Depuis quelques années les attaques et les actions des "anticorridas" sont plus nombreuses plus insidieuses et parfois violentes et bénéficient de soutiens très médiatiques.
Même si ces actions, parfois très virulentes, ne sont pas prêtes d'aboutir en France, il n'en demeure pas moins que les aficionados doivent réagir et doivent avoir la liberté d'assister aux spectacles taurins.
Si un jour cet abolitionnisme atteignait la corrida il est certain qu'alors les prochaines victimes seraient la course camarguaise, les abrivados et tous les spectacles taurins.

Accueil | Nous contacter | Mentions légales | Copyright 2020 aficion.org |Tél 04 67 86 40 55 - 06 22 18 80 29 | email: aficion3@gmail.com

Association de défense des tauromachies - Sommières

Conférences

Seules les cultures taurines sont garantes de la préservation et de la survie de l'espèce animale taurine en milieu naturel.

2019

                             

VENDREDI 29 NOVEMBRE/ LES SUBALTERNES DE LA TAUROMACHIE

La soirée a débuté par la projection de la bande annonce (très belle vidéo de Jean Roumajon) du12° festival de Castries des 25 et 26 janvier à Castries.

Cette soirée étaient consacrées aux SUBALTERNES DE LA COURSE CAMARGAISE ET DE LA CORRIDA : les peons et les tourneurs. Dans la salle de l’esplanade encore  une fois bien remplie à l’appel de l’AFICION, l’animateur Jacques Roumajon a mené le débat de main de maitre en s’appuyant discrètement sur son expertise à la FFCC.

Tout d’abord un film de Manu Pinto a présenté la despedida assez émouvante de Jean Marie Bourret avec son chef de lidia  Enrique Ponce Très à l’aise. JM Bourret (dit LA CRÈPE, à cause de ses volteras répétées)  a évoqué les difficultés des jeunes toreros français qui ne trouvaient pas de contrats ou simplement de vaches à combattre et qui, pendant la temporada, galéraient dans les voyages vers l’Espagne (bus, trains etc.)

Pour Gérard Barbeyrac quitter le métier de raseteur pour devenir tourneur n’a pas été une grande rupture et cela lui a permis de débuter une nouvelle carrière qui, entre autre lui a fait découvrir l’importante différence entre le raset du droitier et du gaucher…

A partir de 1996 il a été Directeur technique de la FFCC ce qui nécessite de bonnes convictions et d’ expérience pour encadrer et gérer les fortes personnalités de la bouvine.

JM Bourret a insisté sur le rôle important du 3° peon qui par sa position doit couvrir le travail et les déplacements de toute l’équipe. Et en fin de combat la hantise de voir le toro  se relèver en ruinant les espoirs de victoire du torero.

Il a retracé les difficultés et les plaisirs de la vie de la cuadrilla avec Enrique Ponce toujours accessible et omniprésent. En conclusion JM Bourret a  communiqué son opinion sur l’avenir de la corrida qui manque de possibilités de formation (en dehors des écoles taurines) et qui doit luter face à des attaques diverses qui peuvent un jour venir toucher la course camargaise , les abrivados, encierros etc.

Tous les spectateurs se sont retrouvés autour du verre de l’amitié pendant que d’autres contemplaient les trajes de luces apportés par le torero.


VENDREDI 1° FEVRIER COMMENT L'HOMME A MAITRISÉ LE CHEVAL

Dans la belle salle de l’ Esplanade, bien décorée par l’Aficion,  trophées taurins, affiches, tableaux etc. Bernard HYACINTHE président fraichement élu a présenté Michel Hervé LUCAROTTI, cet artisan autodidacte de renommée internationale qui par ses diverses productions et son amour du cheval a été accueilli au cours de sa carrière dans des lieux prestigieux comme le Cadre noir de Saumur,  la garde républicaine, des écuries ou élevages de renom au Portugal, au Maroc etc..

M.Lucarotti a procédé à la présentation personnelle de son parcours, sans fioritures ni concessions. Grace aux post-montages de  François de Lucas (Saint Génies de Malgloires) et des films d’archives de  Yves Martin Charles les nombreux spectateurs ont pu voir des films sur  le dressage et les différentes allures des magnifiques chevaux de l’élevage portugais XL.

Passage ensuite dans l’atelier où Michel Lucarotti  explique  la fabrication des mors, cet important élément du harnachement qui bien souvent permet de  remédier à des problèmes et des défauts d’allure du cheval.

A été ensuite exposée la délicatesse nécessaire pour faire les tridents,  des pièces uniques et toujours différentes. Et enfin le  crochet à ressort, son invention,  destiné à protéger la tête du  taureau qui n’a pas eu le succès escompté malgré son originalité et les nombreux tests effectués.

M. Lucarotti a parfaitement su extérioriser sa passion pour les chevaux C’est l’amour de toute sa vie pour le cheval qui a guidé sa conduite et sa carrière  et lui a permis des rencontres extraordinaires. C’est toute une philosophie de vie qui  s’est développée autour du cheval avec toujours l’exigence et  la recherche de la perfection nécessitées pour le maîtriser.

Aujourd’hui « retraité » il a transmis son savoir, sa technique et sa dextérité a Stephane Lopez.
Avant et après la conférence sa très riche collection de mors anciens ou actuels, d’éperons et d’étriers a pu être admirée.

Et bien sûrr les conversations se sont prolongées lors du verre de l’amitié.


LA MANADE RAYNAUD VENDREDI 17 MAI 2019

Encore une fois la SALLE DE L ESPLANADE de Sommières était pleine pour accueillir, Frédéric, Aude et Aurélie RAYNAUD invités par l’Aficion pour présenter leur manade. Frédéric, très bon conteur a mis en valeur sa famille, ses taureaux et son domaine…par une présentation vidéo complète : présentation Power Point de qualité, film sur quelques courses et les activités traditionnelles etc. : excellent.

Aurélie et Aude, ont dédicacé à de nombreux amateurs leur livre « Des gardians en Camargue » Fréderic qui parle local et authentique a remonté le fil du temps de cette manade créée en 1904, à l’époque où il n’y en avait que 4 en Camargue ! Depuis toujours, mais en s’agrandissant sans cesse la manade rouge et bleu est  installée au Domaine du Grand Radeau, entre le Rhône et la mer, que l Aficion à visité en 2014. 80 participants avaient apprécié l’accueil et les très beaux paysages de Camargue.

La manade a connu une bonne croissance grâce au père et à l’oncle de Frédéric et passe maintenant peu à peu dans les mains d’Aurélie et Aude. Maintenir une bonne qualité de l’élevage et de bons bious ne fut jamais une chose facile et les catastrophes furent nombreuses (inondations de cette terre si basse. ) Une terre de près de mille hectares sans   beaucoup d’herbe au bord de la mer et inondée trop souvent. 250 bêtes y vivent avec quelques chevaux.

La période RATIS (Biou d’Or) a fait la gloire de la famille qui s’est  enthousiasmée mais qui a su le retirer à temps et sur un moment de gloire alors qu’il s’apprêtait  à décliner. Aude qui fut demoiselle d’honneur de la reine. Aude en parle encore avec émotion…

Travailler avec  ses filles est une grande fierté pour Frédéric Raynaud et ils préparent et sélectionnent dès maintenant une belle liste de taureaux jeunes et de vaches qui assureront l’avenir de la manade. Les autres aspects du métier de gardians et de leur vie quotidienne sont exploités et mis en valeur, en particulier l’essor du tourisme et de l’accueil au Mas du Grand Radeau et les moyens moderne de communication.

Les soirées à thème de l'Aficion