LA TAUROMACHIE
: UNE  ŒUVRE D’ART?
 
                      La Cour Suprême Espagnole vient de rendre son avis sur la requête présentée par le maestro Miguel Angel PERRERA qui souhaitait que l’œuvre d’un torero  soit reconnue comme appartenant à son auteur au titre de  « Propriété Intellectuelle ».
                     Si celle-ci a été rejetée en tant que telle, cette décision ne parait pas toutefois être empreinte d’une négation, en effet, un jugement quel qu’il soit s’appuie sur le fond et sur la forme, et son verdict en est la conséquence.
                       La Haute Cour affirme que le travail du torero, sans en diminuer la considération artistique, peut être reconnue par les témoins de celle-ci avec les sentiments générés tel pour les œuvres d’art des grands peintres et écrivains espagnols, mais qu’il ne peut s’agir d’une attribution de propriété intellectuelle, car le torero dans sa requête vise la totalité de celui-ci, de la sortie du toril jusqu’à la mise à mort.
                       En s’appuyant sur la doctrine de la CJUE visée dans l’Arrêt du 13 Novembre 2018) puis  réitérée dans l’Arrêt du 12 Septembre 2019, il fait référence à la chorégraphie reconnue elle comme propriété intellectuelle, précisant que dans le travail du torero il n’est pas possible d’identifier avec précision et objectivité les mouvements et les formes qui permettent, en plus de sa reproduction, de déterminer en quoi consiste cette création tant aux tiers qu’aux autorités en charge de la protection de ces œuvres intellectuelles.
                         S’il est vraisemblable qu’un avis favorable aurait constitué un vent portant aux ailes du moulin tauromachique, il n’en demeure pas moins, que cela aurait ouvert la porte aux conséquences de cette reconnaissance, notamment celles liées aux droits d’image, déjà sujet à controverse, voire même celles qui pourraient être sollicitées par le ganadero pour sa collaboration indirecte à l’œuvre.
                         Le point positif reste néanmoins que la Cour Suprême a reconnu le travail du torero comme une œuvre d’art.
                           Subjectif et éphémère mais bien réel pour ceux qui en sont témoins, propriété intellectuelle ou non, peu importe les souvenirs font le reste.
Nous sommes heureux d’informer tous les aficionados français que le long-métrage portant sur la corrida et dont le protagoniste principal est Francis Wolff est enfin distribué en Europe.
Déjà distribué en Amérique latine (notamment au Mexique où il a connu un grand succès en salle) et aux États-Unis (où il est disponible en Amazon Prime), il est enfin disponible en Europe.
Pour quelques euros, vous pourrez désormais le louer pour une semaine (en V.O.D. ou en streaming)  et avoir ainsi avoir accès à la version française mais aussi à la version espagnole et à la version anglaise (et même à quelques bonus.)
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Le chantier des Etats Généraux des Tauromachies entre dans sa deuxième phase avec la convocation des Ateliers Thématiques qui vont se dérouler du 16 au 30 février ouvrant la voie au Grand débat qui devrait se tenir en mars 2021.
Le recours obligé à des visioconférences entraîne des contraintes techniques et génèrera des frustrations inévitables mais il n'était pas envisageable de reporter les débats à une échéance trop hypothétique.
Pour votre information vous trouverez rassemblés dans un même dossier tous les documents publiés  sous l'intitulé Annales des Etats Généraux des Tauromachies en particulier les documents préparatoires aux Ateliers Thématiques que nous avons souhaité vous communiquer dès maintenant.
NOUVELLE RUBRIQUE
                                                             LES RACINES DE LA TAUROMACHIE
 
        L’origine de la corrida se situerait pour certains historiens au moyen âge, pour d’autres cette période est contestée, pour les jeux taurins, ancêtre de la course camarguaise, ce serait le XIIème siècle pour certains,  contestée également pour d’autres.
                                  Il est difficile donc de situer de manière précise l’engouement pour la tauromachie partagée tant par le peuple que par la noblesse d’alors.
                                  Une chose parait toutefois certaine, c’est la preuve de son existence depuis des siècles et son ancrage légal dans notre société au travers de tous les spectacles donnés avec la présence de cet animal emblématique qu’est le taureau ou toro.
                                   A une époque relativement récente, il était naturel de s’afficher en première ligne dans une arène, HEMINGWAY, PICASSO, COCTEAU et autres personnalités d’alors en sont les exemples, les chansons  évoquaient « Les belles étrangères qui vont aux corridas «  (Jean FERRAT)  le sourire d’ « EL CORDOBES » (DALIDA)  la destinée tragique « Le TORERO » (Charles AZNAVOUR)  « Les TOROS (Jacques BREL) « LA CORRIDA » (Gilbert BECAUD)  qu’en est-il de nos jours ?
                                   Les poètes ont disparu, et avec eux ce sentiment de fierté, sans retenue, de paraitre qui les animait,   avec ce mot nouveau emprunté à la langue anglaise  pour désigner une célébrité s’est glissé une sorte de fausse pudeur qui fait que  certains « peoples » en arrivent  à cacher leur  présence.
                                     Les raisons seraient nombreuses à citer, mais parmi celles-ci, il faut noter une sorte de destinée rampante qui a vu et qui voit disparaitre dans nos villages, pour certains  le symbole même de la tauromachie, les arènes, pour d’autres la suppression, souvent tacite, mais surtout se voulant non provocatrice, de ces spectacles qui avaient pour nom,  novilladas ou courses de taureaux camarguais sans nom ronflant à l’affiche, certes  pas toujours mirobolantes mais empreintes d’une  sincérité sans faille.
                                     Les spectacles sont devenus l’apanage des grandes arènes opérant une sorte de sélection  non pas naturelle mais en quelque sorte imposée sans volonté réelle,  cette évaporation entraîne la disparition de l’essence même de la tauromachie dans nos villages dont le ciment était souvent constitué par la relation » anciens-jeunes », générant ainsi de manière naturelle l’expérience d’un vécu, de la sorte ce sont nos racines qui disparaissent.
                                        La situation actuelle liée au contexte sanitaire et la poussée animaliste sont des éléments troublants pour notre tauromachie, mais nous ne sommes ni des agitateurs ni des rigoristes,  la sagesse et la raison nous animent et la loi est avec nous, de plus c’est dans l’adversité que la force se décuple, certains évoquent la reconstruction de la tauromachie, pourquoi pas ?  Mais n’oublions pas qu’un arbre puise sa beauté et sa grandeur dans ses racines.
                                                       
                          
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Interview de Francis WOLFF avec CORRIDA SI
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Pour le philosophe Francis Wolf, "interdire la corrida serait un assassinat"
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   Depuis quelques années les attaques et les actions des "anticorridas" sont plus nombreuses plus insidieuses et parfois violentes et bénéficient de soutiens très médiatiques.
  Même si ces actions, parfois très virulentes, ne sont pas prêtes d'aboutir en France, il n'en demeure pas moins que les aficionados doivent réagir et doivent avoir la liberté d'assister aux spectacles taurins.
  Si un jour cet abolitionnisme atteignait la corrida il est certain qu'alors les prochaines victimes seraient la course camarguaise, les abrivados et tous les spectacles taurins.
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