeric Caron ?

Ce n’est pas une question de personnes. Dominique Faure est une amie, je suis allée la soutenir au moment des législatives. La corrida, dans mon esprit, c’est liberté, territoires et ruralité. Et qui de mieux placé que la ministre chargée de la ruralité pour aller défendre la position qui est la nôtre ? Je suis ravie que mon amie Dominique Faure dise la ligne qui est la nôtre. Et le président de la République a dit qu’il était favorable au maintien des traditions.

Aymeric Caron indique que l’interdiction de la corrida ne serait qu’une étape avant la "révolution copernicienne" en faveur de ce qu’il appelle les "animaux non humains"… S’agissant des hommes il a essayé de mettre en place un permis de voter. Avec un test de connaissances. C’est vous dire le grand démocrate qu’il est. S’agissant des animaux, il souhaitait qu’on ne tue plus les moustiques qui vous piquent parce que ce sont des femelles, au nom de la biodiversité. Il faut rester sage. On nous explique par exemple qu’on ne peut plus manger de miel parce qu’il s’agit de l’exploitation de l’abeille par l’homme. Est-ce qu’un peu de sérieux pourrait être de mise ?

La corrida est en perte de vitesse. C’est une certitude mais il est nécessaire d’accompagner cette transition. Parce que derrière il y a la vie des gens. Des passionnés. Qui ne sont pas des salauds au motif qu’ils aiment la corrida. Il y a des emplois, des économies, une jeunesse autour du monde taurin, fière de son histoire. Et les ferias, ces moments festifs absolument extraordinaires. Et puis on parle de 800 toros par an là… On tue, en France, pour se nourrir, trois millions d'animaux par jour !

Pour lutter en faveur du bien-être animal, il y avait selon vous d’autres combats à mener ?

Mais on a légiféré sur le bien-être animal c’est la loi Houbron, elle a été portée par un député de notre majorité. Ne mélangeons pas tout ! La corrida est en perte de vitesse. Mais il y a des modes vous savez… Jacques Durand dans Libération, à une époque, rédigeait des chroniques formidables sur la corrida. Canal + diffusait des corridas. Tout ça, ce sont des mouvements de balancier, il ne faut préjuger de rien. S’il n’y a plus de spectateurs la corrida mourra. Mais pour régler cette question, ça ne part pas du haut pour descendre vers le bas, pour imposer aux gens sa vision. Ça c’est insupportable !

                           L'ASSOCIATION des MATADORS de TAUREAU FRANÇAIS en ordre de bataille !

Merci.
Aux députés, aux maires, aux élus, aux professionnels taurins, aux éleveurs, aux aficionados. A tous ceux qui ont œuvré dans l’ombre ou dans la lumière pour préserver notre droit, notre métier, notre passion.

La proposition de loi d’Aymeric Caron d’abolir la corrida, n’aura même pas été débattue à l’assemblée, grâce à l’intelligence, à la cohérence, au bon sens et au respect de notre exception culturelle. Aussi, face au danger, notre association a su mobiliser ses membres pour rejoindre Paris et mener une campagne médiatique historique, jamais réalisée auparavant, au point d’être reçue dans de nombreux médias nationaux, avec souvent bienveillance et fascination.

Aujourd’hui, est venu le temps de retrouver notre place dans la société française, aux yeux de tous, et de raconter notre quotidien à tous ceux qui voudront bien l’entendre.
Ainsi, pour la réalisation de ses projets, et de ceux encore en préparation, l’AMTF a décidé de renouveler son bureau, qui sera désormais ainsi composé :
MARC SERRANO, président (a la place de MORENITO DE NIMES)
ADRIEN SALENC, secrétaire
JULIEN LESCARRET, secrétaire adjoint
MAXIME SOLERA, trésorier (a la place de JEREMY BANTI)
EL ADOURENO, trésorier adjoint
Présidents d’honneurs : LÉA VICENS et SEBASTIEN CASTELLA.
Portes parole : DORIAN CANTON (sud ouest) et EL RAFI (sud est)

L’association prépare un calendrier d’actions qui les conduiront à : SE RENDRE DE NOUVEAU À PARIS, Le mercredi 11 janvier, en compagnie des jeunes aficionados, des éleveurs, des responsables de l’action médiatique parisienne, pour célébrer l’union des 3 clubs taurins parisiens et présenter officiellement le nouveau bureau de l’association ainsi que leurs actions 2023 au cours d’une soirée festive en plein cœur de Paris.

L’ensemble des projets discutés à ce jour, sera principalement tourné vers la défense de notre exception culturelle face aux futures attaques des anti-corrida et plusieurs opérations à cette effet, sont en cours d’élaboration et prochainement présentées.

Par ailleurs, l’association espère tisser des liens forts avec l’UVTF, l’ONCT afin établir ensemble les futures stratégies de défense de la corrida, mais aussi et plus particulièrement avec les professionnels taurins (banderilleros, picadores, valets d’épées) et les éleveurs de taureaux français qui sont venus garnir les rangs de la délégation des toreros présents à Paris, et que nous remercions grandement ici.

La tâche sera importante pour l’AMTF, car les nouvelles attaques anti-taurines sont déjà en préparation, plus sournoises, plus violentes, plus irrespectueuses. Notre métier est un droit que nous comptons défendre, car s’il faut faire face à l’obscurantisme des extrêmes nous serons nous habiller de lumière pour marcher ensemble sur le chemin de la liberté.

N’oublions pas notre Histoire, que nous préservons, mieux que quiconque, le bien être animal, que nous protégeons la race des taureaux de combat, que ce patrimoine mérite d’être transmis aux jeunes générations, que l’économie de nos fêtes en dépend, que nous ne sommes ni des barbares, ni des sadiques, et qu’il faut le dire sans honte à tous les indécis.