Depuis quelques années les attaques et les actions des "anticorridas" sont plus nombreuses plus insidieuses et parfois violentes et bénéficient de soutiens très médiatiques.
Même si ces actions, parfois très virulentes, ne sont pas prêtes d'aboutir en France, il n'en demeure pas moins que les aficionados doivent réagir et doivent avoir la liberté d'assister aux spectacles taurins.
Si un jour cet abolitionnisme atteignait la corrida il est certain qu'alors les prochaines victimes seraient la course camarguaise, les abrivados et tous les spectacles taurins.

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Association de défense des tauromachies - Sommières

L'observatoire de l'Aficion

Seules les cultures taurines sont garantes de la préservation et de la survie de l'espèce animale taurine en milieu naturel.

2019

LA DANGEREUSE AVANCEE MASQUEE décembre 2019 Un point important vient d’être récemment soulevé par les manadiers et ganaderos, il s’agit du problème de responsabilité et du régime des assurances qui en découle. En première lecture c’est le surcoût financier non négligeable qui apparait, mais, à bien y regarder, cela se complique. Les propriétaires des animaux sont responsables, juridiquement rien à redire, comme le propriétaire de tout bien, l’est également, dans le cas de sinistre, il y a donc recherche de responsabilité. Au cas particulier de la tauromachie, les manadiers et ganaderos si l’on prend comme exemple les taureaux et toros dans les rues, apparaissent en première ligne du fait de leur qualité de propriétaire mais la culpabilité est également recherchée auprès des organisateurs qu’il s’agisse de club taurin, d’association, ou de municipalité. La parade des assurances réside dans l’augmentation des primes relatives, cela est valable pour toutes les compagnies lorsque les sinistres s’intensifient. C’est d’ailleurs une arme à double tranchant, car si les sinistres s’éteignent du fait de la disparition de la nature du bien assuré, les compagnies d’assurance subiront également les conséquence de celle-ci.

Nous sommes là dans une sorte de raisonnement premier degré, souvent usité par les dites compagnies, avec pour seul précepte « sinistres donc augmentations des primes », l’exsanguination par disparition du risque fait partie du deuxième degré et ne parait pas être un élément déterminant, du moins en l’état actuel. Dans l’exemple cité, qui vaut d’ailleurs pour les autres spectacles tauromachiques, les clubs taurins, les associations, les municipalités abdiqueront devant ces financements excessifs, ce sera donc le dilemme pour les manadiers et ganaderos qui ne pourront pas jouer les philanthropes. Les vainqueurs, qui avancent masqués, sont les animalistes, cette méthode nouvelle parfaitement rôdée trouve sa source dans les instances de ces entités téléguidées par les lobbys, l’Espagne s’inquiète particulièrement de cette intrusion, via certains partis politiques qui s’appuyant sur des éléments concrets comme ici le régime de la responsabilité, éteignent toute envie et toute passion tendant ainsi à l’extinction de l’animal par disparition du but de son existence.

Si la tauromachie vient de marquer des points certains dans les plus hautes instances juridiques, confortant un peu plus encore la validité de la cause taurine, il ne faut pas perdre de vue ces diversions, car l’issue programmée est l’extinction de la race taurine, et avec elle toute la biodiversité qui en découle. Dans la période actuelle où environnement naturel et biodiversité justement sont mis en exergue, il serait bon que chacun de nous se sente concerné.

LES TOROS DE RETOUR A EL BATAN Ce week-end marquera le retour des toros à la VENTA D’EL BATAN ce lieu symbolique de MADRID. L’interdit imposé par Madame le Maire de la capitale Espagnole, MANUELA CARMENA, anti-corrida notoire, vient d’être levé suite aux récentes élections et au changement de municipalité. De la sorte, les évènements taurins sont programmés par l’association dirigée par Enrique Martin ARRANZ, des concours permettront ainsi à donner à de jeunes aspirants la possibilité de de devenir toreros, les tests de pré-sélection commencent les 14 et 15 Décembre 2019, la participation est gratuite pour toute personne agée de plus de 16 ans qu’elle appartienne ou pas à une école taurine. Le public est invité à ces tests, les candidats sélectionnés auront ensuite la possibilité de se former et de bénéficier des conseils de l’ancien torero José Luis BOTE et de son équipe. Durant les mois de Janvier et Février les tentaderos continueront, plus de 70 vaches et 16 toros fouleront ainsi cette terre taurine qui depuis des siècles était le lieu de rendez-vous du monde taurin lors de la SAN ISIDRO notamment où il était permis d’admirer l’ensemble des toros de la féria.

LES ECOLES TAURINES DEVANT LE CONSEIL D'ETAT Nov-19
LES ECOLES TAURINES EN TOUTE LEGALITE   Le Conseil d’Etat vient de rendre sa décision suite au recours intenté par les animalistes à l’encontre des Ecoles Taurines, déjà les deux cours administratives (MONTPELLIER et MARSEILLE en appel) avaient rejeté celui-ci, mais devant ces refus, les animalistes avaient tenté l’ultime recours devant le Conseil d’Etat. Déboutés à présent définitivement, vont-ils « fabriquer » une cour spéciale afin d’assouvir leur désir malsain de nuisance et leur rejet de tolérance ? Une autre question se pose ? si les aficionados pour leur passion s’acquittent (et c’est normal) de droit d’entrée, qui paye les frais de justice (3 juridictions) à ces entités négativistes ou plus exactement qui est derrière celles-ci ?

L’OSTENSIBLE PROPOSITON
La proposition de loi visant à interdire l’accès des mineurs aux corridas est à la unede l’actualité depuis le mois d’Août parce que deux députés en mal de reconnaissance et (ou) en téléguidage proanimaliste ont cru bon d’ouvrir la boîte de Pandore. Ce déferlement médiatique, s’il apporte à ces personnes certainement la notoriété qu’elles recherchent, cela ne parait pas du tout justifié, en effet, il y a malheureusement dans notre monde actuel des points plus importants à traiter, de plus il s’agit d’une simple proposition qui doit passer par différentes portes avant d’arriver à un vote par l’Assemblée Nationale, il y aurait donc lieu à relativiser. Pourtant malgré ce, les commentaires continuent, et sous forme d’effet boomerang, on en arrive aujourd’hui à s’en féliciter, car à la lecture du FIGARO de ce jour, figure une tribune collective signé de quarante personnalités du monde du spectacle, de la culture, intitulé « La Corrida est un art et nul ne doit en être exclu ». Leur opposition à cette proposition est corroborée par une argumentation sans faille avec des phrases choc « En démocratie la liberté est le principe et l’interdiction doit être l’exception » « La beauté est dans l’œil de celui qui regarde » « Les députés qui portent le projet d’interdire la corrida aux mineurs leur retirent une part de rêve un pan de beauté et un espace de traditions au profit d’une société encore plus aseptisée, ils leur refusent un vecteur possible d’émancipation ». Parmi ces signataires, on retrouve, Pierre ARDITI, Charles BERLING, Philippe CAUBERE, Denis PODALYDES, Jean RENO, Mathieu CESAR, BARTABAS, Patrick de CAROLIS, Eric DUPONT-MORETTI, Françoise NYSSEN, Jean VARELA, Laurent WEIL etc…. Il est probable que les pro-animalistes soutenus par leurs instigateurs, ces lobbys aux dents longues et aux finances assurées, ne vont pas tarder par médias interposés à y aller de leur contre-liste, c’est leur droit il faut le respecter, une chose est néanmoins certaine c’est qu’aujourd’hui les pro-taurins sortent enfin de l’ombre et ne se considérent plus comme des parias, on est en présence d’hommes de culture et de spectacle, les politiques suivront-ils ?

INTERDICTION OU DEMOCRATIE ?
Le propre d’un (e) député(e), en sa qualité d’élu (e) de la République, est de proposer des lois, dans l’esprit cela parait d’une logique implacable, sauf que parmi nos députés, certains, trop souvent aveuglés par ce nouveau pouvoir en leur possession sans se soucier un seul instant que celui-ci n’est peut être qu’éphémère, fier de « leur aura » nouveau, se croient permis d’innover dans l’aberration. Après la représentante Héraultaise qui joue les effrontées s’investissant dans un rôle parental qui ne lui appartient pas en voulant interdire aux mineurs l’accés aux corridas, voila qu’une autre élue, obscure représentante d’une circonscription artificielle, y va de sa proposition de loi. Les motifs ne sont pas tout à fait identiques, pour l’une il faut interdire les corridas, souffrance animale horrible pour les enfants, pour l’autre on ne parle pas de l’animal, c’est la seule protection de l’enfance qui est mise en avant, en réalité c’est la corrida qui est mise au ban des accusés, certainement poussée, plus ou moins en secret, par les puissants lobbys animalistes. Notre Code Civil, jusqu’à présent, a toujours confié l’éducation de leurs enfants aux parents, il semblerait qu’un vent nouveau souffle et que nos députés en quête de publicité n’hésitent pas à vouloir se substituer, par le biais d’une loi, aux parents, et pour cela il faut INTERDIRE. Si cela n’est pas le dictature, c’est très ressemblant, pourtant notre régime actuel se veut démocratique, où est-elle cette démocratie ? Mesdames les députés, avec tout le respect que l’on vous doit, pensez-vous un seul instant qu’en France les parents ne sont pas aptes à juger du bon et du mauvais pour leurs enfants ? pensez-vous que vous êtes dans votre rôle ? que vous n’aimiez pas la corrida, c’est votre droit et on le respecte, mais pensez-vous que vous êtes dotées de qualités parfaites et surtout infaillibles pour juger ainsi ? Pensez-vous que notre télévision, internet, et tous ces vecteurs à la mode sont des exemples de candeur juvénile ? Ce mot « tolérance » que vous bannissez de votre vocabulaire, vous croyez le remplacer par le mot « interdire » en agissant ainsi nous sortons du régime démocratique pour lequel vous avez été élue pour entrer dans un régime existant dans certains pays que vous décriés d’ailleurs et dont la devise est tout simplement celui des « Républiques Bananières ».

Commentaire sur le jugement du Tribunal Pénal de VALENCIA aprés les messages de haine à l'encontre du petit Adrian. S’il est une personne qui parait avoir soulevé un tollé, c’est bien le juge en charge à VALENCIA du dossier concernant les 3 auteurs des « tweets » de haine après le décés du petit Adrian. Les réseaux sociaux sont souvent un défouloir anonyme, au cas particulier, ces personnes ont été démasquées et à ce titre étaient citées devant le Tribunal Pénal de VALENCIA. Ces messages ne semblaient prêter à aucune équivoque puisque ces individus se félicitaient et minimisaient la mort de ce petit âgé de huit ans qui luttait contre la maladie et pour lequel les derniers moments de joie étaient de partager avec les toreros son aficion. Malgré cela, notre juge n’a pas cru bon de les condamner et les a tout simplement acquittés, il a fallu vraiment se torturer l’esprit pour juridiquement pouvoir en conclure qu’il n’y a pas lieu à sentence, même les prévenus n’ont pas du comprendre. Comment peut-on imaginer que des messages de haine formulés de la sorte qui ont constitué d’ailleurs dans les réseaux sociaux un véritable détonateur ne sont pas condamnables ? Pour lui, le Code Pénal ne peut devenir la première réponse à ce type d’actions, contradictoire dans ses affirmations, dans l’une il qualifie les messages de crime, dans l’autre il n’y a pas crime, il est difficile de comprendre le fond. Il faut savoir que ces horribles messages qui souhaitaient la mort de ce petit Adrian reposaient sur le seul fait qu’il participait à une idée culturelle reconnue légalement, la tauromachie. Une violence de haine s’est instaurée dans les réseaux sociaux suite à ces 3 messages dont l’essence même était la provocation outrageante, ce jugement n’apportera certainement pas l’apaisement souhaité, il n’est pas définitif , il peut être frappé d’appel.

Images censurées FR3. Suite FR3 Service Public ? Ou Service de Propagande ?
Serions-nous revenus à d'autres temps ? Depuis quelques jours, la censure imposée par la Rédactrice en Chef de FR3 Occitanie quant à la diffusion d’images de la Feria Nîmoise a soulevé un tollé tant dans le monde aficionado qu’ auprès d’une majorité de téléspectateurs. Nous sommes intervenus à ce sujet et MIDI LIBRE vient de s’en faire l’écho dans son édition du 23 septembre, cet article interroge non pas sur l’exposé du problème mais sur la manière larvée qu’utilise la rédaction pour justifier ce qui en fait n’est que l’expression de l’idéologie directoriale. Ce n’est pas par des messages en réponse via les réseaux sociaux pas plus que les affirmations relatées dans l’article précité que l’on peut croire un seul instant en un semblant de vérité. Échafaudons une hypothèse, il est bien dit "hypothèse ", nous aurions à la rédaction un chef (une) notoirement anti corrida qui a décrété, fort de son pouvoir, qu’ il n’y aurait pas d’images, argument trouvé à cet effet : "manque de contenu directorial " ce qui ne veut rien dire, mais la langue française est riche !, à côté un autre rédacteur en chef plus local qui cherche à expliquer un inexplicable qu’ il rejette peut être mais qu' il est contraint de subir et surtout d’essayer de justifier c’est la dure loi hiérarchique, et avec cela des journalistes à qui l’ on demande quelles seront les images, comme s’il était demandé à un journaliste sportif de définir le déroulement d’une rencontre. Que faut-il en conclure? Simplement que la rédaction de cette chaîne qui se veut régionaliste se moque totalement de notre culture et nos traditions et se pose en censeur en oubliant que FR3 est une télévision du service public qui fonctionne donc avec de l’argent public et qui a ce titre ne peut imposer son idéologie même si celle-ci n’est peut-être que le téléguidage plus ou moins déguisé de quelques lobbys.

Madame la Rédactrice en Chef de FR 3 OCCITANIE Nous tenons, par la présente, à vous faire part de notre surprise quant à votre décision d’interdire la diffusion d’images des corridas Nîmoises lors de la Féria des Vendanges. On peut, à titre personnel, aimer ou ne pas aimer la corrida, mais imposer un dictat sous des prétextes fallacieux, c’est sortir du cadre purement professionnel pour assujettir son idéologie. Le comble c’est qu’il s’agit d’une télévision dépendant du service public laquelle est donc financée par les fonds publics qui à ce titre ne peuvent souffrir d’aucune discrimination. Une telle télévision ne produit pas de l’information mais une désinformation téléguidée. En notre qualité d’association de Défense des Tauromachies nous sommes offusqués d’une telle attitude car en agissant ainsi, non seulement vous faites abstraction de la réalité de nos traditions et de notre culture, mais en plus vous faites preuve d’une intolérance génératrice d’un climat pervers que nous combattons. Dans le monde compliqué actuel, c’est la symbiose qu’il faut privilégier et non le parasitage, puisse ces quelques lignes influer sur votre réactivité, c’est ce que nous souhaitons.

Madame la Directrice de FR3 Nous nous permettons de vous faire part de notre surprise quant à la décision de votre Directrice Régionale Occitanie d’interdire la diffusion de toute image sur les corridas lors de la Féria des Vendanges de NIMES. Imposer sous des prétextes fallacieux son idéologie par un dictat n’a rien d’un sentiment de tolérance et encore moins du souci d’informer qui est quand même l’essence de la télévision, c’est du moins l’idée que nous en avons. Comment occulter des spectacles quotidiens réunissant plus de 15 000 personnes dans un contexte régionaliste où doivent être mises en avant nos traditions et notre culture. C’est pourtant la triste réalité que nous devons subir de la part d’une télévision dépendant du service public. Ce genre d’attitude discriminatoire ne peut créer que de l’animosité ce que nous regrettons.

Madame la Présidente de la REGION OCCITANIE Nous nous permettons par la présente de vous faire part de notre étonnement quant à l’interdiction par la Directrice Régionale France 3 de la diffusion d’images des corridas Nimoises lors de la prochaine Féria des Vendanges. Cette direction par le pouvoir actuel qu’elle possède se pose en censeur jugeant du bon et du mauvais pour le téléspectateur, cette attitude, vraisemblablement animé par un sentiment idéologique nous parait inadmissible. En agissant de la sorte, elle procéde à une information ciblée et déformée ce qui est, vous en conviendrez, un comble pour une télévision dépendant du service public. En votre qualité de Présidente de la région, vous mettez tout en œuvre afin que celle-ci puisse affirmer ses traditions et sa culture, pensez-vous que France 3 est en osmose avec vos intentions ? En ce qui nous concerne, nous pensons le contraire et nous le déplorons et il nous serait agréable qu’il ne s’agisse pas seulement d’un simple constat.

COMMUNIQUÉ LA RUMEUR DEVENUE REALITE Elle filait, filait cette rumeur intrigante, qui s’avère hélas ! être une réalité qui pose un problème qui sort du cadre purement taurin. Mme la Rédactrice en Chef de France 3 Occitanie, anti-corrida notoire, a décrété de ne pas couvrir les corridas de la Féria des Vendanges de l’enceinte romaine NIMOISE en interdisant l’accès de « ses » caméras dans celle-ci. Le motif officiel invoqué serait « manque de contenu directorial » sous une autre forme « cela n’a pas d’intérêt et intéresse peu de monde » outre le fait que la quantification est difficile à déterminer, hors litanie anti-taurine relayée à outrance par les réseaux sociaux, il est certain que cette argumentation ne peut tenir. Le téléspectateur n’a pas besoin d’un régulateur, pour satisfaire son envie d’images et de commentaires, de nombreux autres reportages ne seraient pas diffusés si l’on s’en tenait au strict taux d’écoute. Le propre d’une télévision est d’informer, si celle-ci est victime d’un dictat cela devient de la désinformation par téléguidage, à priori cela n’existe pas (plus ?) chez nous, mais là où cela se complique c’est que nous sommes dans un cadre de service public. Comment est-il donc possible que sur la seule volonté d’une personne qui détient un pouvoir, souvent passager !, celle-ci décide du bien ou du mal. Du temps des romains dans ces arènes que l’on veut nous occulter, les empereurs possédaient un droit de vie ou de mort, reviendrait-on à cette époque ?

FRANCE 3 se veut une télévision régionale pour mettre en exergue les traditions locales et la culture de notre terroir, à cet effet le financement est assuré avec des fonds publics, pourquoi donc cette discrimination ? A notre époque compliquée où le leitmotiv devrait être l’osmose entre tous les individus, aucun prétexte plausible ne peut être valable pour justifier une volonté de désunir un peu plus. Nous n'avons pas l'adresse mail du directeur, mais vous pouvez envoyer un message à FR3 OCCITANIE à la rubrique "contactez-nous" qui par un formulaire de contact vous permettra d'atteindre la rédaction.

COURRIER DE L'AFICION A S. CASTELLA Maestro, Sébastien, Nous faisons suite à votre lettre ouverte à la députée de l’Hérault de la LRM en réponse à ses propos sur son souhait d’interdire aux mineurs l’accès aux arènes. Nous nous félicitons d’une part de votre réactivité et d’autre part des termes utilisés, s’il n’est pas dans notre rôle d’attribuer des « satisfécits », notre but étant, c’est d’ailleurs l’objet même de notre association, de défendre les tauromachies, il n’en demeure pas moins que nous ne pouvons que nous réjouir de voir « una figura » se manifester de la sorte. Comme bien d’autres, trop souvent anonymes, nous sommes animés par une passion ; quel que puisse en être le porteur, celle-ci ne peut et ne doit pas être à la merci de personnes qui, investies d’un pouvoir passager se croient permises d’imposer un dictat qu’elles ne maîtrisent d’ailleurs pas, d’une fait d’une manipulation larvée qu’elles ignorent peut être. Le torero est certainement le plus apte en pareille matière pour se permettre de porter un jugement, encore faut-il qu’il n’hésite pas à affirmer ses opinions, ce que vous avez su faire. Nous tenions à vous en remercier Un des organisateurs de cette mascarade d'antis, T. Hely d'Agde pleurnichait dans le giron des policiers "notre manifestation est autorisée pas la leur". À se demander si les troublions jetant des clous dans des arènes, sautant dans les ruedos, crachant, comme à Lunel en juillet dernier, sur nos amis se rendant aux arènes, ceux envoyant aux aficionados et entités taurines des lettres remplies de lames de cutter et de rasoirs... avaient l'autorisation des préfectures pour commettre leurs actes délictueux.. Mais où étaient-ils les 23/25.000 biterrois signataires d'une pétition contre la corrida revendiquée par le Colbac et son gourou ? Peut-être se cachaient-ils ses "pétitionnaires" derrière la quinzaine d'italiens présents, derrière ceux venus de l'Aude, du fin fond de l'hérault, du Gard et de quelques lieux bien loin de la ville surnomée la Séville française, et ce malgré des encarts publicitaires payés dans le Midi libre BASTA LES ANTI CORRIDA

Mardi 6 aout, un comité d'accueil composé d'aficionados et aficionadas de tous âges, attendaient, derrière une banderole de 15 métres, les anti-corrida et vegans devant clôturer en ce lieu leur périple à travers les rues de Béziers. De quatre-vingts au départ les aficionados se retrouvaient au plus fort une bonne cent-cinquantaine. L'arrivée des antis fut saluée, et pendant toute leur manifestation, par de vibrants "corrida vivra ! corrida vaincra ! corrida restera". Les visages un peu tendus des 80/90 liberticides présents - agitant de grands drapeaux pour cacher les vides de leurs rangs - entendant à chaque fois "aqui ! aqui ! es Béziers !" donnaient du baume au coeur, au même titre que les quelques passes de muleta du jeune Leny de l'École taurine biterroise. L'Aficion biterroise peut-être fière de son rassemblement "sans haine et sans violence", car dans l'histoire de la tauromachie française c'est peut-être la première fois que des aficionados font face à quelque mètres, et plus nombreux, à des animalistes et vegans faisant finalement pitié à voir. C'est la présence en nombre des taurins dans la rue qui a donné de l'importance à l'Aficion. Si celle-ci était restée chez elle de qui aurait-on parlé ?

Extraits de la publication du Taure Roge ET DIX EUROS DE PLUS A LA COCARDE
En cette période de fête la "temporada” sommieroise bat son plein avec des courses camarguaises programmées par Le CT PR LOU CARMEN et le CT PR SOMMIEROIS ET DE SON PAYS. L AFICION qui n’organise pas soutient ces deux associations sommiéroises depuis plusieurs années en participant à la distribution des primes de courses lors de ces spectacles attirant un nombreux public., en y consacrant un budget annuel. Note 1 une banderole de l AFICION est en place dans les arènes sous la présidence et rappelle à tous l’intérêt de La Défense des tauromachies Note 2 l’école des jeunes raseteurs de Sommières organise aussi de nombreuses courses pour ses jeunes élèves tout au long de l’année. Toutes ces activités dans les arènes contribuent à La Défense et la promotion des tauromachies EVOLUTION OU REVOLUTION ? Une lettre en plus et l’approche est différente, une évolution est une avancée graduelle dans le temps mais dans le même sens, une révolution est synonyme de bouleversement, dans quelle catégorie faut-il mettre la « Corrida Provençale » ? Celle-ci, qui a germé dans l’esprit de Sébastien CASTELLA, ne peut passer inaperçu car elle émane d’une « figura » qui semble-t-il a mesuré, voire recherché l’impact, qu’elle peut déclencher. Pour certains, il s’agira d’une chimère, une sorte de soufflet, que le temps fera vite oublier, pour d’autres il s’agira d’une sorte de crime de « lèse-majesté », pour d’autres une évolution souhaitée. Si depuis quelques années, les traditionnels pasodobles ont été suppléés par des airs venus d’autres horizons, à présent ce sont les vêtements qui vont subir le changement, mais là, il ne s’agit pas de la même musique, car, à travers l’aspect vestimentaire on touche à un symbole, celui de la Tradition Provençale. Vouloir faire évoluer corrida est une très bonne chose, il en est de même de vouloir créer un évènement, le ressenti peut-être bénéfique, mais quelle en sera la perception pour les adeptes de la tradition et de son maintien ? L’osmose pourra-t-elle exister entre les ardents défenseurs de la norme Mistralienne qui ne comprendront pas cette immiscion et les réformistes ouverts à une forme de symbiose. Puisse la corrida ne pas souffrir de cette division naissante, elle n’en a vraiment pas besoin.

Les tribunes devenues moins nombreuses, les interrogations plus pressantes sur la radicalité de certains groupuscules, l'UVTF a trouvé le moment opportun, en fin d'année, pour valider la campagne actuelle. Sur la photo, l'accent est volontairement mis sur la sauvagerie, avec en message sous-jacent, "il faut assurer à ce beau taureau une vie de liberté, et une mort digne de son statut de combattant... La violence serait de le tuer à l'abattoir !" Si au premier niveau de lecture il y la beauté imposante de l'animal, en étant aidé à regarder mieux on trouve, avec le fond de l'image, les liens intimes avec la culture, les racines des territoires où les tauromachies s'expriment. "Il s'agit de détails de la paroi du mont Bego dans la Vallée des Merveilles du parc du Mercantour". Un site caractéristique puisque sur les 40 000 gravures rupestres pour l'heure inventoriées et réalisées entre 2500 et 1700 avant JC, figure une majorité de symboles de taureaux. Un clin d'œil si nécessaire à l'ancrage du culte du taureau dans le temps, pour légitimer encore plus le travail des villes taurines, au-travers de leur plan, pour défendre et promouvoir la tauromachie. Les fonds sont récoltés grâce à une cotisation des villes taurines membres de l'UVTF, à la solidarité des toreros et éleveurs reversant 1 % de leurs cachets en France et aux arènes prélevant 50 centimes sur chacun de leur billet vendu. Jusqu’à fin août la campagne passera aussi par Bordeaux, Toulouse, Montpellier. "Nous voulons montrer aux populations que nous existons !"

Les nouveaux combats de l'Union des villes taurines L'UVTF lance à Arles une campagne d'affichage avec un taureau grand format. Une action menée jusqu'en août Musculeux et combatif, le taureau de combat, crevant les affiches 4X3 de la ville d'Arles depuis plus d'une semaine, n'a absolument rien à voir avec un animal de compagnie... L'aficionado le sait bien. Mais même celui qui n'a jamais mis un pied dans une arène pour assister à une corrida, ou tout autre spectacle taurin, est en mesure de comprendre que la nature de cette bête-là est différente des autres. Le pas fier et les cornes avantageuses défiant le ciel, ce digne représentant du toro bravo a été installé en différents points stratégiques de la circulation arlésienne. À l'origine de cette action, il y a l'Union des villes taurines françaises et ses 50 membres (Nîmes, la 51e, est en voie de revenir dans le giron). C'est la première fois que les militants de la culture taurine, et par là de la corrida, s'adressent aussi ouvertement au grand public. Et ce n'est pas un hasard. "Un début d'inversement des tendances" Même si le Plan de défense, promotion et transmission de la tauromachie, voté à l'unanimité en 2014, "a permis de professionnaliser la défense de la tauromachie" pour André Viard (chargé de mission pour l'UVTF et président de l'Observatoire des cultures taurines); l'engagement des dépenses demande toujours une juste réflexion en amont. "Nous n'avons pas du tout les mêmes moyens d'actions que des associations comme L214 par exemple, il s'agit de zéros en moins... Ainsi, jusqu'aux mois de juin et juillet derniers, on ne pouvait pas imaginer de communiquer sur la tauromachie. Les médias étaient obnubilés par les spécistes et les animalistes, cela n'aurait pas été porteur." Mais cet équilibre a changé, avec un inversement dans la presse "nationale surtout" quand "les végans radicaux s'en sont pris physiquement, à ce moment-là, aux boucheries",argumente André Viard. "Si le grand public ne semblait que peu sensibilisé pour entrer dans les combats des corridas ou de la chasse, s'en moquant en fait, pour beaucoup, il a très bien cerné la nature radicale de ceux qui s'en prenaient aussi au poulet-frites !"

LES ECOLES TAURINES DEVANT LE CONSEIL D'ETAT. Les ecoles taurines en toute légalité. Nov-19
Le Conseil d'E vient de rendre sa décision suite au recours intenté par les animalistes à l'encontre des écoles taurines. Déjà les deux cours administratives (Montpellier et Marseille) avaient rejeté celui-ci, mais devant ces refus les animalistes avaient tenté l'ultime recours devant le Conseil d'Etat.
Déboués définitivement vont-ils fabriquer une cour spéciale afin d'assouvir leur désir malsain de nuisance et leur rejet de l'intolérance?
Une aute question se pose. Si les aficionados pour leur passion s'acquittent (et c'est normal) de droits d'entrée, qui paye les frais de justice (des 3 juridictions) à ces entités négatives ou plus exactement qui est derrière celles-ci?

LES ECOLES TAURINES DEVANT LA JUSTICE A MARSEILLE FEV/19 Le Comité radicalement anti-corrida demande l’interdiction des formations à la tauromachie pour les mineurs. Le rapporteur public a demandé au président de la cour d’appel de rejeter la requête, mais la décision a été mise en délibéré. Les écoles de corrida vont-elles être interdites aux mineurs? La cour administrative d’appel de Marseille a examiné hier matin un recours du Comité radicalement anti-corrida (CRAC), une association qui lutte contre la tauromachie et souhaite interdire l’accès aux écoles de tauromachie aux mineurs. Cette association avait initialement adressé une demande en 2014 aux préfets du Gard, de l’Hérault et des Bouches-du Rhône pour faire fermer les écoles de tauromachie de Nîmes, Béziers et d’Arles, sans réponse favorable. Elle avait ensuite déposé un recours en 2016 au tribunal administratif de Nîmes, et avait été déboutée. C’est donc la troisième manche qui se joue en ce moment, cette fois en appel devant la cour de Marseille. Et si la décision a été mise en délibéré à une date prochaine, le ministère public s’est positionné contre une fermeture administrative de ces écoles. «Des écoles de la mort»
Le CRAC reproche aux écoles taurines d’être des «écoles de la mort» selon son président Didier Bonnet. «On expose des jeunes à des futures blessures ou à la mort, et on leur apprend à tuer un animal. On se battra jusqu’au bout pour que ces écoles ferment», explique-t-il. Cette bataille idéologique est perçue comme un «harcèlement» pour Me Jean-Pierre Bigonnet, l’avocat qui défend l’école taurine de Nîmes. «Ce harcèlement se retrouve aussi bien dans le cadre de ces procédures judiciaires que dans les manifestations que le CRAC organise systématiquement devant les spectacles de tauromachie», poursuit l’avocat. «On les harcèlera jusqu’au bout, répond Didier Bonnet du CRAC. Et dans quelques années, on nous remerciera pour ce qu’on a fait».
«Muletas» et banderilles Comment fonctionnent ces écoles taurines que l’on compte sur les doigts d’une main en France et qui sont les sources de tous ces courroux? Celle de Nîmes, par exemple, accepte des jeunes de six à 20 ans. Trois à quatre heures par semaine, le samedi après-midi, ils se retrouvent dans les arènes pour l’entraînement. «Dans nos régions les plus petits jouent au taureau dès qu’ils peuvent se mettre debout, explique Brigitte Dubois, la présidente de l’école de Nîmes. Ils sont passionnés comme d’autres le sont de football. À l’école, les plus jeunes s’entraînent à tenir la ‘muleta’, cette cape de couleur rouge destinée au matador. Ensuite ils ont des taureaux mécaniques sur lesquels ils plantent les «banderilles» (bâtons que l’on pique sur le dos du taureau pendant la corrida, ndlr)». Dans cette école-là comme ailleurs, il est interdit de tuer un taureau avant l’âge de 16 ans. C’est la loi. Et même après cet âge, «on ne tue pas de taureaux à l’entraînement car nous n’en avons pas les moyens.» Il faut donc attendre qu’une association de tauromachie offre à un jeune l’opportunité de toréer lors d’une corrida, dans des arènes, pour que celui-ci puisse combattre son premier taureau. Plutôt que de former à un métier, l’école se prévaut surtout de développer des passions. Rares en effet sont ceux qui feront de la tauromachie leur profession. «En 15 ans, j’en ai vu moins de cinq qui sont devenus toreros» conclut Brigitte Dubois. La CRAC reconnaît cet aspect «entraînement» des écoles, mais assure toutefois qu’elles sont «les antichambres des arènes» dont «l’objectif est la mise à mort du taureau». Intérêt de l’enfant et folklore local Devant la cour administrative d’appel de Marseille, l’association CRAC a souligné le fait que l’école taurine soumettait les enfants à des «traitements inhumains ou dégradants au sens de l’article 3 de la convention européenne pour la sauvegarde des droits de l’homme». Le rapporteur public a pour sa part déclaré que les corridas en France continuent bien de «constituer une forme d’îlot de barbarie légale». Mais dans son mémoire que nous avons pu consulter, le rapporteur a également affirmé que «le ministère de l’Intérieur ne [méconnaissait] pas l’intérêt supérieur de l’enfant, protégé par la convention internationale des droits de l’enfant», et qu’en ce sens, «les dispositions concernant la protection de la santé de l’enfant ne s’impos[aient] pas» à ces écoles. Le rapporteur a donc demandé de rejeter les requêtes du CRAC. Le rapporteur s’est en partie appuyé sur une décision du Conseil constitutionnel du 21 septembre 2012 qui évoquait une «tradition locale ininterrompue» concernant la corrida. Ce à quoi Didier Bonnet répond, ragaillardi comme jamais: «Mais de quel folklore on parle? Des paillettes sur leurs habits? Ils feraient mieux de briller avec leurs cerveaux.» L’issue -judiciaire- de ce combat brûlant a été mise en délibérée à une date ultérieure, pour l’instant inconnue.