Depuis quelques années les attaques et les actions des "anticorridas" sont plus nombreuses plus insidieuses et parfois violentes et bénéficient de soutiens très médiatiques.
Même si ces actions, parfois très virulentes, ne sont pas prêtes d'aboutir en France, il n'en demeure pas moins que les aficionados doivent réagir et doivent avoir la liberté d'assister aux spectacles taurins.
Si un jour cet abolitionnisme atteignait la corrida il est certain qu'alors les prochaines victimes seraient la course camarguaise, les abrivados et tous les spectacles taurins.

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Association de défense des tauromachies - Sommières

Conférences

Seules les cultures taurines sont garantes de la préservation et de la survie de l'espèce animale taurine en milieu naturel.


La magnifique salle de l’Orangeraie du château de Salinelles accueillait ce 18 janvier la première conférence 2024 de l’Aficion Sommièroise.

Au menu, présentation du livre « La cour des grands », de Maxime Ducasse, banderillero maintenant retiré des pistes.

Au palco, un cartel bâti autour de Maxime et de son livre : Marion Mazauric, la patronne des éditions « Au diable Vauvert », maison attachée entre autre à la mise en lumière de la littérature taurine ; le nîmois Christian Chalvet, aficionado XXL, chroniqueur taurin, inlassable narrateur de la tauromachie ; Claudette Monnier, pourvue ce soir-là d’une double casquette, témoin direct de la vie interne d’une cuadrilla sa vie durant, membre du Bureau de Direction de l’Aficion ; Bernard Hyacinthe, président de l’Aficion et en l’occurrence maître de cérémonie et du débat.

Marion, pas seulement éditrice dans la vie mais aussi alguazil, ouvre le paseo, une fois de plus, pour exposer sa vision de la littérature, celle relative à la tauromachie en particulier. La quintessence de son métier d’éditeur c’était aussi de s’intéresser à la tauromachie et la privilégier, c’est bien ce qu’elle fit, elle témoigne encore ce soir.

Viennent ensuite ses explications sur la genèse du livre de Maxime Ducasse, « La cour des grands ». Travail d’écriture automnal systématique où il notifie sa temporada, à travers un texte brut, direct, intime. Ces « carnets de voyages » ne sont pas  à ce stade une litanie ou une énumération de quelque chose qu’il veut quantifier. Ils sont plutôt l’exposé d’une vie de bohème faite de rencontres professionnelles et surtout une description sommaire de sa vie, souvent nocturne, passée entre deux hôtels distants et sur des routes interminables inhérentes aux programmations taurines. Ils sont écrits au débotté, sans tête de chapitre, les soirs d’automne et ceci... 27 ans durant.

Le témoignage vécu de Claudette nous emmène dans un imaginaire de saltimbanque pour nous faire vivre les conditions difficiles d’une vie d’errance de nombreux mois de l’année, de ville en ville, de pueblo en pueblo. Christian Chalvet, l’ami de Maxime, relève un livre sans égratignures, un condensé de moments de vie qui pourrait être celui d’un impressionniste, d’anecdotes vécues un peu partout sur les aires d’autoroute où les cuadrillas se croisent. Il a en main un carnet original de Maxime, un talisman que peut être lui seul peut expliquer, voire décoder.

Une cuadrilla ? Un monde du silence nous dit Maxime, ou presque. Dans les tendidos du bruit certes, mais sur le sable presque pas, on y travaille. Dans la chambre on s’habille en silence, dans le coche de cuadrilla on y dort. Ce livre, il l’a écrit sans trop faire référence aux toros, dans l’intimité de ce que le spectateur ne voit jamais. Des mots d’abord jetés sur quelques feuillets qui n’étaient pas destinés à remonter à la lumière, à devenir un livre.

Par complicité taurine ils arrivent à Jacques Durand, que l’on ne présente plus. Jacques y voit une richesse littéraire et n’hésite pas à cornaquer celui qui n’avait jamais pensé à  écrire, celui qui nous dit qu’au final il aura écrit en tout et pour tout, un livre… et deux cartes postales. Un élément de vie personnel influera sur son peu d’attrait à convertir ses feuillets  en livre. Jacques  lui écrit une préface et lui intime l’ordre de trouver à ces feuillets, un début et une fin. La fin, il l’avait en tête nous dit-il, le début, moins. La modestie de Maxime lui fait avouer que ce début « ne venait pas ». Le syndrome de la page blanche puissance dix. Mais il y parvint, longtemps après, de façon heureuse même.

Chalvet le qualifie de livre d’humanité, de livre d’instinct. Nous sommes d’accord. Il répond maintenant pour l’auteur à une nécessité, comme pour tous ceux qui écrivent un livre sans obligation commerciale. Un livre de pleine appartenance à notre « contre-culture », pourtant installée depuis longtemps,  et livre qui nous livre, chose peu courante, les secrets de la confrérie des toreros.

Avant la séquence des dédicaces et le moment sympathique du gâteau des rois, on terminera par la note d’humour de Maxime en réponse à la question sur la qualification « du toro » qu’il soit "de Madrid" ou d’ailleurs : « Si on doute de la grosseur d’un toro il y a une façon de le voir plus gros que ce qu’il est, c’est de le voir de près ».
                                                                                                                                                                                rené fortin

"Du sable de l'arène...
                              ... à la plume de l'écriture",


tel était de titre de la conférence ornanisée le 18 janvier 2024 par l'Aficion Sommièroise à l'occasion de la sortie du livre de Maxime Ducasse, "La cour des grands".


Vendredi 22 mars, l’Aficion recevait au foyer communal de Fontanès, Monsieur Nicolas TRIOL, razeteur, manadier, Président de la Fédération Française de la Course Camarguaise pour la tenue d’une conférence.

Devant un public venu nombreux, accueilli par M. Alain Thérond, Maire, Messieurs Nicolas TRIOL et  Jacques ROUMAJON ont présenté, animés d'une passion débordante l'institution qu'est la Fédération Française de la Course Camarguaise, agrémentée d'un court métrage réalisé par Manu PINTO.

Dès son plus jeune âge, Nicolas Triol, vénère le Taureau, c'est un culte, il veut devenir razeteur. Nicolas obtient son bac et peut enfin fouler le sable des arènes. C’était la condition édictée par son père. Les écoles taurines n'existaient pas, peu importe, il suit son objectif et gagne. Remarqué par Yvon Fesquet à Lansargues, il intègre rapidement les courses de ligue, vainqueur du Trophée de l’Avenir en 1985 à Lunel, Nicolas rejoint dans la foulée le Trophée des As, vaillant, tenace, il s'accroche durant six ans. Victime d'une faiblesse d'un genou, il  doit mettre fin à sa carrière de razeteur à la veille de ses 26 ans.

Rien n'est fini, il rebondit, toujours mené par cette odeur magique du taureau, il préside aujourd'hui avec rigueur, humilité, optimisme, simplicité et dévouement inconditionnel la Fédération Française de la Course Camarguaise.

Dans une ambiance courtoise, nombreuses questions sont posées sur le devenir de la Course camarguaise, sur le comportement de ses acteurs, razeteurs, tourneurs, présidents, manadiers...
Captivée par cette belle conférence, l'assistance se retrouve autour du verre de l'amitié où les échanges vont bon train.
Merci M. Triol de vous attacher à transmettre cette belle fête qu'est de faire courir un taureau dans les arènes.

Les photos sont de Eric Pattus

" ...De razeteur à président "

Conférence de Nicolas Triol, président de la Fédération Française de la Course Camarguaise, organisée par L'association de Défense des Tauromachies de Sommières le 22 mars 2024 salle de l'Orangeraie à Salinelles.

Les photos sont de Eric Pattus

"La prestigieuse carrière du torero Nimeño II"

Conférence organisée par L'association de Défense des Tauromachies de Sommières, le 31 octobre 2024, salle de l'Orangerie à Salinelles, à l'occassion de la sortie de la biographie de Christian Montcouquiol Nimeño II, des co-auteurs Jean Charles Roux et Joël Bartoloti, avec la présence du maestro Patrick Varin.


LA PRESTIGIEUSE CARRIÈRE DU TORERO NIMEÑO II

L’association l’Aficion de Sommières a organisé dans la salle de l’Orangerie du Château de Salinelles le 31 octobre une conférence sur le torero Nimeño II. Cette conférence qui a rassemblé une nombreuse assistance a connu un grand succès.

En préambule de cette manifestation, l’association, ayant noué de nombreux liens de sympathie avec nos voisins espagnols cruellement éprouvés par les crues de ces derniers jours dans la région de Valencia, un moment de recueillement en hommage aux victimes a été observé, au son du magnifique « Hymne Valencien ».

Christian Montcouquiol « Nimeño II » aurait eu 70 ans cette année, et il était impensable que l’Aficion ne se mobilise pas pour se souvenir, le temps d’une soirée, de ce qu’il fut et quel fut son apport à la tauromachie française.
Naturellement le choix s’est porté pour animer cette soirée sur le maestro Patrick Varin, torero et ami de Nimeño II, avec qui il a alterné à de nombreuses reprises, Jean-Charles Roux et Joël Bartolotti qui ont rédigé après deux années de travaux et de recherche la biographie « Nimeño II, un Nîmois dans l’arène » édité le 10 mars de cette année, jour anniversaire de la naissance de Christian. Biographie qui fera date.

Les trois intervenants ont évoqué, durant deux heures, le parcours pas toujours facile de Christian, sa vie fut un roman de sa naissance en 1954 en Allemagne à sa disparition tragique en novembre 1991.
Agrémenté de plusieurs extraits de films vidéos ainsi que de photos de la précieuse collection de M. Roger Pattus grand aficionado, ami intime du Maestro, ils ont mis l’accent sur la passion qui a animé Christian durant toute sa carrière et ce depuis ses débuts à l’âge de 15 ans.

Torero largo, c’est-à-dire au répertoire étendu dans les trois tercios, il s’est imposé et a été reconnu comme grand torero en France, en Amérique Latine et enfin en Espagne grâce à une volonté et un courage sans faille. Bien que non épargné par les blessures il ne s’est jamais découragé, et  fut véritablement le premier grand torero français incontournable, un modèle et une référence  dans la mémoire collective de l’aficion française.

De part leurs qualités de conteurs, Jean-Charles Roux, Joël Bartolotti et Patrick Varin  ont passionné l’assistance grâce à des anecdotes sur Christian, ses débuts, ses facéties, son travail acharné, ses préparations et entrainements aux arènes de Caissargues, sa passion pour le toro, Patrick Varin relatant que lors d’une corrida où il alternait avec lui à Merida au Venezuela un toro tout en puissance est venu planter son mufle sur eux « c’est quand même le plus bel animal du monde » a alors confié Nimeño II à Patrick.

Ils ont confirmé que Christian a été une idole en Amérique du Sud, il en revenait après chaque temporada avec un moral regonflé à bloc et une panoplie de nouvelles passes. 
Ils sont bien entendu revenus sur les grandes tardes de Nimeño II, celle du 15 août 1983 à Béziers avec les Miuras, celle du 3 octobre 1988 à Madrid avec les Victorinos Martin et celle du 14 mai 1989 à Nîmes avec les Guardiolas qui ont été qualifiées d’historiques et ont marqué les aficionados qui ont eu la chance d’y assister.

Enfin, parmi l’assistance, tous les aficionados qui l’ont côtoyé ont souligné leur attachement à ce maestro sincère, chaleureux, généreux, participant à nombre de manifestations de bienfaisance, il était un maestro populaire dans le bon sens du terme. Ils gardent le souvenir d’un jeune homme authentique animé par la passion du toro.

La soirée s’est terminée par le verre de l’amitié offert par l’Aficion.

                                                                                                                            Eric Pattus

Les photos sont de Eric Pattus

"L'histoire et la réussite de la manade Saumade"

Conférence de Magali Saumade organisée par L'association de Défense des Tauromachies de Sommières, le 29 novembre 2024 au Foyer Rural d'Aspères.

2024

Les photos sont de Eric Pattus

Au cœur des cinq hameaux qui constituent l’adorable commune d’Aspères située aux confins du Gard et de l’Hérault, le Foyer Rural, par nuit noire, n’était peut-être pas le plus facile à localiser. Mais au vu de l’auditoire qui s’était retrouvé en temps et en heure dans cette belle salle pour assister à la conférence donnée par Magali Saumade, cette difficulté comptait bien peu.

Une salle bien remplie donc en réponse à l’invitation lancée par l’Association de Défense des Tauromachies de Sommières dans le prolongement de ses conférences annuelles de plus en plus suivies et appréciées. Après celle, à succès, qui s’était tenue à Salinelles autour de la carrière du grand Nimeño II, venait le tour de la tauromachie Camarguaise à travers l’histoire et la réussite de la manade Saumade.

Au contraire d’idées reçues, la tauromachie a souvent fait honneur aux femmes et pour preuve, ce vendredi 29 novembre ce sont deux femmes qui tenaient le haut du pavé, pour assurer à cette conférence tout l’intérêt qu’elle pouvait mériter. Magali Saumade, la conférencière et propriétaire de la manade Saumade bien sûr et Claudette Monnier la présidente de l’Association de Défense des Tauromachies de Sommières qui dirigeait les débats. Rajoutons à cette réussite nos hôtes Aspèrois, à l’aficion bien ancrée, sans oublier de remercier Jean Michel Teulade le maire d’Aspères pour l’offre gracieuse de cette salle.

Après les présentations habituelles la soirée fut immédiatement lancée par la projection de quelques vidéos sur la manade Saumade, de ses premiers  à ces derniers succès, que nous avait concoctées Manu Pinto, comme il le fait habituellement pour chaque manifestation de l’Association.

A l’invitation de Claudette, Magali nous présenta toute l’histoire, toute la genèse de sa manade, à travers le récit de son père, voire  de son grand père. Un récit qui nous expliqua pourquoi  son grand père, alors maire du village, au contact d’un ami Melgorien, fut à l’origine de l’extension de la zone taurine vers le nord, du côté de Tréviers, au pied du Pic Saint Loup, au moment où l’aficion et les « plans de charrettes » fleurissaient un peu partout.

Et puis aussi et surtout le parcours de son père, Claude, à la vocation précoce et viscérale d’éleveur, surnommé « Lou pastre », surnom qu’il ne rejetait pas car c’est bien cela qu’il était, possédant toutes les nuances et les subtilités de ce métier, passant d’éleveur de chèvres à celui de moutons puis de taureaux. Les taureaux, il les avait côtoyés depuis sa plus jeune adolescence en fréquentant assidument le mas de l’Amarée au Saintes Maries de la Mer, dès les lendemains de la guerre 39-45. Le trajet de Tréviers aux les Saintes, au bas mot 70 kilomètres, très souvent, tantôt à vélo, à cheval et même en voiture, « empruntée » à son grand père Eugène, avant l’âge légal, pour venir assouvir sa passion, en fait apprendre son futur métier.

On peut rajouter à ce récit déjà coloré, la fréquente traversée du bac du Sauvage, qu’il était obligé d’emprunter pour se rendre à l’Amarée, le pont de Sylvéréal sur le petit Rhône étant inutilisable depuis cette dernière guerre. Et puis aussi la complicité du gardien du bac, qui quelque fois, l’heure passée, attendait Claude pour effectuer la traversée… un peu aux dépends des autres usagers. Bref, l’histoire étonnante et même romantique d’un jeune pré-adulte épris de liberté, de grands espaces et de ruralité, que Marcel Pagnol aurait pu facilement porter à l’écran avec probablement autant de succès que pour ses autres personnages bien connus. Et puis enfin, le grand saut dans l’univers des taureaux, d’abord en collaboration avec l’ami d’enfance Yves Janin dès le début des années soixante-dix pour ensuite prolonger sa carrière en solo du côté de Sainte Croix de Quintillargues, le début de la grande aventure donc.

Vinrent alors les questions auxquelles Magali répondit sans ambages nous livrant pendant plus de deux heures toutes les facettes de son métier, de sa manade. Très disserte, elle ne nous priva d’aucun détail lié à son observation d’un bon demi-siècle. Le rythme de vie du taureau, très lent, qui boit ou mange à la même heure, dort au même endroit, comportement aux antipodes de celui provoqué par l’enfermement dans l’arène.

Dans l’arène, pourquoi un tel comportement et pas un autre ?  Sentir ses possibilités et sa progression future,  les bases du métier dira-t-elle. Quels sont les sangs qui coulent dans les veines de tel ou tel taureau et qui justifient ces changements de comportements? Tiens là on touche presque l’intime de l’aficionado. Les multiples questions en témoignent, la génétique passionne. On ira jusqu’à dire qu’on reconnait le purisme de l’aficionado à chacune des questions de ce type. Un aficionado « pur sucre » à qui on explique que tel taureau est doté de tel ou tel sang, il fait immédiatement référence à ce qu’il a pu voir dans l’arène, ce qui va confirmer ses certitudes, s’il ne les avait déjà devinées avant qu’on l’en informe.

Et Magali n’est pas avare d’explications. Savoir qu’Eos a engendré Castella, à moins que ça en soit un autre, que cet autre a un peu de « sang Cuillé » ou de « sang Mailhan », à moins que ce soit de « sang Barin », qu’un tel soit de telle famille et pas d’une autre, l’amour du taureau porte l’aficionado à savoir tout de lui et de ce dont il est fait.

L’auditoire écoute religieusement, il n’a pas souvent l’occasion d’entendre des informations aussi précises sur ceux qu’il va voir courir presque tous les dimanches de la moitié de  l’année. Il ne faut presque pas le déranger dans ce moment-là. On n’interrompt pas un mélomane qui écoute du Chopin. Et allez donc demander cela à un huluberlu, un ignare borné qui milite contre la tauromachie sans savoir pourquoi, et dont le pays regorge, de le comprendre. C’est peine perdue.

Justement aux remarques pertinentes soulevées par Claudette la question des antis de tout poil vient sur la table. Leurs provocations insensées, justifiées par leur grave inculture et leur mauvais esprit, irritent. La solution ? Ne rien laisser passer confirme Magali, également dirigeante avisée de par sa position à la Chambre d’Agriculture du Gard. Savoir réagir dans l’instant et surtout ne pas se désolidariser pour éviter que les tauromachies disparaissent les unes après les autres est un impératif. Mais le souvenir du Corum de Montpellier en réponse du tac au tac à des propos inconsidérés d’élus stupides, 10 000 personnes et 500 chevaux, suscite néanmoins un réel espoir, tout comme les deux derniers votes du parlement en notre faveur.

La soirée se termine par la remise d’un coffret de produits régionaux à Magali, qui est venue bénévolement, sous les applaudissements on ne peut plus mérités. Cadeau remis par trois Aspèrois de souche, dont l’un s’était souvenu de l’échappée belle de quatre taureaux d’encierro de la manade Saumade à Aspères… il y a bien longtemps.

                                                                                                                                                  RF